FCO
Une délégation FDSEA-JA-GDS a rencontré la Préfète
Alors que près d’une exploitation allaitante nivernaise sur deux a été touchée cet hiver par des cas cliniques de FCO sur les veaux, une délégation de la FDSEA, des JA et du GDS a rencontré le 20 mars, Sylvie Houspic, Préfète de la Nièvre, ainsi que les responsables de la DDT et des services vétérinaires.

Stéphane Aurousseau l’avait annoncé après la réunion tenue par la section bovine de la FDSEA en février dernier à Rouy avec les JA et le GDS. Face aux nombreux cas cliniques de FCO constatés durant la campagne de vêlage 2018-2019 dans les exploitations allaitantes du département, une rencontre avec la Préfète de la Nièvre a été sollicitée afin d’échanger sur les deux axes identifiés comme préoccupants par les organisations professionnelles départementales : préserver les éleveurs d’un potentiel retour de la FCO en 2019 via la vaccination des cheptels de souche et identifier les dispositifs permettant d’accompagner économiquement les éleveurs ayant eu des pertes économiques durant l’hiver.
Vacciner massivement pour éviter les mauvaises surprises lors de la campagne de vêlage 2019-2020
L’enquête menée par le GDS auprès des vétérinaires sanitaires, consolidée par un niveau de retour fournissant une visibilité sur 60 % des élevages nivernais, avait fait ressortir le fait que la FCO avait impactée en janvier 47 % des élevages pour un taux moyen de perte atteignant 7 % sur les veaux. Plusieurs départements avaient par ailleurs remonté des données similaires auprès de GDS France, faisant principalement état de veaux naissant aveugles et dépérissant en quelques jours. Les taux de perte oscillaient entre 2 et 15 % en fonction des élevages. Les analyses réalisées auprès des laboratoires départementaux ainsi qu’au Laboratoire National de Référence attribuent ces symptômes au sérotype 8 de FCO.
Ces constats, dressés au sortir d’un hiver doux et témoignant de la circulation du vecteur en 2018, peuvent laisser craindre une nouvelle circulation virale en 2019. Cette dernière, cumulée à une mise à l’herbe prématurée en raison des stocks fourragers épuisés par la sécheresse et à un état global des cheptels moins bon qu’à l’accoutumée au moment de la mise à la reproduction pourrait générer des problèmes réels de remplissage des animaux. Il est donc préconisé de vacciner les cheptels de souche avant la mise à la reproduction, et ce le plus rapidement possible ; Afin d’accompagner les éleveurs dans la prise en charge de ce surcoût, la délégation a demandé que des enveloppes puissent être dégagées pour accompagner l’achat des vaccins. Pour mémoire, les éleveurs peuvent eux-mêmes réaliser la vaccination de leurs cheptels de souche.
Le FMSE sera mobilisé par la profession pour la prise en charge des pertes de l’hiver 2018-2019
Les professionnels ont par ailleurs informé la Préfète et ses services de leur intention de mobiliser le FMSE (Fond de Mutualisation sanitaire et Environnemental) pour la mise en place d’un programme FCO destiné à couvrir les pertes animales liées au passage du virus dans les fermes cet hiver. Plusieurs départements étant touchés, contact sera pris avec ces derniers pour élaborer une demande commune. Pour mémoire, seuls peuvent prétendre aux indemnisations du FMSE et de sa section « ruminants », les éleveurs s’étant acquittés de leur cotisation (facultative), prélevée par le GDS chaque année au moment du paiement des factures de prophylaxies. Lors du dernier programme FCO mis en place par le FMSE seuls 56 % des éleveurs Nivernais pouvaient prétendre bénéficier de l’aide au blocage mise en place par ce fonds mutuel professionnel.
Vacciner massivement pour éviter les mauvaises surprises lors de la campagne de vêlage 2019-2020
L’enquête menée par le GDS auprès des vétérinaires sanitaires, consolidée par un niveau de retour fournissant une visibilité sur 60 % des élevages nivernais, avait fait ressortir le fait que la FCO avait impactée en janvier 47 % des élevages pour un taux moyen de perte atteignant 7 % sur les veaux. Plusieurs départements avaient par ailleurs remonté des données similaires auprès de GDS France, faisant principalement état de veaux naissant aveugles et dépérissant en quelques jours. Les taux de perte oscillaient entre 2 et 15 % en fonction des élevages. Les analyses réalisées auprès des laboratoires départementaux ainsi qu’au Laboratoire National de Référence attribuent ces symptômes au sérotype 8 de FCO.
Ces constats, dressés au sortir d’un hiver doux et témoignant de la circulation du vecteur en 2018, peuvent laisser craindre une nouvelle circulation virale en 2019. Cette dernière, cumulée à une mise à l’herbe prématurée en raison des stocks fourragers épuisés par la sécheresse et à un état global des cheptels moins bon qu’à l’accoutumée au moment de la mise à la reproduction pourrait générer des problèmes réels de remplissage des animaux. Il est donc préconisé de vacciner les cheptels de souche avant la mise à la reproduction, et ce le plus rapidement possible ; Afin d’accompagner les éleveurs dans la prise en charge de ce surcoût, la délégation a demandé que des enveloppes puissent être dégagées pour accompagner l’achat des vaccins. Pour mémoire, les éleveurs peuvent eux-mêmes réaliser la vaccination de leurs cheptels de souche.
Le FMSE sera mobilisé par la profession pour la prise en charge des pertes de l’hiver 2018-2019
Les professionnels ont par ailleurs informé la Préfète et ses services de leur intention de mobiliser le FMSE (Fond de Mutualisation sanitaire et Environnemental) pour la mise en place d’un programme FCO destiné à couvrir les pertes animales liées au passage du virus dans les fermes cet hiver. Plusieurs départements étant touchés, contact sera pris avec ces derniers pour élaborer une demande commune. Pour mémoire, seuls peuvent prétendre aux indemnisations du FMSE et de sa section « ruminants », les éleveurs s’étant acquittés de leur cotisation (facultative), prélevée par le GDS chaque année au moment du paiement des factures de prophylaxies. Lors du dernier programme FCO mis en place par le FMSE seuls 56 % des éleveurs Nivernais pouvaient prétendre bénéficier de l’aide au blocage mise en place par ce fonds mutuel professionnel.