Espace Viande Puisaye
Une formation pour calculer les coûts de production des ateliers herbivores
Les éleveurs bovins allaitants du GIEE «Espoir Viande Puisaye» ont participé, en mars et avril 2016, à une formation sur les coûts de production organisée par Alysé et la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, avec le financement de Vivea.
Créé en 2015, le GIEE «Espoir Viande Puisaye» regroupe 10 exploitations bovins viande du territoire de la Puisaye. Ce collectif d’éleveurs s’est engagé dans un projet dont les principaux axes de travail sont la sécurisation de l’autonomie protéique, l’amélioration des résultats économiques et la diminution de la pénibilité du travail. Dans le cadre du deuxième axe de leur projet, ils ont participé à une formation sur le calcul et l’interprétation de leurs coûts de production.
La méthode «Coûts de production», développée par l’Institut de l’élevage dans le cadre des Réseaux d’élevage, permet d’évaluer la compétitivité et l’efficacité économique d’un élevage. Elle prend en compte toutes les charges de production (y compris la rémunération du travail et du capital) qui sont ramenées aux kilos de viande bovine produits. La connaissance de ces coûts, permet de se situer et de rechercher les marges de progrès.
La formation s’est déroulée sur deux jours et demi. La première journée était consacrée à la présentation et l’appropriation de la méthode et de l’outil de calcul par les éleveurs. Suite à cette journée, les éleveurs ont regroupé les données nécessaires et ont calculé leur propre coût de production, chez eux, avec l’aide d’un conseiller Alysé. La 3ème journée, les éleveurs se sont retrouvés en groupe pour une présentation des résultats et un travail sur les marges de progrès. Ils ont pu à la fois se comparer à une référence se rapprochant de leur système de production et au reste du groupe.
Les éleveurs ont pu se rendre compte de la grande variabilité des résultats entre les exploitations, ce qui a suscité de riches échanges de pratiques et d’expérience. Ils ont également pris conscience de l’importance des frais de mécanisation dans le coût de production : ils représentent plus d’un quart du coût de production ! (voir figure)
Après avoir travaillé sur les leviers d’action pour améliorer la performance économique d’une exploitation bovine, les éleveurs se sont regroupés par 3 ou 4 afin de définir pour chaque exploitation un plan d’action.
Cette formation se terminera par une troisième journée, prévue en décembre 2016, sur l’impact économique de l’amélioration de l’autonomie protéique. Par ailleurs, des ateliers d’échanges sur la maitrise des charges, avec intervention d’experts, seront organisés à partir de l’automne sur différentes exploitations du groupe.
La méthode «Coûts de production», développée par l’Institut de l’élevage dans le cadre des Réseaux d’élevage, permet d’évaluer la compétitivité et l’efficacité économique d’un élevage. Elle prend en compte toutes les charges de production (y compris la rémunération du travail et du capital) qui sont ramenées aux kilos de viande bovine produits. La connaissance de ces coûts, permet de se situer et de rechercher les marges de progrès.
La formation s’est déroulée sur deux jours et demi. La première journée était consacrée à la présentation et l’appropriation de la méthode et de l’outil de calcul par les éleveurs. Suite à cette journée, les éleveurs ont regroupé les données nécessaires et ont calculé leur propre coût de production, chez eux, avec l’aide d’un conseiller Alysé. La 3ème journée, les éleveurs se sont retrouvés en groupe pour une présentation des résultats et un travail sur les marges de progrès. Ils ont pu à la fois se comparer à une référence se rapprochant de leur système de production et au reste du groupe.
Les éleveurs ont pu se rendre compte de la grande variabilité des résultats entre les exploitations, ce qui a suscité de riches échanges de pratiques et d’expérience. Ils ont également pris conscience de l’importance des frais de mécanisation dans le coût de production : ils représentent plus d’un quart du coût de production ! (voir figure)
Après avoir travaillé sur les leviers d’action pour améliorer la performance économique d’une exploitation bovine, les éleveurs se sont regroupés par 3 ou 4 afin de définir pour chaque exploitation un plan d’action.
Cette formation se terminera par une troisième journée, prévue en décembre 2016, sur l’impact économique de l’amélioration de l’autonomie protéique. Par ailleurs, des ateliers d’échanges sur la maitrise des charges, avec intervention d’experts, seront organisés à partir de l’automne sur différentes exploitations du groupe.
Christelle Magny, éleveuse de vaches Charolaises à Septfonds
«Je suis installée en EARL avec mon mari sur une exploitation polyculture-élevage de 145 hectares avec 25 vaches charolaises en système naisseur et un atelier de veaux de boucherie.
J’ai voulu participer à cette formation pour connaitre les coûts de production réels de notre atelier bovin viande et identifier les choses à améliorer pour faire évoluer positivement l’exploitation.
Le calcul de nos coûts de production puis la comparaison aux résultats des autres éleveurs du groupe pendant la deuxième journée m’a fait prendre conscience des points forts et des points faibles de notre atelier : la productivité animale, c’est-à-dire la quantité de viande produite ramenée à l’UGB, est bonne, par contre les charges de mécanisation et d’approvisionnement des surfaces autoconsommées (semences, engrais, traitements) sont élevées. C’est un point sur lequel je veux travailler ! Les prochaines actions prévues dans le cadre de notre projet de GIEE devraient me guider pour une meilleure maitrise de ces charges».
Si cette formation vous intéresse, contactez Jérôme Laviron au 03.86.92.36.35 ou Camille Lemoine au 03.86.92.36.52
J’ai voulu participer à cette formation pour connaitre les coûts de production réels de notre atelier bovin viande et identifier les choses à améliorer pour faire évoluer positivement l’exploitation.
Le calcul de nos coûts de production puis la comparaison aux résultats des autres éleveurs du groupe pendant la deuxième journée m’a fait prendre conscience des points forts et des points faibles de notre atelier : la productivité animale, c’est-à-dire la quantité de viande produite ramenée à l’UGB, est bonne, par contre les charges de mécanisation et d’approvisionnement des surfaces autoconsommées (semences, engrais, traitements) sont élevées. C’est un point sur lequel je veux travailler ! Les prochaines actions prévues dans le cadre de notre projet de GIEE devraient me guider pour une meilleure maitrise de ces charges».
Si cette formation vous intéresse, contactez Jérôme Laviron au 03.86.92.36.35 ou Camille Lemoine au 03.86.92.36.52
