Volaille
Une canardière inaugurée vers Arnay-le-Duc
Le Gaec Develle, à Saussey, vient de se lancer dans un élevage de canards de Barbarie.

Des discussions anodines peuvent parfois déboucher sur la réalisation de beaux projets. Il y a près d’un an et demi, Hubert Develle, exploitant agricole dans le petit village de Saussey, échangeait avec Romaric Verne, technicien bovin aux Établissements Sirugue. Samedi 5 août, le producteur Côte-d’orien inaugurait sa canardière de 1 000 m2 destinée à recevoir des lots de 14 999 animaux. «Tout est parti de cet échange qui, au départ, ne concernait que mes vaches !» se rappelle Hubert Develle, qui recherchait une piste de diversification pour son exploitation de polyculture-élevage, comptant notamment 230 bovins allaitants (140 Limousines, 60 Charolaises et 30 Parthenaises). «À l’époque, les Établissements Sirugue m’informaient qu’ils recherchaient des bâtiments pour la volaille. J’ai évoqué par hasard les canards et ces derniers faisaient partie des demandes. À partir de là, j’ai commencé d’étudier sérieusement cette piste».
Les canards sont arrivés hier
Hubert Develle, accompagné de son épouse et de leur fils, est allé visiter plusieurs élevages de canards et l’abattoir situé à Trambly en Saône-et-Loire, département dans lequel les Établissements Sirugue travaillent déjà avec plusieurs éleveurs de canards. Séduit par cette production en expansion, Hubert Develle s’est rapidement lancé dans le projet avec la construction d’un bâtiment spécifique, terminé ces derniers jours. Ses premiers canards blancs de Barbarie sont normalement arrivés hier, jeudi 10 août, à Saussey, pour un durée de 75 jours. Une semaine de lavage et une durée identique dédiée au vide sanitaire précéderont l’arrivée du prochain lot d’animaux.
«J’ai préféré les canards aux poulets de par leur robustesse» confie Hubert Develle, qui espère tirer environ un Smic mensuel de l’opération.
Des caillebotis comme les bovins
Le bâtiment est équipé de caillebotis et d’une fosse pour évacuer les excréments. «Il existait l’option litière accumulée à base de copeaux, mais celle-ci engendrait de mettre de la litière tous les jours. Ce qui aurait considérablement augmenté le nombre d’heures de travail» signale l’éleveur, qui possède déjà une stabulation logettes caillebotis pour son troupeau bovin. Cette installation qui ne nécessite aucun apport de paille avait d’ailleurs fait l’objet d’une visite lors des journées bâtiments de la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or il y a deux ans. En comptant «une semaine de Kärcher», cette canardière nécessitera une moyenne de trois heures de travail au quotidien au Gaec Develle. «Hormis les coup de bourre liés au lavage, le travail se résumera principalement à de la surveillance puisque tout est automatisé» ajoute l’exploitant.Pour tout renseignement, contacter les Établissements Sirugue au 03 80 48 18 28.
Les canards sont arrivés hier
Hubert Develle, accompagné de son épouse et de leur fils, est allé visiter plusieurs élevages de canards et l’abattoir situé à Trambly en Saône-et-Loire, département dans lequel les Établissements Sirugue travaillent déjà avec plusieurs éleveurs de canards. Séduit par cette production en expansion, Hubert Develle s’est rapidement lancé dans le projet avec la construction d’un bâtiment spécifique, terminé ces derniers jours. Ses premiers canards blancs de Barbarie sont normalement arrivés hier, jeudi 10 août, à Saussey, pour un durée de 75 jours. Une semaine de lavage et une durée identique dédiée au vide sanitaire précéderont l’arrivée du prochain lot d’animaux.
«J’ai préféré les canards aux poulets de par leur robustesse» confie Hubert Develle, qui espère tirer environ un Smic mensuel de l’opération.
Des caillebotis comme les bovins
Le bâtiment est équipé de caillebotis et d’une fosse pour évacuer les excréments. «Il existait l’option litière accumulée à base de copeaux, mais celle-ci engendrait de mettre de la litière tous les jours. Ce qui aurait considérablement augmenté le nombre d’heures de travail» signale l’éleveur, qui possède déjà une stabulation logettes caillebotis pour son troupeau bovin. Cette installation qui ne nécessite aucun apport de paille avait d’ailleurs fait l’objet d’une visite lors des journées bâtiments de la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or il y a deux ans. En comptant «une semaine de Kärcher», cette canardière nécessitera une moyenne de trois heures de travail au quotidien au Gaec Develle. «Hormis les coup de bourre liés au lavage, le travail se résumera principalement à de la surveillance puisque tout est automatisé» ajoute l’exploitant.Pour tout renseignement, contacter les Établissements Sirugue au 03 80 48 18 28.