Section porcine de la FDSEA 89
Une AG gourmande et conviviale
Réunis lundi 18 février en soirée autour d’une bonne table, les éleveurs porcins de l’Yonne ont largement échangé sur le risque sanitaire et les mesures de protections mises en œuvre face à la fièvre porcine africaine. D’autres sujets se sont également invités à table.

Pas de sangliers au menu, mais une vive inquiétude les concernant. La Fièvre porcine Africaine inquiète les irréductibles éleveurs porcins icaunais, et plus particulièrement ceux qui ont maintenu l’élevage en plein air. La France est encore indemne de FPA, et elle se donne les moyens de ne pas perdre ce statut qui pénaliserait nos exportations. Clôtures, abattages massifs de sangliers, tout est mis en œuvre et la Fédération nationale Porcine est mobilisée quotidiennement sur le dossier. Lors de l’Assemblée de la section porcine de la FDSEA 89 le sujet a été largement débattu et les éleveurs ont conscience du travail réalisé par le syndicat pour défendre l’élevage porcin français.
La section porcine de l’Yonne continue de se réunir et de construire des projets inspirés par le «Voir, Juger, Agir». Cette année, face à la pression des intrusions en élevage par les anti-viandes, la section a décidé de réagir et de proposer une formation adaptée : Comment se prémunir contre les intrusions ? Quel cadre juridique et quelles mesures de sécurité mettre en place ? Avec l’épée de Damoclès du risque sanitaire, une intrusion pourrait avoir des conséquences catastrophiques. La meilleure réponse est l’anticipation en amont. Cette formation sera proposée avant les moissons et sera ouverte aux éleveurs de volailles qui sont souvent eux aussi ciblés par les intrusions sauvages.
Enfin, le poids des normes environnementales en élevage porcin reste posé. Pas toujours facile de s’y retrouver notamment pour les élevages bios dont les normes ne cessent de changer, ne prenant pas toujours en compte les réalités et les besoins du terrain. Si au niveau national, le modèle breton d’élevage intégré est largement mis en avant, il ne correspond en rien à la situation des éleveurs icaunais. Seule la section porcine peut donc porter devant les Pouvoirs Publics la diversité des systèmes qui font la richesse de l’élevage porcin dans notre département. La section porcine reste donc un vivier d’échanges et de débats, riches et pointus. La convivialité maintenue permet à chacun de s’exprimer largement.
La section porcine de l’Yonne continue de se réunir et de construire des projets inspirés par le «Voir, Juger, Agir». Cette année, face à la pression des intrusions en élevage par les anti-viandes, la section a décidé de réagir et de proposer une formation adaptée : Comment se prémunir contre les intrusions ? Quel cadre juridique et quelles mesures de sécurité mettre en place ? Avec l’épée de Damoclès du risque sanitaire, une intrusion pourrait avoir des conséquences catastrophiques. La meilleure réponse est l’anticipation en amont. Cette formation sera proposée avant les moissons et sera ouverte aux éleveurs de volailles qui sont souvent eux aussi ciblés par les intrusions sauvages.
Enfin, le poids des normes environnementales en élevage porcin reste posé. Pas toujours facile de s’y retrouver notamment pour les élevages bios dont les normes ne cessent de changer, ne prenant pas toujours en compte les réalités et les besoins du terrain. Si au niveau national, le modèle breton d’élevage intégré est largement mis en avant, il ne correspond en rien à la situation des éleveurs icaunais. Seule la section porcine peut donc porter devant les Pouvoirs Publics la diversité des systèmes qui font la richesse de l’élevage porcin dans notre département. La section porcine reste donc un vivier d’échanges et de débats, riches et pointus. La convivialité maintenue permet à chacun de s’exprimer largement.