Animaux de boucherie
Une belle mobilisation et des surprises
Plusieurs éleveurs n’ayant jamais mis les pieds à Dijon se sont distingués dans la nouvelle version du concours du Bœuf de Pâques, organisée samedi dernier à Pouilly-en-Auxois.
La tenue du premier concours de boucherie de Pouilly-en-Auxois a livré son lot de surprises. A commencer par le Prix Vallée, récompense destinée au meilleur bœuf ou culard charolais du concours, qui a été décerné à un élevage qui n’avait jamais pris part à l’édition dijonnaise. «Nous n’y étions jamais allés. D’habitude, nous nous rendons seulement à Autun et Charolles. Pouilly, c’était notre première fois et on ne s’attendait vraiment pas à ça» commente Charles Guedjou. L’éleveur de La Comelle, dans le canton de Saint-Léger-Sous-Beuvray en Saône-et-Loire, succède au Gaec Loiseau Frères, de Meilly-sur-Rouvres, qui s’était imposé l’an dernier au Parc des Expositions de Dijon. L’élevage côte d’orien se consolera facilement avec ses deux remarquables prix spéciaux (grand prix d’honneur mâle et grand prix de la ville de Pouilly-en-Auxois). Les éleveurs du «21» se sont bien illustrés dans ce concours en remportant six des huit grand prix de la journée.
Le concours ovins a lui aussi permis à des personnes n’ayant pas connu le Bœuf de Pâques de briller. Maxime Chambin, de Veilly près de Bligny-sur-Ouche en fait partie. Cet éleveur double-actif de 30 ans n’était jamais allé au concours de Dijon et s’est laissé tenter par cette édition à seulement quinze minutes de chez lui. Avec ses deux lots de croisées Grivettes, Maxime Chambin repart avec un super prix d’honneur et un prix d’honneur.
Le calendrier en question
Jean-Louis Brazey, président de l’Association pour la promotion des animaux de boucherie de haute qualité, dressait un bilan satisfaisant avec néanmoins un petit bémol, à l’heure de la remise des récompenses. Si ce concours d’un remarquable niveau affichait complet, avec une qualité exceptionnelle d’animaux, le responsable ne cachait pas sa déception de ne pas voir davantage de transactions commerciales (même si 75% des bovins ont trouvé preneur): «Il y avait des acheteurs mais ils n’avaient malheureusement pas assez de commandes. Cela s’est ressenti sur les ventes. Le contexte est très mauvais, la viande baisse et cela nous a mis dedans aujourd’hui... Cette nouvelle date du concours de boucherie, n’est visiblement pas encore dans les mœurs. Des chevillards se sont sans doute trop chargés pour Pâques. Nous avions pourtant calé ce rendez-vous pour les fêtes du mois de mai. A l’avenir, il faut que chacun se mobilise pour que ce concours soit une grande réussite à tous les niveaux».
Terres de Bourgogne était aussi présent à cette manifestation. Un tirage au sort a permis au Gaec Carémentrant de Longecourt les Culêtre (21) et au Gaec du Montceau de Savigny-en-Terre-Plaine (89), de gagner un panier du terroir.
Le concours ovins a lui aussi permis à des personnes n’ayant pas connu le Bœuf de Pâques de briller. Maxime Chambin, de Veilly près de Bligny-sur-Ouche en fait partie. Cet éleveur double-actif de 30 ans n’était jamais allé au concours de Dijon et s’est laissé tenter par cette édition à seulement quinze minutes de chez lui. Avec ses deux lots de croisées Grivettes, Maxime Chambin repart avec un super prix d’honneur et un prix d’honneur.
Le calendrier en question
Jean-Louis Brazey, président de l’Association pour la promotion des animaux de boucherie de haute qualité, dressait un bilan satisfaisant avec néanmoins un petit bémol, à l’heure de la remise des récompenses. Si ce concours d’un remarquable niveau affichait complet, avec une qualité exceptionnelle d’animaux, le responsable ne cachait pas sa déception de ne pas voir davantage de transactions commerciales (même si 75% des bovins ont trouvé preneur): «Il y avait des acheteurs mais ils n’avaient malheureusement pas assez de commandes. Cela s’est ressenti sur les ventes. Le contexte est très mauvais, la viande baisse et cela nous a mis dedans aujourd’hui... Cette nouvelle date du concours de boucherie, n’est visiblement pas encore dans les mœurs. Des chevillards se sont sans doute trop chargés pour Pâques. Nous avions pourtant calé ce rendez-vous pour les fêtes du mois de mai. A l’avenir, il faut que chacun se mobilise pour que ce concours soit une grande réussite à tous les niveaux».
Terres de Bourgogne était aussi présent à cette manifestation. Un tirage au sort a permis au Gaec Carémentrant de Longecourt les Culêtre (21) et au Gaec du Montceau de Savigny-en-Terre-Plaine (89), de gagner un panier du terroir.