Litière agricole
Une alternative à la paille ?
La FDSEA et les JA de Côte-d’Or viennent de visiter l’entreprise JRS Fiber à La-Roche-en-Brenil. Un produit susceptible de remplacer la paille lui a été présenté.

JRS Fiber Brenil FR : cette impressionnante usine d’origine allemande a été mise en route en 2017 à La-Roche-en-Brenil. Cette société compte une quarantaine de sites de production dans le monde et fabrique des produits à base de fibres végétales, issues de matières premières bois locales. Spécialisée dans la fabrication de toutes sortes de litières pour animaux, l’entreprise de La-Roche-en-Brenil a déjà rendu service au monde agricole ces derniers mois. «Face à la sécheresse et à la pénurie de paille, nous avons vendu près de 150 camions de sciures à une cinquantaine d’élevages de la région, à partir des mois de septembre et octobre», indique Mathieu Munari, acheteur bois et commercial. Aujourd’hui, la sciure utilisée pour le fonctionnement de l’entreprise n’est plus disponible à la vente, mais JRS est en capacité de proposer un autre produit susceptible d’intéresser les éleveurs.
Micro-plaquettes à l’étude
Cette opportunité pour le monde agricole est actuellement étudiée par la FDSEA de Côte-d’Or, qui avait organisé une rencontre sur le site de production lundi 20 mai. Le produit proposé par JRS est une micro plaquette de bois, destinée à la litière agricole. Différentes essences sont utilisées pour sa production comme l’épicéa, le douglas, le bouleau et le tremble. Avec ses 1,5 cm de longueur, 0,5 cm de largeur et 0,3 cm d’épaisseur, sa granulométrie s’apparente à un mixte entre la sciure et la plaquette de bois. Ses différentes caractéristiques ont été présentées par Mathieu Munari : «ce produit est beaucoup plus absorbant que la plaquette et presque autant que la sciure. L’odeur d’ammoniaque est moins forte que celle de la sciure, la micro-plaquette permet une aération et un drainage satisfaisants, pour un confort optimum au sec». Le prix du produit, livré sur l’exploitation, est estimé entre 85 et 100 euros la tonne. Son efficacité sera testée ces prochaines semaines. Sur le plan économique, les éleveurs évalueront la quantité de micro-plaquettes nécessaire pour «remplacer» une tonne de paille. Les tests jugeront aussi et surtout l’intérêt technique du produit, qui n’a jamais été utilisé dans les élevages, notamment bovins.
Micro-plaquettes à l’étude
Cette opportunité pour le monde agricole est actuellement étudiée par la FDSEA de Côte-d’Or, qui avait organisé une rencontre sur le site de production lundi 20 mai. Le produit proposé par JRS est une micro plaquette de bois, destinée à la litière agricole. Différentes essences sont utilisées pour sa production comme l’épicéa, le douglas, le bouleau et le tremble. Avec ses 1,5 cm de longueur, 0,5 cm de largeur et 0,3 cm d’épaisseur, sa granulométrie s’apparente à un mixte entre la sciure et la plaquette de bois. Ses différentes caractéristiques ont été présentées par Mathieu Munari : «ce produit est beaucoup plus absorbant que la plaquette et presque autant que la sciure. L’odeur d’ammoniaque est moins forte que celle de la sciure, la micro-plaquette permet une aération et un drainage satisfaisants, pour un confort optimum au sec». Le prix du produit, livré sur l’exploitation, est estimé entre 85 et 100 euros la tonne. Son efficacité sera testée ces prochaines semaines. Sur le plan économique, les éleveurs évalueront la quantité de micro-plaquettes nécessaire pour «remplacer» une tonne de paille. Les tests jugeront aussi et surtout l’intérêt technique du produit, qui n’a jamais été utilisé dans les élevages, notamment bovins.
« Trouver une solution »
Gérard Berthaut, président du canton FDSEA de Saulieu/Liernais, fait partie des personnes à l’origine de cette rencontre avec le groupe JRS : «Le manque de paille a été très important ces derniers mois, il pourrait en être tout autant dans un avenir proche... Dans moins d’un mois, nous aurons une idée sur les prix qui seront pratiqués cette année. Quoiqu’il arrive, nous devons trouver une solution à cette problématique. De plus en plus d’exploitations céréalières passent en bio : à l’avenir, il y aura de moins en moins de paille disponible, alors que les besoins grandissent dans les élevages. Des pays étrangers viennent s’approvisionner chez nous,, nous l’avons bien vu l’été dernier, il y a une concurrence sur le marché de la paille. Pour ne rien arranger, la paille n’est plus uniquement destinée à l’agriculture.... Pallier le manque de paille par un produit comme celui qui nous a été présenté aujourd’hui aurait un autre avantage, et pas le moindre : celui d’éviter la flambée des prix de la paille. Différents essais seront prochainement menés dans plusieurs exploitations du département, dans plusieurs systèmes de production et pour différentes catégories d’animaux. Plusieurs personnes présentes ce jour vont se lancer. Nous verrons si le résultat est concluant avec ces micro-plaquettes, nous n’avons pas de recul mais l’expérience de la sciure semble être très positive chez ceux qui l’ont testée. Le but n’est pas de remplacer totalement la paille, bien entendu».