Une deuxième fois la tub'
Deux Côte-d'oriens font abattre leurs bovins pour la seconde fois en cinq ans à cause de la tuberculose. Cette nouvelle épreuve ne se passe pas comme la première, à cause de soucis rencontrés avec l’administration.

Vite tourner la page pour oublier et repartir de l'avant : cela avait été possible en 2020 après le premier abattage total de leur cheptel. « Il y a cinq ans, les démarches s'étaient assez bien enchaînées malgré cette rude épreuve : les indemnisations avaient été rapides et au juste prix. Cela nous avait permis de racheter des animaux adultes, bien que les ventes inexistantes de l'année suivante n'aient pas été compensées, avec un gros manque à gagner lié à l'absence de veaux. Cette fois-ci, en 2025, c'est beaucoup plus compliqué, le dossier traîne et nous ne trouvons pas de solution », s'impatientent Loïc Bonjour et Éric Vallot. Le compte n'y est pas Les deux éleveurs de 37 et 60 ans, qui ont reçu un nouveau coup de massue le 10 février avec une nouvelle contamination, sont actuellement en conflit avec leurs interlocuteurs de la DDPP. « Non seulement nous devons encore nous séparer de nos animaux mais, en plus, ils ne font r...
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