Abattoir de Cosne
Une année qui se clôture bien
La Société Anonyme Cosne Abattoir tenait sa 25ème assemblée générale le 3 février dernier à Menetou Ratel, dans le Cher. L’occasion d’évoquer les résultats de l’année et les principales perspectives d’évolution.

Pas de révolution au sein de la société anonyme en charge de la gestion de l’abattoir de Cosne-sur-Loire.
L’exercice 2018 se clôture avec un résultat d’exploitation de 1 308 364 euros contre 1 242 074 euros lors du précédent exercice. Un bon résultat du en partie au volume d’abattage en hausse de 2 %.
Dans le détail 1 743 605 tonnes ont été abattues entre 2017 et 2018. Sans surprise, les gros bovins tirent l’activité vers le haut avec 916 142 tonnes. «Ce tonnage n’est pas suffisant. Pour être à l’aise, il nous faudrait 1 800 tonnes» estime Éric Bertrand, le président de l’abattoir. Pour faire tourner l’abattoir 15 personnes sont embauchées sur les activités abattage, découpe et mise sous vide. L’entreprise qui fête aujourd’hui ses 25 ans mise sur la proximité. C’est en tous les cas le souhait de son dirigeant. «Je pense que la consommation locale ne peut que se développer. Il nous faut pour cela des outils territoriaux qui répondent à ce besoin. Après, le local ne peut se développer qu’avec des porteurs de projets pointus. On ne s’improvise pas dans le circuit court. À Cosne, il va falloir qu’on aille vers des produits plus élaborés de type steak haché, vu la part prépondérante que prend ce produit dans les habitudes de consommation» explique le président.
Pour le moment, pour ce dernier, il ne faut pas se précipiter. «La vocation de l’abattoir c’est d’apporter le service d’abattage. Il faut se concentrer sur ce que l’on sait faire, si nous nous dispersons, ça ne peut pas aller. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas aller au-delà de l’abattage et de la mise sous vide. Mais pour aller au-delà, il nous faut un porteur de projet mais nous l’attendons depuis longtemps». À ce jour, l’abattoir est à la recherche d’un chauffeur livreur de carcasse.
L’exercice 2018 se clôture avec un résultat d’exploitation de 1 308 364 euros contre 1 242 074 euros lors du précédent exercice. Un bon résultat du en partie au volume d’abattage en hausse de 2 %.
Dans le détail 1 743 605 tonnes ont été abattues entre 2017 et 2018. Sans surprise, les gros bovins tirent l’activité vers le haut avec 916 142 tonnes. «Ce tonnage n’est pas suffisant. Pour être à l’aise, il nous faudrait 1 800 tonnes» estime Éric Bertrand, le président de l’abattoir. Pour faire tourner l’abattoir 15 personnes sont embauchées sur les activités abattage, découpe et mise sous vide. L’entreprise qui fête aujourd’hui ses 25 ans mise sur la proximité. C’est en tous les cas le souhait de son dirigeant. «Je pense que la consommation locale ne peut que se développer. Il nous faut pour cela des outils territoriaux qui répondent à ce besoin. Après, le local ne peut se développer qu’avec des porteurs de projets pointus. On ne s’improvise pas dans le circuit court. À Cosne, il va falloir qu’on aille vers des produits plus élaborés de type steak haché, vu la part prépondérante que prend ce produit dans les habitudes de consommation» explique le président.
Pour le moment, pour ce dernier, il ne faut pas se précipiter. «La vocation de l’abattoir c’est d’apporter le service d’abattage. Il faut se concentrer sur ce que l’on sait faire, si nous nous dispersons, ça ne peut pas aller. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas aller au-delà de l’abattage et de la mise sous vide. Mais pour aller au-delà, il nous faut un porteur de projet mais nous l’attendons depuis longtemps». À ce jour, l’abattoir est à la recherche d’un chauffeur livreur de carcasse.
Une étude pour l’atelier de transformation
Le dernier conseil communautaire de la communauté de Communes Loire, Vignoble et Nohain a validé l’étude sur la création d’un atelier de transformation de viande au laboratoire de Cosne. Estimée à 21 300 euros (dont 20 % seraient financés par la communauté de commune) cette étude va dans le sens de la stratégie de développement des circuits courts déjà mise en place au sein de l’instance communautaire. Un délégué au circuit court a par ailleurs déjà été nommé en ce sens.