Récolte colza 2014
Une bonne année dans l’ensemble
La réunion du Comité Technique 89 a permis aux organismes stockeurs du département de faire un point sur les résultats variétaux colza de la récolte 2014, à partir d’une petite dizaine d’essais locaux et limitrophes à l’Yonne

Louis-Marie Allard, ingénieur régional du Cetiom, a présenté un bilan de campagne sur l’année écoulée.
Si courant août dernier, les conditions météorologiques ont dans l’ensemble été favorables à une bonne implantation du colza, en particulier pour les semis antérieurs au 23 août, il n’en a pas été de même dans tous les secteurs : le nord du département ainsi que les plateaux ont connu quelques retards dans le développement des colzas, dus notamment à un début septembre sec et des températures minimales plus fraîches qu’à l’accoutumée. L’effet date de semis est important, alors que certains se demandent s’il faut réguler les colzas trop développés pour la saison, d’autres s’interrogeant sur le fait qu’il faille retourner la parcelle et implanter une autre culture.
Pendant l’automne doux et arrosé, limaces et altises ont parfois pu conduire au retournement des parcelles les moins développées. Les limaces resteront bien présentes tout l’automne. Les pucerons verts sont quant à eux aux abonnés absents. Les parcelles hydromorphes soufrent d’asphyxie racinaire, le climat est également favorable à la hernie dans certains secteurs concernés.
[INTER]De la germination sur pieds[inter]
Le charançon du bourgeon arrivé en avance cette année (fin septembre) connaît un pic de vol entre le 15 et le 30 octobre mais il est bien maîtrisé. L’hiver étant peu marqué les colzas continuent de pousser, l’arrêt de végétation est bref voire absent. Les sanves et les ravenelles ne gèlent pas et les conditions météo gênent l’application de certains herbicides spécifiques de type Callisto ou Cent 7. D’autres adventices se font particulièrement remarquer comme les coquelicots, les laiterons, les chardons-maries et les folles avoines.
En sortie d’hiver, les premiers pucerons cendrés sont observés de bonne heure et seront très présents jusqu’à la maturité de façon variables, occasionnant parfois des pertes de rendement. Les pressions des autres ravageurs et des maladies sont très faibles : peu de dégâts de charançon de la tige, absence de méligèthes, peu de sclérotinia et pas d’oïdium. La cylindrosporiose, absente depuis des années fait localement son apparition dans les limons froids de Puisaye-Gâtinais mais sans grand dommage. Les colzas fleurissent tôt et longtemps avec un ensoleillement et des températures favorables, les siliques sont nombreuses et le nombre de grains élevé. A noter la présence de nombreuses larves de ravageurs dans les tiges de colza avant la récolte (baris notamment) dont la nuisibilité est difficile à mesurer.
Les rendements sont plutôt bons, même si pluie et grêle ont pu entraîner des pertes. La pluviométrie excessive de début juillet sur des colzas à maturité est favorable à la germination sur pieds (les grains germent dans les siliques). Les agriculteurs qui auraient semé des lignées pour faire leur semence doivent vérifier qu’il n’y a pas eu de germination. Les autres conséquences de ce phénomène sont une baisse de la quantité d’huile, une potentielle augmentation de l’acidité lors du stockage et une éventuelle coloration verte de l’huile produite
[INTER]Pas de destruction dans les parcelles avant le 15 août[inter]
Au 23 juillet, tous les colzas ne sont pas encore coupés. Les rendements moyens sont à l’heure actuelle compris entre 30 q/ha pour les terres superficielles des plateaux de Bourgogne à plus de 40 q/ha pour les terres profondes avec quelques parcelles qui dépassent les 50 q/ha. Les parcelles où l’enherbement n’a pas été maîtrisé peuvent perdre jusqu’à 20 q/ha.
Le nombre d’essais exploitable cette année est réduit du fait de problèmes à l’implantation rendant certains essais inexploitables ou ayant conduit à leur retournement.
De plus, pour les essais utilisés dans la synthèse, les résultats ne sont pas toujours précis (coefficient de variation proche de 5%). Par conséquent il faut être prudent avec les résultats de la synthèse variétale et la compléter par les résultats de la synthèse pluriannuelle lorsque c’est possible.
Cette année encore les hybrides dominent avec en tête de la synthèse : Diffusion, DK Explicit et DK Exstorm et pour les variétés plus récentes : Attletick et DK Exprit.
Attention ! Le 5ème programme de la Directive nitrates est en application. Nous vous rappelons que vous devez laisser les repousses de colza sur vos parcelles pendant au moins un mois et qu’il vous est interdit de les détruire avant le 15 août. Les deux mesures sont cumulables, c’est-à-dire que pour un colza récolté le 23 juillet, les repousses doivent être maintenues jusqu’au 23 août (un mois)
Pensez à enregistrer les interventions réalisées sur vos parcelles pour la gestion de l’interculture.
Pendant l’automne doux et arrosé, limaces et altises ont parfois pu conduire au retournement des parcelles les moins développées. Les limaces resteront bien présentes tout l’automne. Les pucerons verts sont quant à eux aux abonnés absents. Les parcelles hydromorphes soufrent d’asphyxie racinaire, le climat est également favorable à la hernie dans certains secteurs concernés.
[INTER]De la germination sur pieds[inter]
Le charançon du bourgeon arrivé en avance cette année (fin septembre) connaît un pic de vol entre le 15 et le 30 octobre mais il est bien maîtrisé. L’hiver étant peu marqué les colzas continuent de pousser, l’arrêt de végétation est bref voire absent. Les sanves et les ravenelles ne gèlent pas et les conditions météo gênent l’application de certains herbicides spécifiques de type Callisto ou Cent 7. D’autres adventices se font particulièrement remarquer comme les coquelicots, les laiterons, les chardons-maries et les folles avoines.
En sortie d’hiver, les premiers pucerons cendrés sont observés de bonne heure et seront très présents jusqu’à la maturité de façon variables, occasionnant parfois des pertes de rendement. Les pressions des autres ravageurs et des maladies sont très faibles : peu de dégâts de charançon de la tige, absence de méligèthes, peu de sclérotinia et pas d’oïdium. La cylindrosporiose, absente depuis des années fait localement son apparition dans les limons froids de Puisaye-Gâtinais mais sans grand dommage. Les colzas fleurissent tôt et longtemps avec un ensoleillement et des températures favorables, les siliques sont nombreuses et le nombre de grains élevé. A noter la présence de nombreuses larves de ravageurs dans les tiges de colza avant la récolte (baris notamment) dont la nuisibilité est difficile à mesurer.
Les rendements sont plutôt bons, même si pluie et grêle ont pu entraîner des pertes. La pluviométrie excessive de début juillet sur des colzas à maturité est favorable à la germination sur pieds (les grains germent dans les siliques). Les agriculteurs qui auraient semé des lignées pour faire leur semence doivent vérifier qu’il n’y a pas eu de germination. Les autres conséquences de ce phénomène sont une baisse de la quantité d’huile, une potentielle augmentation de l’acidité lors du stockage et une éventuelle coloration verte de l’huile produite
[INTER]Pas de destruction dans les parcelles avant le 15 août[inter]
Au 23 juillet, tous les colzas ne sont pas encore coupés. Les rendements moyens sont à l’heure actuelle compris entre 30 q/ha pour les terres superficielles des plateaux de Bourgogne à plus de 40 q/ha pour les terres profondes avec quelques parcelles qui dépassent les 50 q/ha. Les parcelles où l’enherbement n’a pas été maîtrisé peuvent perdre jusqu’à 20 q/ha.
Le nombre d’essais exploitable cette année est réduit du fait de problèmes à l’implantation rendant certains essais inexploitables ou ayant conduit à leur retournement.
De plus, pour les essais utilisés dans la synthèse, les résultats ne sont pas toujours précis (coefficient de variation proche de 5%). Par conséquent il faut être prudent avec les résultats de la synthèse variétale et la compléter par les résultats de la synthèse pluriannuelle lorsque c’est possible.
Cette année encore les hybrides dominent avec en tête de la synthèse : Diffusion, DK Explicit et DK Exstorm et pour les variétés plus récentes : Attletick et DK Exprit.
Attention ! Le 5ème programme de la Directive nitrates est en application. Nous vous rappelons que vous devez laisser les repousses de colza sur vos parcelles pendant au moins un mois et qu’il vous est interdit de les détruire avant le 15 août. Les deux mesures sont cumulables, c’est-à-dire que pour un colza récolté le 23 juillet, les repousses doivent être maintenues jusqu’au 23 août (un mois)
Pensez à enregistrer les interventions réalisées sur vos parcelles pour la gestion de l’interculture.