Une étape primordiale

Première étape : répartir la surface en herbe entre la pâture et la fauche.
Cela revient à déterminer la surface pâturée en tenant compte notamment du contexte. En Bourgogne, un chargement de 35 à 60 ares/UGB au printemps est préconisé en fonction du potentiel du sol, de la qualité des couverts végétaux et de la conduite de la fertilisation des prairies. En période estivale, ce chargement passe de 70 à 90 ares par UGB.
Quand les sols présentent un bon potentiel on peut espérer une production de 120 Kg de MS par jour au printemps. Un chargement de 35 ares/UGB est envisageable. Pour un potentiel de sol moyen, la matière sèche produite n'excédera pas 90 kg par jour au printemps. 40 à 45 ares/UGB semblent raisonnables. Enfin, en cas de faible potentiel la matière sèche produite sera limitée à 55kg par jour à la même période ; prévoir 50 à 60 ares/UGB.
Ensuite, la surface fauchée en première coupe sera déterminée en fonction des besoins estimés des animaux. Pour une alimentation à base de foin, d'enrubannage ou d'ensilage d'herbe, en système bovin, elle correspond à environ 50% de la surface en herbe. Si l'on affecte 30% de la surface fauchée en fauche précoce, on assure une repousse affectante au pâturage ou à une fauche en regain.
Seconde étape : Répartir et affecter la surface pâturée par lots d'animaux. Quels lots vont pâturer et sur quelle surface ? Cette surface se calcule en évaluant le nombre d'UGB du lot à multiplier par le chargement moyen à la surface. Par exemple : pour 20 vaches allaitantes suitées, avec un chargement moyen de surface pâturée de 40 ares/UGB, la surface pâturée nécessaire sera évaluée à 8,4 ha, soit : 
20 VA x 1,05 UGB x 40 ares = 840 ares, soit 8,4 ha.