Rencontres de l’Alliance BFC acte II
Une ambition de progrès confirmée
Les coopératives Bourgogne du Sud, Dijon Céréales et Terre Comtoise organisaient ce jeudi 6 juin les secondes Rencontres de l’Alliance BFC, à Bèze (Côte-d’Or). Une plateforme agronomique commune qui illustre le travail poursuivi par l’union autour de la performance de l’agriculture en Bourgogne Franche-Comté sur les fronts de l’agro-environnement, des conduites culturales et de la technologie. Plus de 600 agriculteurs ont participé à l’évènement.

Les Rencontres de l’Alliance BFC, secondes du nom avec cette édition 2019, ont illustré concrètement ce 6 juin à Bèze les différents axes de recherche agronomique et technologique que porte la nouvelle union de coopératives de Bourgogne Franche-Comté. Les adhérents de Bourgogne du Sud, Dijon Céréales et Terre Comtoise se sont retrouvés sur le site de la station de multiplication de semences Val Union BFC Semences, dont les coops de l’Alliance sont actionnaires, et sur une plateforme agronomique de 7 ha située à quelques kilomètres de là.
«Nous sommes ici, à la station Val Union BFC Semences de Bèze, au cœur de la filière qui démarre avec des semences de qualité pour les agriculteurs. Cette station, spécialisée dans les céréales à paille (blé, orge), complète celle de Ciel (71) dédiée aux semences de maïs et de soja. La recherche variétale est un levier essentiel pour répondre aux attentes de nos débouchés, meuniers, malteurs ou triturateurs, mais aussi aux défis du changement climatique avec des variétés plus résistantes aux écarts de température, ou encore aux maladies pour réduire l’usage des produits phytosanitaires. Notre plateforme agronomique 2019 comprend près de 150 variétés à l’essai en blé, orges d’hiver et de printemps, colza et pois. C’est un des plus vastes dispositifs que nous avons porté à ce jour, en surface comme en champ d’investigation», précise Frédéric Imbert, directeur scientifique de Dijon Céréales et coordinateur de la plateforme pour l’Alliance BFC.
«Un écosystème de services»
Comme en 2018, les techniques alternatives ou permettant de réduire les traitements phytosanitaires de synthèse, ont tenu bonne place dans les expérimentations de l’Alliance BFC avec notamment les produits de bio-contrôle (méthode de protection des végétaux basée sur l’utilisation de mécanismes naturels) mais aussi les interventions mécaniques (binage, robotisation) en matière de désherbage.
Un atelier était consacré à la méthode CHN mise au point par Arvalis Institut du Végétal depuis plusieurs années. Ce modèle simule les flux de carbone, d’eau et d’azote (C, H, N) au sein des systèmes de culture. Il affine le pilotage des apports d’engrais azotés, avec des conseils qui peuvent être très différents des pratiques habituelles en termes de fractionnement et de dose apportée.
Autre nouveauté de cette édition 2019, un «Parcours de l’Innovation Digitale» était installé sur le site de la station de semences à Bèze. Il a présenté, en 7 ateliers, tous les outils d’accompagnement des agriculteurs depuis le diagnostic de la parcelle jusqu’à l’analyse technico-économique complète, en passant par les outils météo. Autour du logiciel Atland, un véritable écosystème de services digitaux est ainsi proposé à leurs adhérents par les coopératives.
À Bèze, on a ainsi abordé en particulier la question de la variabilité intra-parcellaire des sols en vue d’optimiser les apports de fertilisation. «Nous pouvons aujourd’hui très bien visualiser cette hétérogénéité au sein des parcelles avec la technologie Be Api, qui mesure la conductivité électrique des sols, et des observations de terrain (fosses pédologiques). Nous mesurons aussi la biomasse des cultures avec les analyses par satellite Farmstar. Tout cela débouche sur des cartes de modulations avec un pilotage localisé très précis de la fertilisation pour apporter la bonne dose au bon endroit», détaille Martin Lechenet, chargé des OAD et analyses de données chez Dijon Céréales.
«Des compétences ajoutées»
En lien avec ces outils d’aide à la décision, le développement du machinisme de précision (semis ultra-localisés, modulation de densité de semis, désherbage mécanique autoguidé, etc.) fait maintenant pleinement partie de la panoplie des agriculteurs du XXIème siècle, l’apport de la compétence machinisme de Terre Comtoise (concessionnaire John Deere) est clairement un plus pour l’Alliance BFC à ce titre. Après la pause déjeuner, une démonstration de matériels de semis, pulvérisation et déchaumage a suscité tout l’intérêt des participants.
«L’Alliance BFC continue de mûrir et ces Rencontres 2019 traduisent notre ambition : en ajoutant nos compétences à l’échelle régionale, notre union invente les coopératives de demain qui développeront des projets et des services à valeur ajoutée pour nos adhérents, en répondant aux attentes du territoire et de la société» conclue Marc Patriat, président de l’Alliance BFC aux côtés de Didier Laurency (président Bourgogne du Sud) et Clément Tisserand (président de Terre Comtoise).
«Nous sommes ici, à la station Val Union BFC Semences de Bèze, au cœur de la filière qui démarre avec des semences de qualité pour les agriculteurs. Cette station, spécialisée dans les céréales à paille (blé, orge), complète celle de Ciel (71) dédiée aux semences de maïs et de soja. La recherche variétale est un levier essentiel pour répondre aux attentes de nos débouchés, meuniers, malteurs ou triturateurs, mais aussi aux défis du changement climatique avec des variétés plus résistantes aux écarts de température, ou encore aux maladies pour réduire l’usage des produits phytosanitaires. Notre plateforme agronomique 2019 comprend près de 150 variétés à l’essai en blé, orges d’hiver et de printemps, colza et pois. C’est un des plus vastes dispositifs que nous avons porté à ce jour, en surface comme en champ d’investigation», précise Frédéric Imbert, directeur scientifique de Dijon Céréales et coordinateur de la plateforme pour l’Alliance BFC.
«Un écosystème de services»
Comme en 2018, les techniques alternatives ou permettant de réduire les traitements phytosanitaires de synthèse, ont tenu bonne place dans les expérimentations de l’Alliance BFC avec notamment les produits de bio-contrôle (méthode de protection des végétaux basée sur l’utilisation de mécanismes naturels) mais aussi les interventions mécaniques (binage, robotisation) en matière de désherbage.
Un atelier était consacré à la méthode CHN mise au point par Arvalis Institut du Végétal depuis plusieurs années. Ce modèle simule les flux de carbone, d’eau et d’azote (C, H, N) au sein des systèmes de culture. Il affine le pilotage des apports d’engrais azotés, avec des conseils qui peuvent être très différents des pratiques habituelles en termes de fractionnement et de dose apportée.
Autre nouveauté de cette édition 2019, un «Parcours de l’Innovation Digitale» était installé sur le site de la station de semences à Bèze. Il a présenté, en 7 ateliers, tous les outils d’accompagnement des agriculteurs depuis le diagnostic de la parcelle jusqu’à l’analyse technico-économique complète, en passant par les outils météo. Autour du logiciel Atland, un véritable écosystème de services digitaux est ainsi proposé à leurs adhérents par les coopératives.
À Bèze, on a ainsi abordé en particulier la question de la variabilité intra-parcellaire des sols en vue d’optimiser les apports de fertilisation. «Nous pouvons aujourd’hui très bien visualiser cette hétérogénéité au sein des parcelles avec la technologie Be Api, qui mesure la conductivité électrique des sols, et des observations de terrain (fosses pédologiques). Nous mesurons aussi la biomasse des cultures avec les analyses par satellite Farmstar. Tout cela débouche sur des cartes de modulations avec un pilotage localisé très précis de la fertilisation pour apporter la bonne dose au bon endroit», détaille Martin Lechenet, chargé des OAD et analyses de données chez Dijon Céréales.
«Des compétences ajoutées»
En lien avec ces outils d’aide à la décision, le développement du machinisme de précision (semis ultra-localisés, modulation de densité de semis, désherbage mécanique autoguidé, etc.) fait maintenant pleinement partie de la panoplie des agriculteurs du XXIème siècle, l’apport de la compétence machinisme de Terre Comtoise (concessionnaire John Deere) est clairement un plus pour l’Alliance BFC à ce titre. Après la pause déjeuner, une démonstration de matériels de semis, pulvérisation et déchaumage a suscité tout l’intérêt des participants.
«L’Alliance BFC continue de mûrir et ces Rencontres 2019 traduisent notre ambition : en ajoutant nos compétences à l’échelle régionale, notre union invente les coopératives de demain qui développeront des projets et des services à valeur ajoutée pour nos adhérents, en répondant aux attentes du territoire et de la société» conclue Marc Patriat, président de l’Alliance BFC aux côtés de Didier Laurency (président Bourgogne du Sud) et Clément Tisserand (président de Terre Comtoise).
Focus sur la problématique colza
Dans l’actualité brûlante, la plateforme a posé un focus sur la conduite du colza, dont la situation est critique sur les terres de plateaux en Côte-d’Or en raison de la pression des insectes (charançons de la tige, altises) devenue difficilement contrôlable. « Nous interpellons nos adhérents sur la nécessité de maintenir une bonne fertilité des sols et de soigner l’implantation avec une date de semis précédant la pluie, une bonne nutrition organique des plantes au semis pour qu’elles acquièrent rapidement de la robustesse, ou encore des techniques de lutte combinant des plantes compagnes et une lutte chimique en dernière instance quand le seuil de nuisibilité est atteint », précise Michaël Mimeau, responsable agronomique Damier Vert.