Bien-être animal
Une «climatisation» bienvenue
Installer une ventilation dynamique afin de maintenir une ambiance fraîche au cœur des stabules, c’est le choix fait par la SAS Denis Tarteret, à Cussy-les-Forges.
Le bien-être animal, tel que défini par l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), fait référence non seulement à la santé et au bien-être physique de l’animal, mais également à son bien-être psychologique. Bien plus qu’un simple terme «politiquement correct», le bien-être des animaux est plébiscité par nombre d’éleveurs ou professionnels de la filière, qui en ont fait une composante de leur métier, avec la satisfaction d’améliorer ainsi également, la qualité intrinsèque des animaux. C’est le cas de Denis Tarteret, négociant de bovins à Cussy-les-Forges, qui a équipé ses bâtiments de stabulation, de ventilateurs doublés de brumisateurs pour en abaisser la température intérieure.
Si la ventilation naturelle est suffisante lorsque la température n’excède pas 20°, elle atteint vite ses limites lorsque, comme cette semaine, le thermomètre grimpe plus que de raison. Avec pour effet de provoquer sur les animaux un effet de stress thermique agissant directement sur leur état de santé et leur niveau de production. Placés au niveau des cornadis, au dessus de l’aire d’exercice ou des stalles, les ventilateurs brumisateurs favorisent ainsi les déplacements et l’ingestion d’aliments, en conservant la fraîcheur des rations. Sébastien Surreau, gérant de la Société du même nom qui en a assuré la commercialisation, est encore étonné du résultat obtenu : «avant, on était plus habitués à voir des bêtes qui tiraient la langue en période de canicule comme on connait actuellement et aujourd’hui, elles sont allongées dans le couloir de ventilation, sereines, comme en extase !»
Un impératif à respecter : «avant l’installation, il faut bien mesurer et prendre en compte le système de flux d’air existant, par rapport au débit dont les animaux ont besoin».
Création d’un micro brouillard
Le système, géré par deux automates est relativement simple, explique Jean-Charles Berger, technicien de la société qui a installé les ventilateurs chez Denis Tarteret : «vous réglez une température de départ, une autre d’arrivée et le ventilateur, en fonction de la sonde de température va monter tout seul en régime. Plus il va faire chaud, plus vite il tournera et plus il brassera d’air, accélérant ainsi le flux d’air et provoquant une sensation de rafraîchissement». L’usage de ventilateurs fait abaisser la température ressentie de
4 à 5°. Cumulé à un système de brumisation, ce sont plus de 10° perdus au final. Chaque ventilateur crée un flux en cône d’une largeur et d’une longueur de 17 m, dans lequel une couronne de 8 buses, alimentées par une pompe haute pression pulvérise directement de l’eau à 60 bar. Les fines gouttelettes s’évaporent rapidement, provoquant un brouillard qui abaisser la température ressentie. L’important, souligne le technicien, «est de ne surtout pas mouiller les vaches, sinon, on refait une couverture chauffante supplémentaire, créant un stress thermique pouvant conduire à la mort de l’animal». Outre la création d’un environnement optimal, le système permet aussi de diminuer les nuisances olfactives, les vapeurs d’ammoniaque ou l’abattement des poussières : le micro-brouillard ainsi formé, permettant d’alourdir par l’humidité ambiante les poussières et de les faire retomber au sol.
Tous les types de bâtiments peuvent être équipés de la sorte, selon Jean-Charles Berger : «en fait, plus le bâtiment est bas, plus il est confiné et plus l’effet de la ventilation se fera ressentir». Près d’un an après l’installation des premiers ventilateurs-brumisateurs, Denis Tarteret ne cache pas sa satisfaction : «dès que le bien-être est là, tout en découle : ça améliore la performance, les animaux mangent mieux, plus régulièrement, ils sont plus calmes, ne manifestent pas d’essoufflement, ça se passe beaucoup mieux. Il faut savoir que le seuil optimum de température pour un bovin, est au maximum de 20 °. Un jour comme aujourd’hui, on pouvait parfois monter sous le bâtiment à 40 ° !» Avec l’avantage supplémentaire de supprimer une bonne partie des mouches et autres insectes présents : «j’affirme qu’un animal est mieux dans le bâtiment qu’à l’air libre, j’en ai fait l’expérience. Il suffit de regarder les animaux dehors, chercher de l’ombre comme en ce moment, ou à se débarrasser de mouches, sans savoir où se mettre, obligées le plus souvent, de se déplacer sous le soleil pour s’abreuver».
Si la ventilation naturelle est suffisante lorsque la température n’excède pas 20°, elle atteint vite ses limites lorsque, comme cette semaine, le thermomètre grimpe plus que de raison. Avec pour effet de provoquer sur les animaux un effet de stress thermique agissant directement sur leur état de santé et leur niveau de production. Placés au niveau des cornadis, au dessus de l’aire d’exercice ou des stalles, les ventilateurs brumisateurs favorisent ainsi les déplacements et l’ingestion d’aliments, en conservant la fraîcheur des rations. Sébastien Surreau, gérant de la Société du même nom qui en a assuré la commercialisation, est encore étonné du résultat obtenu : «avant, on était plus habitués à voir des bêtes qui tiraient la langue en période de canicule comme on connait actuellement et aujourd’hui, elles sont allongées dans le couloir de ventilation, sereines, comme en extase !»
Un impératif à respecter : «avant l’installation, il faut bien mesurer et prendre en compte le système de flux d’air existant, par rapport au débit dont les animaux ont besoin».
Création d’un micro brouillard
Le système, géré par deux automates est relativement simple, explique Jean-Charles Berger, technicien de la société qui a installé les ventilateurs chez Denis Tarteret : «vous réglez une température de départ, une autre d’arrivée et le ventilateur, en fonction de la sonde de température va monter tout seul en régime. Plus il va faire chaud, plus vite il tournera et plus il brassera d’air, accélérant ainsi le flux d’air et provoquant une sensation de rafraîchissement». L’usage de ventilateurs fait abaisser la température ressentie de
4 à 5°. Cumulé à un système de brumisation, ce sont plus de 10° perdus au final. Chaque ventilateur crée un flux en cône d’une largeur et d’une longueur de 17 m, dans lequel une couronne de 8 buses, alimentées par une pompe haute pression pulvérise directement de l’eau à 60 bar. Les fines gouttelettes s’évaporent rapidement, provoquant un brouillard qui abaisser la température ressentie. L’important, souligne le technicien, «est de ne surtout pas mouiller les vaches, sinon, on refait une couverture chauffante supplémentaire, créant un stress thermique pouvant conduire à la mort de l’animal». Outre la création d’un environnement optimal, le système permet aussi de diminuer les nuisances olfactives, les vapeurs d’ammoniaque ou l’abattement des poussières : le micro-brouillard ainsi formé, permettant d’alourdir par l’humidité ambiante les poussières et de les faire retomber au sol.
Tous les types de bâtiments peuvent être équipés de la sorte, selon Jean-Charles Berger : «en fait, plus le bâtiment est bas, plus il est confiné et plus l’effet de la ventilation se fera ressentir». Près d’un an après l’installation des premiers ventilateurs-brumisateurs, Denis Tarteret ne cache pas sa satisfaction : «dès que le bien-être est là, tout en découle : ça améliore la performance, les animaux mangent mieux, plus régulièrement, ils sont plus calmes, ne manifestent pas d’essoufflement, ça se passe beaucoup mieux. Il faut savoir que le seuil optimum de température pour un bovin, est au maximum de 20 °. Un jour comme aujourd’hui, on pouvait parfois monter sous le bâtiment à 40 ° !» Avec l’avantage supplémentaire de supprimer une bonne partie des mouches et autres insectes présents : «j’affirme qu’un animal est mieux dans le bâtiment qu’à l’air libre, j’en ai fait l’expérience. Il suffit de regarder les animaux dehors, chercher de l’ombre comme en ce moment, ou à se débarrasser de mouches, sans savoir où se mettre, obligées le plus souvent, de se déplacer sous le soleil pour s’abreuver».