Moissons
Une campagne à moutarde
La récolte de graines de moutarde est satisfaisante et devrait terminer aux alentours de 22 q/ha.

Oh la bonne année. Les cultures de moutarde ont livré de beaux tonnages ces dernières semaines avec des rendements parfois inédits. Il restait encore 10% des champs à moissonner la semaine dernière, mais 2017 s’apparentait déjà à une année record pour la culture de moutarde. «Si l’on s’en tient aux rendements, il s’agira sans doute de la meilleure campagne depuis vingt-cinq ans» signalait Jérôme Gervais le 24 juillet. Le technicien à la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or avait lui-même annoncé des résultats exceptionnels lors de la dernière assemblée générale de l’AGPMB. De fortes chaleurs se sont manifestées depuis cette réunion de début juin, engendrant des baisses de rendement de trois à quatre quintaux à l’hectare, «mais le résultat final restera quoiqu’il arrive convaincant, en comparaison aux 16,5 q/ha de moyenne des cinq dernières années» poursuit le conseiller.
Jusqu’à 36q/ha
La moyenne finale enregistrée par l’AGPMB, vraisemblablement proche de 22q/ha, cache d’importantes disparités. «Les moyennes s’échelonnent de 12 à 36 q/ha» souligne Jérôme Gervais, précisant que le meilleur rendement a été atteint dans une parcelle de Saône-et-Loire. La plaine dijonnaise n’est pas en reste et affiche de très bons résultats en dépassant plusieurs fois la barre des 30q/ha. «Dans le passé, seul un champ avait obtenu ce type de rendement, c’était en 2002. Cette année, nous avons plusieurs tonnages de ce type» poursuit le technicien. La moyenne aurait pu être encore plus élevée si un orage de grêle ne s’était pas manifesté début juillet, comme le relaye Jérôme Gervais: «environ 600 hectares de moutarde ont grêlé, avec des dégâts allant de 50 à 100%. L’orage est parti de Brazey-en-Plaine et est allé jusqu’à Mirebeau-sur-Bèze, en passant par le canton de Genlis qui compte à lui seul compte 25% des cultures de moutarde, et où les terres ont le plus gros potentiel». La moyenne des plateaux s’échelonne pour sa part de 12 à 18 q/ha : des résultats «en lien» avec leur potentiel et des dégâts non négligeables dus au gel, aux insectes et au sec.
Incertitude de taille
La quantité de la récolte est une chose, la qualité en est une autre. «La demande des industriels va être largement comblée d’un point de vue quantitatif» assure Jérôme Gervais, «maintenant, la grande interrogation concerne la qualité : un taux de protéines relativement important est nécessaire pour obtenir une pâte de moutarde épaisse et consistante. Mais généralement, plus le rendement est important et moins on a de protéines... Nous recevrons les résultats incessamment sous peu». La commande des industriels est déjà connue pour la campagne 2018 : celle-ci passera de 9 100 à 9 300 tonnes de graines. Pour rappel, 6 000 hectares avaient été consacrés cette année à la moutarde, pour un total de 292 producteurs.
Jusqu’à 36q/ha
La moyenne finale enregistrée par l’AGPMB, vraisemblablement proche de 22q/ha, cache d’importantes disparités. «Les moyennes s’échelonnent de 12 à 36 q/ha» souligne Jérôme Gervais, précisant que le meilleur rendement a été atteint dans une parcelle de Saône-et-Loire. La plaine dijonnaise n’est pas en reste et affiche de très bons résultats en dépassant plusieurs fois la barre des 30q/ha. «Dans le passé, seul un champ avait obtenu ce type de rendement, c’était en 2002. Cette année, nous avons plusieurs tonnages de ce type» poursuit le technicien. La moyenne aurait pu être encore plus élevée si un orage de grêle ne s’était pas manifesté début juillet, comme le relaye Jérôme Gervais: «environ 600 hectares de moutarde ont grêlé, avec des dégâts allant de 50 à 100%. L’orage est parti de Brazey-en-Plaine et est allé jusqu’à Mirebeau-sur-Bèze, en passant par le canton de Genlis qui compte à lui seul compte 25% des cultures de moutarde, et où les terres ont le plus gros potentiel». La moyenne des plateaux s’échelonne pour sa part de 12 à 18 q/ha : des résultats «en lien» avec leur potentiel et des dégâts non négligeables dus au gel, aux insectes et au sec.
Incertitude de taille
La quantité de la récolte est une chose, la qualité en est une autre. «La demande des industriels va être largement comblée d’un point de vue quantitatif» assure Jérôme Gervais, «maintenant, la grande interrogation concerne la qualité : un taux de protéines relativement important est nécessaire pour obtenir une pâte de moutarde épaisse et consistante. Mais généralement, plus le rendement est important et moins on a de protéines... Nous recevrons les résultats incessamment sous peu». La commande des industriels est déjà connue pour la campagne 2018 : celle-ci passera de 9 100 à 9 300 tonnes de graines. Pour rappel, 6 000 hectares avaient été consacrés cette année à la moutarde, pour un total de 292 producteurs.