Région beaunoise
Une belle moisson, sauf en orge
Un agriculteur du village de Meursanges dresse un bilan positif de ses récoltes.

Georges Bailly fauchait sa dernière parcelle de colza la semaine dernière aux alentours de Beaune. L’exploitant agricole basé à Meursanges terminait la moisson sur une bonne note, dans un champ qui dépassait légèrement les 40 q/ha. « Ce sera vraisemblablement la moyenne des colzas cette année. Cela est satisfaisant, nous étions à peine à 35 q/ha l’an passé », souligne le Côte-d’orien, doublement épargné par les problèmes de levée et par les attaques de grosses altises sur ses 36 ha de culture, « il est vrai que la situation n’a rien à voir avec d’autres secteurs du département. Nous avons eu de la chance d’avoir des pluies aux bons moments. Pour la non-présence d’insectes, je ne sais pas combien de temps cela durera, il faut croiser les doigts. Pour l’heure, nous continuons sur un schéma classique, avec un semis effectué fin août début septembre. Il faudra sans doute semer plus tôt à l’avenir ».
Joli score du blé
Ce rendement intéressant du colza fait suite aux très bons résultats des 64 ha de blés de l’exploitation. Les variétés Oregrain, Ionesko et Lipari se sont toutes les trois très bien comportées avec un volume final situé entre 85 et 86 q/ha. « C’est une très belle surprise, nous craignions un impact plus important de la canicule. La qualité est également au rendez-vous, avec des PS variant de 78 à 82 et des protéines allant de 10 à 12,5 », commente Georges Bailly. La paille, vendue à plusieurs éleveurs du secteur, est à créditer d’un très bon résultat elle aussi, avec un rendement approchant 8 t/ha dans plusieurs champs. La mauvaise nouvelle de l’année, il en fallait bien une, vient de l’orge d’hiver récoltée tout début juillet, intégralement en variété Étincel sur 23 ha. « Les rendements dépassent légèrement 70 q/ha mais le poids spécifique est décevant et déclasse une grande partie de la production en mouture. Les bennes font ressortir des résultats entre 59 et 62, alors qu’il faut au moins 64 pour la brasserie », poursuit l’adhérent de Bourgogne du Sud. Georges Bailly cultive également 16 ha de soja et 5 ha de maïs grain : « là, la situation est tout autre et devient préoccupante. Ces deux cultures ont besoin d’un bon coup d’eau, surtout le maïs qui arrive bientôt en floraison ».
Joli score du blé
Ce rendement intéressant du colza fait suite aux très bons résultats des 64 ha de blés de l’exploitation. Les variétés Oregrain, Ionesko et Lipari se sont toutes les trois très bien comportées avec un volume final situé entre 85 et 86 q/ha. « C’est une très belle surprise, nous craignions un impact plus important de la canicule. La qualité est également au rendez-vous, avec des PS variant de 78 à 82 et des protéines allant de 10 à 12,5 », commente Georges Bailly. La paille, vendue à plusieurs éleveurs du secteur, est à créditer d’un très bon résultat elle aussi, avec un rendement approchant 8 t/ha dans plusieurs champs. La mauvaise nouvelle de l’année, il en fallait bien une, vient de l’orge d’hiver récoltée tout début juillet, intégralement en variété Étincel sur 23 ha. « Les rendements dépassent légèrement 70 q/ha mais le poids spécifique est décevant et déclasse une grande partie de la production en mouture. Les bennes font ressortir des résultats entre 59 et 62, alors qu’il faut au moins 64 pour la brasserie », poursuit l’adhérent de Bourgogne du Sud. Georges Bailly cultive également 16 ha de soja et 5 ha de maïs grain : « là, la situation est tout autre et devient préoccupante. Ces deux cultures ont besoin d’un bon coup d’eau, surtout le maïs qui arrive bientôt en floraison ».