Bâtiments
Une bonne ventilation pour des vaches plus productives
Les normes de ventilation sont remises à plat du fait de l’évolution du climat, l’agrandissement des troupeaux laitiers, le recul du pâturage...

Les ouvertures modulables apportent des solutions en phase avec l
«Gagner de l’argent c’est avant tout éviter d’en perdre: en réussissant à produire du lait de qualité tout au long de l’année sans subir de brutales baisses de production, en ayant un taux élevé de réussite des inséminations des vaches laitières, en produisant des génisses en bonne santé pour envisager une carrière longue et productive, en ne perdant pas de vaches ou de génisses ou encore en n’ayant pas à engager des frais vétérinaires élevés », commente Jacques Capdeville de l’Institut de l’élevage lors d’une conférence donnée au Space à Rennes.»
Les périodes très chaudes, voire de canicule, un logement inadapté des génisses peut générer de très fortes pertes de revenu en élevage laitier. Les bâtiments d’élevage sont encore principalement conçus pour offrir un abri en période hivernale. Or, le contexte change et avec lui les préconisations. L’agrandissement des troupeaux s’accompagne de constructions de bâtiments de plus en plus larges et donc difficiles à ventiler correctement. Les animaux sortent de moins en moins, voire plus du tout. En été, la température dans les stabulations peut très vite dépasser le seuil d’inconfort pour les vaches à savoir, 24 à 25 °C quand le taux d’humidité est élevé. «Le bâtiment de demain doit ainsi être capable, par le biais d’une ventilation adaptée, d’offrir un confort et un bien-être climatique aux vaches, toute l’année».
Ouvrir davantage les bâtiments
Pour assurer le bien-être des vaches et réduire les pertes de production laitière lorsque la température de l’air est élevée, «il est important de limiter tout ce qui peut aggraver la perception de chaleur, d’accentuer tout ce qui diminue la température perçue et d’essayer de faire baisser la température de l’air, au moins de façon localisée. Aussi, plusieurs actions sont à combiner», poursuit l’ingénieur. En neuf, la conception doit prévoir de protéger les vaches contre les gros courants d’air et de leur apporter assez de lumière l’hiver. Alors qu’en été, il faudrait un parasol avec un peu de courant d’air qui évite l’ensoleillement direct sur les aires de vie des vaches, réduit le rayonnement de la toiture et des parois et favorise une circulation naturelle de l’air à vitesse élevée quand il fait très chaud. «Pour gérer cette contradiction, l’isolation des toitures et la pose de bardages amovibles offrent des solutions pertinentes».
Pour l’existant, deux possibilités: abaisser la température perçue par les vaches en provoquant des courants d’air rapides par ventilation mécanique ou abaisser la température réelle de façon localisée.
Des solutions à combiner
L’ensoleillement direct peut être réduit en n’utilisant pas ou peu de translucides en toiture. «Il faut penser à éloigner l’aire de couchage des zones éclairées par le soleil. Il est possible d’avoir recours à un dôme central éclairant de faible largeur et ventilé». La diminution du rayonnement des parois s’obtient en isolant la toiture, en évitant le béton banché ou les agglomérés de ciment sur les murs exposés (Sud, Sud-Ouest et Ouest) et si cela est réalisable, en préférant des bardages de couleur claire.
Deux familles de solutions existent pour abaisser la température perçue par la vache : les ventilateurs à flux horizontal et les brasseurs. Chacun a ses avantages et inconvénients. De son côté, la brumisation peut réduire la température réelle mais attention à ne pas augmenter l’humidité du bâtiment. Les conditions les plus dangereuses pour la vache étant, température forte conjuguée à humidité élevée.
«On dispose de solutions techniques qu’il faut combiner. D’autres sont en devenir telles que le douchage des vaches associé à la ventilation dynamique ou encore le concept de matelas de logettes refroidis».
Les périodes très chaudes, voire de canicule, un logement inadapté des génisses peut générer de très fortes pertes de revenu en élevage laitier. Les bâtiments d’élevage sont encore principalement conçus pour offrir un abri en période hivernale. Or, le contexte change et avec lui les préconisations. L’agrandissement des troupeaux s’accompagne de constructions de bâtiments de plus en plus larges et donc difficiles à ventiler correctement. Les animaux sortent de moins en moins, voire plus du tout. En été, la température dans les stabulations peut très vite dépasser le seuil d’inconfort pour les vaches à savoir, 24 à 25 °C quand le taux d’humidité est élevé. «Le bâtiment de demain doit ainsi être capable, par le biais d’une ventilation adaptée, d’offrir un confort et un bien-être climatique aux vaches, toute l’année».
Ouvrir davantage les bâtiments
Pour assurer le bien-être des vaches et réduire les pertes de production laitière lorsque la température de l’air est élevée, «il est important de limiter tout ce qui peut aggraver la perception de chaleur, d’accentuer tout ce qui diminue la température perçue et d’essayer de faire baisser la température de l’air, au moins de façon localisée. Aussi, plusieurs actions sont à combiner», poursuit l’ingénieur. En neuf, la conception doit prévoir de protéger les vaches contre les gros courants d’air et de leur apporter assez de lumière l’hiver. Alors qu’en été, il faudrait un parasol avec un peu de courant d’air qui évite l’ensoleillement direct sur les aires de vie des vaches, réduit le rayonnement de la toiture et des parois et favorise une circulation naturelle de l’air à vitesse élevée quand il fait très chaud. «Pour gérer cette contradiction, l’isolation des toitures et la pose de bardages amovibles offrent des solutions pertinentes».
Pour l’existant, deux possibilités: abaisser la température perçue par les vaches en provoquant des courants d’air rapides par ventilation mécanique ou abaisser la température réelle de façon localisée.
Des solutions à combiner
L’ensoleillement direct peut être réduit en n’utilisant pas ou peu de translucides en toiture. «Il faut penser à éloigner l’aire de couchage des zones éclairées par le soleil. Il est possible d’avoir recours à un dôme central éclairant de faible largeur et ventilé». La diminution du rayonnement des parois s’obtient en isolant la toiture, en évitant le béton banché ou les agglomérés de ciment sur les murs exposés (Sud, Sud-Ouest et Ouest) et si cela est réalisable, en préférant des bardages de couleur claire.
Deux familles de solutions existent pour abaisser la température perçue par la vache : les ventilateurs à flux horizontal et les brasseurs. Chacun a ses avantages et inconvénients. De son côté, la brumisation peut réduire la température réelle mais attention à ne pas augmenter l’humidité du bâtiment. Les conditions les plus dangereuses pour la vache étant, température forte conjuguée à humidité élevée.
«On dispose de solutions techniques qu’il faut combiner. D’autres sont en devenir telles que le douchage des vaches associé à la ventilation dynamique ou encore le concept de matelas de logettes refroidis».