Chambre d’agriculture
Une formation pour maîtriser l’échographe
La Chambre d’agriculture organise le mercredi 7 août à Epiry, une formation pour appréhender le diagnostic de gestation par échographie. Thierry Vernoux, technicien échographe indépendant sera l’intervenant de la journée.

Être plus réactif et sécuriser ses diagnostics de gestation. Tel est l’objectif de cette nouvelle session de formation à l’échographe mise en place par la Chambre d’agriculture.
L’origine de cette initiation vient de Philippe Guillien, polyculteur éleveur sur la commune d’Epiry. «Le postulat de départ était de passer de spectateur de son troupeau à acteur. Avec l’aide de sept de mes collègues de la Cuma «Marigny-Pazy» nous avons acheté le premier échographe en 1993. Nous avons tout de suite évalué financièrement l’avantage de ce type d’appareil. Dans le commerce une échographie coûte en moyenne entre 4 à 5 euros par acte. A l’échelle de notre Cuma, l’opération nous revient à 0,45cts. Le prix se calcule en fonction du coût d’achat du matériel (environ 5 000 euros) qui est amorti sur sept an que vous divisez aux nombres de vaches mises à la reproduction. Soit pour nous approximativement 2 000 vaches» détaille Philippe Guillien.
Il faut préciser que l’échographe sert simplement à savoir si la vaches est pleine, mais en aucun cas à poser un diagnostic qui reste du domaine des vétérinaires. «Du point de vue de la méthode, je fais mes échographies par lot et je repasse systématiquement une fois sur les vaches vides pour être certain de mes observations de départ. J’effectue ensuite la même opération avant une vente. En général, mes échographies débutent début août» détaille t-il.
«En été, l’échographe permet une meilleur prévention»
L’intérêt de l’échographe c’est qu’il permet d’anticiper les éventuels problèmes lors de la reproduction (taureau ne saillissant pas), nous dit Philippe Guillien. Il précise qu’il est possible avec cet outil de dater les fécondations et donc de mieux programmer les dates de vêlage. C’est un gain de temps en terme d’organisation, surtout en hiver. Plus précisément, il est possible de déterminer l’âge, le sexe et les naissances gémellaires. De ce fait le rationnement des bovins est ajusté au plus près des besoins. Enfin sur le plan sanitaire, la vérification de l’involution utérine est faisable à 50 et à 60 jours après vêlage pour être réactif quant aux traitements à réaliser si besoin.
L’origine de cette initiation vient de Philippe Guillien, polyculteur éleveur sur la commune d’Epiry. «Le postulat de départ était de passer de spectateur de son troupeau à acteur. Avec l’aide de sept de mes collègues de la Cuma «Marigny-Pazy» nous avons acheté le premier échographe en 1993. Nous avons tout de suite évalué financièrement l’avantage de ce type d’appareil. Dans le commerce une échographie coûte en moyenne entre 4 à 5 euros par acte. A l’échelle de notre Cuma, l’opération nous revient à 0,45cts. Le prix se calcule en fonction du coût d’achat du matériel (environ 5 000 euros) qui est amorti sur sept an que vous divisez aux nombres de vaches mises à la reproduction. Soit pour nous approximativement 2 000 vaches» détaille Philippe Guillien.
Il faut préciser que l’échographe sert simplement à savoir si la vaches est pleine, mais en aucun cas à poser un diagnostic qui reste du domaine des vétérinaires. «Du point de vue de la méthode, je fais mes échographies par lot et je repasse systématiquement une fois sur les vaches vides pour être certain de mes observations de départ. J’effectue ensuite la même opération avant une vente. En général, mes échographies débutent début août» détaille t-il.
«En été, l’échographe permet une meilleur prévention»
L’intérêt de l’échographe c’est qu’il permet d’anticiper les éventuels problèmes lors de la reproduction (taureau ne saillissant pas), nous dit Philippe Guillien. Il précise qu’il est possible avec cet outil de dater les fécondations et donc de mieux programmer les dates de vêlage. C’est un gain de temps en terme d’organisation, surtout en hiver. Plus précisément, il est possible de déterminer l’âge, le sexe et les naissances gémellaires. De ce fait le rationnement des bovins est ajusté au plus près des besoins. Enfin sur le plan sanitaire, la vérification de l’involution utérine est faisable à 50 et à 60 jours après vêlage pour être réactif quant aux traitements à réaliser si besoin.
Du technicien Christophe Dagouneau
«Cette formation est primordiale pour apprendre à déceler plus précocement les vaches non fécondées. L’échographie est un outil qui optimise la gestion technique et économique du troupeau. Elle permet de déceler des UGB improductifs et ainsi réformer plus rapidement (économie d’herbe sur pieds, mise en marché des réformes aux périodes les plus rémunératrices, gain de place l’hiver,..). Enfin, une fois le quotas de vaches pleines, l’échographe permet de réaliser de la réforme de confort».