Soréal
Une certification frôlant l’excellence
Le site jovinien du fabricant de nutrition animale Soreal, engagé comme les autres usines du groupe dans une démarche de traçabilité et de référentiels vient de passer son grand oral annuel, avec à la clé un taux de réussite exceptionnel.
Suite aux différentes crises sanitaires ayant touché le monde de l’élevage ces vingt dernières années, à l’image de celle de «la vache folle», de nouveaux dispositifs sont apparus, imposant une traçabilité et une hygiène absolues aux différents secteurs de la filière.
Acteur majeur de la nutrition animale en Bourgogne et en Rhône-Alpes, le groupe Soreal (Société Régionale d’Alimentation), est engagé depuis plusieurs années dans une démarche de reconnaissance au «Guide de bonnes pratiques de la fabrication d’aliments composés pour animaux». Un référentiel national qui transpose la réglementation européenne dite «paquet hygiène», en garantissant la sécurité et la qualité des aliments pour animaux ainsi que leur traçabilité. Les usines du groupe viennent ainsi de passer avec succès leur grand oral annuel, portant sur près de 200 points de contrôle, avec pour le site de production installé à Joigny, un score inédit de réussite à 99,6%, le propulsant à des niveaux jamais atteints dans la profession.
Des matières premières locales
Connu également sous le nom d’usine Jacques-Cœur, qui en fut sa marque commerciale plusieurs années, le site de fabrication d’alimentation animale, implanté à la sortie de Joigny, compte quatre lignes de production, dédiées par espèce, afin d’éviter toute contamination croisée. On y fabrique à l’année plus de 70 000 tonnes d’aliments pour animaux, en majorité sous forme de granulés, de différents calibres selon les animaux à qui ils sont destinés. Pour Sylvain Baudry, directeur industriel et logistique du groupe Soreal : «il faut considérer les animaux d’élevage comme des athlètes de haut niveau, le rôle de l’éleveur étant de leur apporter le bon aliment, les bons compléments, comme on pourrait le faire avec un sportif, à partir de formules crées par notre ingénieur agronome, adaptables selon les cahiers des charges imposés et les différents stades de progression des animaux». Plus de 800 formules de base sont ainsi créées sur le site de Joigny, modulables en fonction parfois des récoltes, comme cette année avec la baisse de rendement des maïs : « nous allons développer au fur et à mesure des besoins, une gamme particulière pour compenser cette baisse, en recherchant le type de matières premières susceptibles d’apporter les mêmes éléments nutritifs. En veillant à la notion de coût, car il n’est pas envisageable de fabriquer des aliments que nos éleveurs ne pourraient pas se payer». Plus de 80% des matières premières destinées à la fabrication sont locales, à l’image des céréales achetées par l’intermédiaire de Cerevia, auprès des coopératives régionales actionnaires du groupe, comme 110 Bourgogne et Dijon Céréales, ou des tourteaux de colza en provenance du Mériot. Le process de fabrication est relativement simple et ne nécessite pas de transformation importante : céréales et tourteaux sont broyés et mélangés sous vapeur, en y ajoutant de l’huile pour faire le liant, ainsi que des oligo éléments si nécessaires, afin d’obtenir une pâte qui sera ensuite pressée et calibrée en fonction de la destination finale des granulés, avant d’être séchée et expédiée. Le dispositif étant complété par 1 ligne d’ensachage permettant une livraison en sacs de 10 ou 25 kg, ainsi que du vrac.
Un référentiel avec 200 points de contrôle
Le référentiel mis en place en 2010 reprend en partie le dispositif de la norme Iso, mais de manière plus opérationnelle : «nous sommes partis d’un principe simple qui dit que «celui qui fait, c’est celui qui sait», inspiré de la méthode Kaisen». Un mode de pensée plus qu’une méthode, s’appuyant sur de l’amélioration continue, sans gros investissements particuliers et qui repose sur l’implication de l’ensemble des acteurs, à tous les stades de fabrication. Chaque chef d’équipe présent à Joigny, est ainsi pilote de la qualité de ses process, précise Sylvain Baudry : «de toute façon, nous n’aurions pas eu les moyens de mettre en œuvre un système de qualité en parallèle de notre système de fonctionnement. Ce guide, c’est vraiment l’ossature de notre management, il nous permet d’affuter en continu nos process, d’être plus performant, avec à la clé, plus de rentabilité».
L’enjeu pour Soreal est d’autant plus important, que les règles de contrôles appliquées à la nutrition animale sont sensiblement les mêmes que pour l’alimentation humaine : «dans le cadre de la règle de la «fourche à la fourchette», nous sommes un maillon à part entière, puisqu’au final, nous allons nourrir les animaux, qui à leur tour, nourriront les hommes». La certification obtenue passe par 200 points de contrôle répartis sur toute la chaîne, dont 135 points d’exigence et 65 recommandations. Avec au final cette année, pour l’usine de Joigny, ce score historique de 99,6% de réussite, obtenu grâce à l’implication de tous.
Acteur majeur de la nutrition animale en Bourgogne et en Rhône-Alpes, le groupe Soreal (Société Régionale d’Alimentation), est engagé depuis plusieurs années dans une démarche de reconnaissance au «Guide de bonnes pratiques de la fabrication d’aliments composés pour animaux». Un référentiel national qui transpose la réglementation européenne dite «paquet hygiène», en garantissant la sécurité et la qualité des aliments pour animaux ainsi que leur traçabilité. Les usines du groupe viennent ainsi de passer avec succès leur grand oral annuel, portant sur près de 200 points de contrôle, avec pour le site de production installé à Joigny, un score inédit de réussite à 99,6%, le propulsant à des niveaux jamais atteints dans la profession.
Des matières premières locales
Connu également sous le nom d’usine Jacques-Cœur, qui en fut sa marque commerciale plusieurs années, le site de fabrication d’alimentation animale, implanté à la sortie de Joigny, compte quatre lignes de production, dédiées par espèce, afin d’éviter toute contamination croisée. On y fabrique à l’année plus de 70 000 tonnes d’aliments pour animaux, en majorité sous forme de granulés, de différents calibres selon les animaux à qui ils sont destinés. Pour Sylvain Baudry, directeur industriel et logistique du groupe Soreal : «il faut considérer les animaux d’élevage comme des athlètes de haut niveau, le rôle de l’éleveur étant de leur apporter le bon aliment, les bons compléments, comme on pourrait le faire avec un sportif, à partir de formules crées par notre ingénieur agronome, adaptables selon les cahiers des charges imposés et les différents stades de progression des animaux». Plus de 800 formules de base sont ainsi créées sur le site de Joigny, modulables en fonction parfois des récoltes, comme cette année avec la baisse de rendement des maïs : « nous allons développer au fur et à mesure des besoins, une gamme particulière pour compenser cette baisse, en recherchant le type de matières premières susceptibles d’apporter les mêmes éléments nutritifs. En veillant à la notion de coût, car il n’est pas envisageable de fabriquer des aliments que nos éleveurs ne pourraient pas se payer». Plus de 80% des matières premières destinées à la fabrication sont locales, à l’image des céréales achetées par l’intermédiaire de Cerevia, auprès des coopératives régionales actionnaires du groupe, comme 110 Bourgogne et Dijon Céréales, ou des tourteaux de colza en provenance du Mériot. Le process de fabrication est relativement simple et ne nécessite pas de transformation importante : céréales et tourteaux sont broyés et mélangés sous vapeur, en y ajoutant de l’huile pour faire le liant, ainsi que des oligo éléments si nécessaires, afin d’obtenir une pâte qui sera ensuite pressée et calibrée en fonction de la destination finale des granulés, avant d’être séchée et expédiée. Le dispositif étant complété par 1 ligne d’ensachage permettant une livraison en sacs de 10 ou 25 kg, ainsi que du vrac.
Un référentiel avec 200 points de contrôle
Le référentiel mis en place en 2010 reprend en partie le dispositif de la norme Iso, mais de manière plus opérationnelle : «nous sommes partis d’un principe simple qui dit que «celui qui fait, c’est celui qui sait», inspiré de la méthode Kaisen». Un mode de pensée plus qu’une méthode, s’appuyant sur de l’amélioration continue, sans gros investissements particuliers et qui repose sur l’implication de l’ensemble des acteurs, à tous les stades de fabrication. Chaque chef d’équipe présent à Joigny, est ainsi pilote de la qualité de ses process, précise Sylvain Baudry : «de toute façon, nous n’aurions pas eu les moyens de mettre en œuvre un système de qualité en parallèle de notre système de fonctionnement. Ce guide, c’est vraiment l’ossature de notre management, il nous permet d’affuter en continu nos process, d’être plus performant, avec à la clé, plus de rentabilité».
L’enjeu pour Soreal est d’autant plus important, que les règles de contrôles appliquées à la nutrition animale sont sensiblement les mêmes que pour l’alimentation humaine : «dans le cadre de la règle de la «fourche à la fourchette», nous sommes un maillon à part entière, puisqu’au final, nous allons nourrir les animaux, qui à leur tour, nourriront les hommes». La certification obtenue passe par 200 points de contrôle répartis sur toute la chaîne, dont 135 points d’exigence et 65 recommandations. Avec au final cette année, pour l’usine de Joigny, ce score historique de 99,6% de réussite, obtenu grâce à l’implication de tous.