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Fermes et caves ouvertes

Un week-end propice à la découverte

De caves en fermes, les promeneurs ont su profiter de ce week-end de Pentecôte, pour arpenter la campagne et s’approvisionner en produits du terroir.
Par Dominique Bernerd
Un week-end propice à la découverte
Il fallait s’armer de patience pour décrocher son ticket repas ce dimanche midi à Branches…
Il fallait savoir faire montre de patience ce dimanche midi, du côté de la rue Cadoux à Branches… Gérard Breton et Joël Desmoutiers ont beau rajouter des tables à chaque édition, on se bouscule un peu plus d’année en année pour venir déjeuner des produits de la ferme. Au menu de «l’assiette du chevrier» : choux chèvre et saumon fumé, tartelette tomate chèvre, chèvre chaud…
Dessert au choix, mais pas encore de sorbet chèvre sur la carte ! Apéro musical pour faire patienter, avec le groupe «A t’y a taille» : des poyaudins venus assurer l’ambiance sonore à grands coups de cornemuses du Berry et de musiques traditionnelles à danser…
Ici, la journée «fermes ouvertes» est devenue au fil du temps, une véritable institution et des quatre coins du département, les visiteurs affluent. À l’image de Jacquy, venu du Sénonais, en famille et accompagné d’amis : «nous sommes de Saint-Clément. Vous connaissez ? Un joli port de pêche ! Pourquoi nous sommes là ? D’abord parce que l’on aime bien les bonnes choses et les fêtes du village et puis aussi pour l’accueil et la gentillesse des gens…» Nul doute que ces visiteurs à la bonne humeur contagieuse seront encore au rendez-vous l’an prochain !
Ambiance plus feutrée l’après-midi à Chablis pour la visite des caves du Domaine William Fèvre. Ici, l’ouverture au public le dimanche est une habitude et le discours de Nicholas Thomson, bien rodé. L’occasion pour notre guide de rappeler que la viticulture est loin de s’apparenter à un «long fleuve tranquille» : «sur le domaine, la production annuelle est de l’ordre de 500 000 bouteilles potentielles, mais la dernière fois que l’on a connu une grande récolte, remonte à 2011. Depuis, c’est moyen, petit, voire catastrophique, comme en 2016…»
Petit tour le lendemain, du côté de Septfonds, sur l’EARL des Bodeaux. Troisième année consécutive que Christelle et Romuald Magny, éleveurs de bovins charolais, ouvrent les portes de leur exploitation au public, avec un marché du terroir qui ne cesse de s’agrandir au fil des années.
Plus d’une quinzaine de stands pour l’édition 2018 : vins du coulangeois, miel du Loiret, foies gras de canard et produits transformés, farine bio, bière de Puisaye, lessive artisanale à base de cendre… Produits authentiques garantis et pour les plus affamés, une halte au point restauration suffira. Avec au menu, bien sûr, du bœuf !