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Elvea

Une activité stable dans un environnement perturbé

Les éleveurs et acheteurs associés au sein de Elvea 21-89 se sont réunis en assemblée générale le 19 mai à Vitteaux. L'€™activité de l'€™association est restée stable dans un contexte particulièrement perturbé.
Par AMK
Une activité stable dans un environnement perturbé
Les années se suivent et se ressemblent, c'€™est le constat dressé par François Deroye, lors de la dernière assemblée générale d'€™Elvea (éleveurs et acheteurs associés) qui s'€™est tenue à Vitteaux le 19 mai dernier, en présence de François Sauvadet et Jean-Pierre Fleury. Après plusieurs années [I]«de résultats économiques mauvais... C'€™est dire l'€™inquiétude pour 2011 si la sécheresse perdure»[i], observe le président de Elvea. En ce jour d'€™orage sur le département, le manque d'€™eau et ses conséquences étaient de toutes les conversations. Dans ces temps difficiles la structure Elvea maintient le cap et voit son activité se stabiliser autour de 250 adhérents (246 en 2010, dont 16 dans l'€™Yonne). Elle profite même cette année d'€™un résultat positif. Les adhérents de l'€™association représentent 23% du cheptel allaitant de Côte d'€™Or.

[INTER]Stabilité des cours, augmentation du poids vif[inter]
Les ventes en maigre concernent principalement des broutards (63%), alors que l'€™activité gras voit la prédominance des vaches grasses (50%) et des génisses grasses (35%). Les bœufs et les taurillons se partageant le reste de l'€™activité (2% et 13%). Au cours de l'€™année 2010, la hausse habituellement observée au mois de juin s'€™est fait attendre. La moyenne des ventes enregistrées est toutefois globalement identique à celle de 2009, à 938 €.

[INTER]Se donner des perspectives[inter]
[I]«Cette stabilité des cours de la viande et du maigre, figés au même tarif depuis de trop nombreuses années»[i] remarque François Deroye, n'€™encourage pas à l'€™optimisme alors que les éleveurs doivent également faire face à [I]«une hausse des charges importante»[i] sur tous les postes. [I]«Les gains de productivité et le travail des éleveurs»[i] permettent [I]«depuis trop longtemps de masquer des revenus insuffisants»[i].
Toutefois, le président de Elvea encourage à aller de l'€™avant et à se donner des perspectives. C'€™est le sens de l'€™intervention de Mme Richard, ingénieure à l'€™Institut de l'€™élevage, invitée à répondre à la question : [I]«Quelle place pour les bovins et la viande bovine française ?»[i]