Calamités agricoles
Une commission en prospection
Plusieurs exploitations ont été visitées pour estimer les pertes de fourrages de l’année.

Des représentants de la FDSEA, des JA de la Chambre d’agriculture et de la DDT sont allés sur le terrain les 10 et 11 juillet constater les dégâts de la sécheresse. Les exploitations de Jean-Paul Fleury à Liernais, Hervé Leguy à Vitteaux, Joël, Patrick et Arnaud Babouillard à Ampilly-les-Bordes, Bernard Krempp à Flagey-lès-Auxonne, Frédéric Clairotte à Grancey-le-Château et Bruno Demartinecourt à Jours-en-Vaux ont été visitées. C’est d’ailleurs chez ce dernier exploitant cité que les hostilités ont commencé. Assez représentative du canton de Nolay, Bruno Demartinecourt a fait état d’une perte de 50 à 60% de fourrages en prairie naturelle -soit un rendement de 2t/ha- et de 30 à 40% en prairie artificielle. Un sérieux coup dur pour cet éleveur de 85 vaches allaitantes et 130 mères ovins qui alimente l’intégralité de ses animaux à l’herbe. L’affourragement a débuté fin mai et a sérieusement diminué les stocks. Le Côte d’orien a d’ores et déjà acheté 15 hectares de foin pour tenter de limiter la casse. Si un arrêt de l’affouragement est à prévoir suite aux récentes pluies, le pourcentage de pertes [I]«continuera de se faire ressentir les mois prochains»[i] comme l’on rappelé Arnaud Parfait (JA), et Dominique Guyon (FDSEA/Chambre d’agriculture).
La commission calamités repassera dans des exploitations du département d’ici la fin de campagne pour affiner ses résultats. Le dossier remontera à Paris où un comité national donnera un avis sur la reconnaissance ou non du caractère de calamités agricoles suite à ces aléas climatiques.
La commission calamités repassera dans des exploitations du département d’ici la fin de campagne pour affiner ses résultats. Le dossier remontera à Paris où un comité national donnera un avis sur la reconnaissance ou non du caractère de calamités agricoles suite à ces aléas climatiques.