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Fête des moissons et des récoltes

Une fête des voisins, version agricole

Jeudi 5 septembre a eu lieu la fête des moissons et des récoltes, à Rogny-les-Sept-Ecluses, chez Brice Veaulin. Avec pour objectif de montrer la vie d’une ferme céréalière en expliquant au grand public les méthodes d’agriculture d’aujourd’hui et de demain.
Par Christopher Levé
Une fête des voisins, version agricole
Brice Veaulin prend le temps d’expliquer son métier et ses pratiques aux personnes venues à la fête des moissons et des récoltes.
«Cette fête des moissons et des récoltes est le moment propice pour échanger avec son voisinage», indique Brice Veaulin, céréalier à Rogny-les-Sept-Ecluses. «L’objectif est d’échanger avec eux et d’expliquer ce que l’on fait dans nos champs, comment on le fait, pourquoi on le fait et ce que deviennent nos cultures».

Jeudi 5 septembre a eu lieu la première fête des moissons et des récoltes dans l’Yonne, à Rogny-les-Sept-Ecluses. Un événement qui intervient dans le cadre du réseau #agridemain, dont Brice Veaulin est pour la première fois ambassadeur. «Le but est de communiquer avec le grand public sur nos méthodes de production».

Un métier qui se modernise
Car au-delà d’un bon moment passé ensemble autour d’un repas, telle «une fête des voisins, version agricole», le céréalier en profite pour échanger avec les personnes présentes sur l’agriculture d’aujourd’hui et de demain. «Je veux montrer que l’on travaille bien sur notre secteur et qu’il ne faut pas avoir peur de notre production agricole française, que notre assiette est saine. Il faut mettre en avant ce modèle agricole, surtout en ce moment où les gens ont peur de ce qu’ils mangent», poursuit Brice Veaulin.

Sur place, le public peut observer une moissonneuse-batteuse et un tracteur. «Certains n’ont jamais eu l’occasion de voir une moissonneuse-batteuse. C’est aussi pour leur expliquer le fonctionnement, qu’ils comprennent pourquoi on travaille la nuit ou le jour, pour aussi mettre notre métier en avant». Un métier qui s’est modernisé. «On ne fait plus l’agriculture de nos grands-parents. Je travaille avec un apiculteur, Pierre Bounaix, qui met des ruches sur mes exploitations, car j’ai des plantes porte-graines et des plantes mellifères, qu’il faut féconder», continue Brice Veaulin. «Cette journée permet de montrer les interactions que j’ai avec d’autres professionnels sur mon secteur, pour montrer que l’on travaille tous ensemble et pas chacun de notre côté».