Lycée La Brosse
Une filière aux atouts et débouchés multiples
La filière BTSA Anabiotec (1) a fêté ses 25 ans autour d’une journée anniversaire regroupant étudiants d’aujourd’hui et lauréats d’hier. Une célébration qui a donné lieu à des échanges constructifs, renforçant un peu plus le réseau mis en place pour faciliter l’insertion professionnelle des plus jeunes.
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La filière BTSA Anabiotec a ouvert ses portes à La Brosse en septembre 1993. Une formation scientifique avec des matières principalement orientées vers les analyses biologiques et préparant aux métiers les plus divers, en lien avec le secteur de la santé humaine, mais également le secteur agricole, l’industrie agro-alimentaire ou l’environnement. Une soirée festive regroupant près d’une centaines d’étudiants, issus pour certaines des toutes premières promotions, s’est déroulée le 10 mars dernier à Augy, précédée l’après-midi, d’une rencontre dans l’amphithéâtre du lycée. L’occasion pour les étudiants d’aujourd’hui, de recueillir le témoignage des plus anciens sur leur parcours professionnel et leur devenir. Une animation organisée par quatre élèves de 2ème année Anabiotec : Marion, Clémence, Émilie et Océane, dans le cadre d’un Projet Individuel de Communication. Issues d’une formation STL (Sciences et Technologies de Laboratoire) pour trois d’entre elles et STAV (Sciences et Techniques de l’Agronomie et du Vivant) pour la dernière, toutes ont choisi après leur BAC l’option BTSA Anabiotec, avec en ligne de mire une idée déjà bien arrêtée concernant leur entrée dans la vie active : recherche et expérimentation dans le végétal, vétérinaire, licence en qualité de l’eau et de l’environnement, métier autour de la santé… Autant de perspectives qui illustrent bien les multiples débouchés qu’offre cette formation scientifique, sous l’égide depuis sa création il y a 25 ans, de Bruno Vogrig, professeur agrégé de l’enseignement agricole. Une figure historique du lycée La Brosse, dont la passion et l’exigence de la performance ont mené plusieurs centaines d’étudiants à la réussite, au fil des années.
Une exigence de travail et de perfection
Présent ce samedi, Frédéric Richard faisait partie de la première promotion en 1993. Le début d’une belle aventure, pour celui qui aujourd’hui, occupe le poste de Directeur Commercial France du groupe Vétoquinol 9ème acteur mondial et 6ème acteur français du secteur, avec un chiffre d’affaires de 75 M€ : «la filière Anabiotec faisait alors partie des BTS les plus recherchés car il y en avait encore très peu». Le choix de La Brosse n’est pas le fruit du hasard : «j’étais alors fan de foot et à l’époque, Auxerre cartonnait avec l’AJA, remportant une première Coupe de France et multipliant les matchs à l’international. J’ai toujours considéré qu’il fallait allier plaisir et travail et c’est tout naturellement que je me suis retrouvé ici». Un binôme formateur si l’on en juge par la suite du parcours : licence «biologie des organismes», maitrise «biologie cellulaire et physiologie», avant pour touche finale, un DEA en biologie parasitaire. Des années plus tard, l’ancien Brossard évoque non sans un certain plaisir ses années lycée : «il y avait déjà une grosse exigence de travail et de perfection et c’est là que j’ai vraiment appris à bosser fort et sérieusement. Bruno Vogrig, dont c’était la première année en tant qu’enseignant à La Brosse, avait déjà une très forte personnalité et surtout une exigence d’excellence qu’il a réussi à nous inculquer et je lui dois beaucoup. Si je suis là aujourd’hui, c’est pour lui. Une forme de reconnaissance pour celui qui a su me mettre sur les rails». Et nul doute qu’ils étaient nombreux ce samedi à partager ce sentiment…
(1) Analyses agricoles, biologiques et
biotechnologiques.
Une exigence de travail et de perfection
Présent ce samedi, Frédéric Richard faisait partie de la première promotion en 1993. Le début d’une belle aventure, pour celui qui aujourd’hui, occupe le poste de Directeur Commercial France du groupe Vétoquinol 9ème acteur mondial et 6ème acteur français du secteur, avec un chiffre d’affaires de 75 M€ : «la filière Anabiotec faisait alors partie des BTS les plus recherchés car il y en avait encore très peu». Le choix de La Brosse n’est pas le fruit du hasard : «j’étais alors fan de foot et à l’époque, Auxerre cartonnait avec l’AJA, remportant une première Coupe de France et multipliant les matchs à l’international. J’ai toujours considéré qu’il fallait allier plaisir et travail et c’est tout naturellement que je me suis retrouvé ici». Un binôme formateur si l’on en juge par la suite du parcours : licence «biologie des organismes», maitrise «biologie cellulaire et physiologie», avant pour touche finale, un DEA en biologie parasitaire. Des années plus tard, l’ancien Brossard évoque non sans un certain plaisir ses années lycée : «il y avait déjà une grosse exigence de travail et de perfection et c’est là que j’ai vraiment appris à bosser fort et sérieusement. Bruno Vogrig, dont c’était la première année en tant qu’enseignant à La Brosse, avait déjà une très forte personnalité et surtout une exigence d’excellence qu’il a réussi à nous inculquer et je lui dois beaucoup. Si je suis là aujourd’hui, c’est pour lui. Une forme de reconnaissance pour celui qui a su me mettre sur les rails». Et nul doute qu’ils étaient nombreux ce samedi à partager ce sentiment…
(1) Analyses agricoles, biologiques et
biotechnologiques.
