Loi santé
Une dégustation pour défendre Saint-Vincent
Opération communication pour la Section des Exploitants du Vignoble de l'Yonne à la FDSEA, qui a investi le centre ville d'Auxerre en y installant 2 heures durant un espace de dégustation.

But de la manifestation : sensibiliser le grand public sur le fait que «viticulteurs et consommateurs sont responsables, sachant lier plaisir du vin et modération». La date choisie n'était pas fortuite, à 48 heures de l'adoption à l'assemblée nationale d'une série d'articles du volet santé publique de la loi «Hôpital, Patients, Santé, territoires» concernant l'alcoolisme des jeunes. Entre autres, l'article 23 visant à interdire toute vente de vin au forfait qui, s'il était voté en l'état, signerait la disparition de fêtes type Saint-Vincent et autres foires commerciales.
Le public a répondu présent et les différents crus en place sur les tonneaux installés sous les fenêtres de l'hôtel de ville, ont bien vite connu le succès escompté. Parmi les personnes venues témoigner leur sympathie aux vignerons, le maire d'Auxerre, Guy Ferez, qui s'est réjoui «de cette belle manifestation intelligente et citoyenne, en cœur de ville». Les viticulteurs qui ont participé à cette «mini Saint-Vincent» ont profité de l'occasion pour rappeler le rôle joué aujourd'hui par la profession : «un travail d'éducation et d'information pour aider à découvrir le vin. Nous jouons les «professeurs» auprès d'un public responsable. Les «saouleries» au fond d'un caveau, c'est bien fini !». Pour preuve, les crachoirs et éthylomètres qui font désormais partie du décor et des traditions de toute dégustation.
[G][INTER]C'est voté ![inter][g]
Les dégustations restent autorisées. Les députés ont finalement apporté un peu de souplesse dans les amendements votés dans la nuit de jeudi à vendredi. Désormais, s'il est «interdit d'offrir gratuitement à volonté des boissons alcooliques dans un but commercial ou de les vendre à titre principal contre une somme forfaitaire», sont exclus du champ de cette interdiction, toutes fêtes et foires, stages œnologiques et autres opérations de dégustations, repas vins compris. Les «open bars» sont morts, Saint-Vincent respire ! Le débat doit se poursuivre sur la limitation de la vente d'alcool dans les stations service. Le texte proposant d'en interdire totalement la vente, aujourd'hui permise de 6h à 22h. Devant la détermination du monde viticole, il semble que l'on se dirige vers un système de dérogation suivant les régions et la volonté du préfet en place, qui pourrait en autoriser la vente dans un créneau entre 8h et 18h. A suivre...
Le public a répondu présent et les différents crus en place sur les tonneaux installés sous les fenêtres de l'hôtel de ville, ont bien vite connu le succès escompté. Parmi les personnes venues témoigner leur sympathie aux vignerons, le maire d'Auxerre, Guy Ferez, qui s'est réjoui «de cette belle manifestation intelligente et citoyenne, en cœur de ville». Les viticulteurs qui ont participé à cette «mini Saint-Vincent» ont profité de l'occasion pour rappeler le rôle joué aujourd'hui par la profession : «un travail d'éducation et d'information pour aider à découvrir le vin. Nous jouons les «professeurs» auprès d'un public responsable. Les «saouleries» au fond d'un caveau, c'est bien fini !». Pour preuve, les crachoirs et éthylomètres qui font désormais partie du décor et des traditions de toute dégustation.
[G][INTER]C'est voté ![inter][g]
Les dégustations restent autorisées. Les députés ont finalement apporté un peu de souplesse dans les amendements votés dans la nuit de jeudi à vendredi. Désormais, s'il est «interdit d'offrir gratuitement à volonté des boissons alcooliques dans un but commercial ou de les vendre à titre principal contre une somme forfaitaire», sont exclus du champ de cette interdiction, toutes fêtes et foires, stages œnologiques et autres opérations de dégustations, repas vins compris. Les «open bars» sont morts, Saint-Vincent respire ! Le débat doit se poursuivre sur la limitation de la vente d'alcool dans les stations service. Le texte proposant d'en interdire totalement la vente, aujourd'hui permise de 6h à 22h. Devant la détermination du monde viticole, il semble que l'on se dirige vers un système de dérogation suivant les régions et la volonté du préfet en place, qui pourrait en autoriser la vente dans un créneau entre 8h et 18h. A suivre...