Accès au contenu
Groupama Grand Est

Une année «plutôt encourageante»

L’assureur numéro 1 du monde agricole vient d’organiser une conférence de presse. Les résultats 2015 sont positifs malgré l’impact de la sécheresse.
Par Aurélien Genest
Une année «plutôt encourageante»
Francois Schmitt et Olivier Larcher évoquent l’année écoulée et le nouvel outil «Prairies», co-construit avec les éleveurs et à la demande de leurs représentants professionnels.
Francois Schmitt et Olivier Larcher, président et directeur de Groupama Grand Est, reviennent sur le précédent exercice. Olivier Larcher qualifie 2015 d’année «plutôt satisfaisante et encourageante». Un résultat économique de plus de 17 millions d’euros a été dégagé après impôts, malgré une sinistralité climatique relativement importante et un impact sécheresse se chiffrant à 25 millions d’indemnisations sur l’ensemble des départements du groupe mutualiste, y compris la Côte d’Or. «Nous avons restauré nos marges techniques depuis plusieurs années. Les efforts du conseil d’administration et de nos équipes ont permis d’avoir un portefeuille solide. De bonnes marges techniques nous permettent de réaliser notre métier d’assureur sans que le résultat économique en pâtisse» commente le directeur. Groupama Grand Est a limité «au maximum» les augmentations tarifaires et «continuera à le faire»  : «nous ne souhaitons pas aller chercher la croissance par une augmentation des tarifs, mais plutôt par la confiance que nous témoignent nos clients. La qualité de service perçue par ces derniers ne cesse de s’améliorer». Le résultat économique issu d’une politique technique rigoureuse permet à Groupama Grand Est de «faire face à ses engagements d’assureur» mais aussi d’investir.

Une offre pour les éleveurs
A ce titre, le groupe vient de commercialiser un nouveau produit, le contrat prairie. «Cette offre coup dur est destinée à protéger les éleveurs contre les déficits sur le produit brut de leur exploitation» informe François Schmitt. L’indemnité obtenue en cas de sinistre climatique permet aux éleveurs de financer le poste alimentation pour maintenir le troupeau sans décapitaliser. En pratique, le cheptel est analysé, tout comme la composition du besoin fourrager et la production d’herbe en cas d’événements climatiques. Les modalités d’indemnisation s’analysent en trois étapes : une image satellite délivre l’information sur l’état du couvert végétal, ces images sont ensuite traduites en indices permettant de suivre l’évolution de la production d’herbe. Les écarts de production sont estimés en fin de période de garantie en comparaison de l’année en cours par rapport à une moyenne historique. L’éleveur peut souscrire à l’offre sur internet (www.groupama.fr) en bénéficiant de l’offre contrat socle, puis en l’ajustant à ses besoins fourragers via un curseur. «Il peut décider d’augmenter le capital assuré ou la franchise afin de moduler l’indemnité maximum» précise le président de Groupama Grand Est.