Tourisme
Un voyage dans deux époques
Une fois par semaine, les jeudis du goût ont lieux sur la péniche, l’Hirondelle 2, à Auxerre. En compagnie de l’équipage, les jeudis du goût font découvrir une partie du terroir icaunais, mais aussi des nouveaux produits venus de notre région.
Des les premiers pas à bord de la péniche, une douce odeur de biscuits embaume les narines. L’intérieur de la cabine, tout en bois, invite à la détente. On se compte pour n’oublier personne, puis l’équipage largue les amarres. A la barre, le commandant de l’Hirondelle est accompagné d’une aspirante. A bord de la péniche Hirondelle 2, les langues se mélangent. Ici de l’anglais, un peu de néerlandais par là. Le public est plutôt familial en ce 13 août.
L’organisatrice de l’événement des jeudis du Goût, Nicolita Peyret passe les plats et présentent les deux productrices de la semaine. Deux époques se font face sur ce bateau. A notre gauche, le cidre centenaire du pays d’Othe présenté par Louisette Frottier. A notre droite, les biscuits créés il y a 4 mois par Sophie Billon. A gauche, les verres vident ne demandent qu’à être rempli. A droite, on attend que les plateaux fassent le tour de l’assemblée. Nicolita Peyret questionne, elle permet aux producteurs de s’exprimer.
Un cidre acidulé
Louisette Frottier commence à expliquer, avec adresse, la particularité du cidre en France : «au XIXe siècle, 83 départements produisaient du cidre». Et puis de préciser que son pressoir, même s’il est à l’arrêt, est vieux de deux siècles. Ainsi, les premiers verres de jus de pomme «acide et acidulé», comme se plait à répéter Louisette, sont acceuillis avec bienveillance. Et en bouche, la sensation est en effet très fraîche. Très proche de la description de Louisette.
Mais déjà, la première écluse arrive. Le passage est serré «on a 40cm de marge de chaque côté», explique une membre d’équipage. A la force des bras, les éclusiers nous enferment momentanement, et font monter l’eau. Puis, les portes s’ouvrent, quelques minutes plus tard, et la visite continue. Sur les rives du canal du Nivernais, la faune est nombreuse : oie bernache, canard, et quelques charolaises au champ regardent la péniche passer.
En face de Louisette Frottier, Sophie Billon fait goûter ses petits gâteaux. «J’ai créé cinq recettes originales, et j’essaie de me fournir en produit locaux. Ma farine vient du Moulin de Vincelottes» déclare la jeune pâtissière. Les premiers biscuits originaux - noisettes et farine de riz complet - se marient à merveille au jus de pomme frais. Les enfants sont ravis de l’expérience, au fil de l’eau. «J’ai préalablement testé mes produits sur des cobayes» sourit-elle. S’ils font l’unanimité, ces produits sont tout jeune. «J’ai achevé ces recettes il y a 4 mois. J’ai fait une formation en pâtisserie récemment» explique la jeune femme. Quand elle n’a pas les mains dans la farine, Sophie Billon écrit en tant que journaliste pour le presse professionnelle. La visite du canal se fait au rythme de la marche, et sans se fatiguer, bien installé dans la péniche. Nous sommes d’ailleurs rattrapés, puis dépassés par de nombreux sportifs profitant des quais.
Lentement, au rythme de la ballade
Le «pop» tant attendu arrive. Il est déjà temps de faire demi-tour et Louisette s’est décidée à déboucher son cidre. «Othe, ça veut dire forêt en Celte, alors on en a des pommiers dans notre région » analyse-t-elle. Elle revient sur son pressoir, qui a vu défiler 6 générations de producteurs de cidre. «On fait aussi du ratafia, de l’eau de vie, du vinaigre» égraine Louisette. Dans le même temps, Sophie propose des biscuits noirs. «Non, ils n’ont pas brûlé, c’est la farine de châtaigne qui donne cette couleur» s’amuse la pâtissière.
Côté visite guidée, Nicolita Peyret reprend un moment la parole et explique la particularité de la préfecture et de la cathédrale d’Auxerre. Et retour au point de départ, de retour en ville, après s’être échappé dans la nature du canal. Pour les fans de chablis, la semaine prochaine, c’est saumon et aligoté.
L’organisatrice de l’événement des jeudis du Goût, Nicolita Peyret passe les plats et présentent les deux productrices de la semaine. Deux époques se font face sur ce bateau. A notre gauche, le cidre centenaire du pays d’Othe présenté par Louisette Frottier. A notre droite, les biscuits créés il y a 4 mois par Sophie Billon. A gauche, les verres vident ne demandent qu’à être rempli. A droite, on attend que les plateaux fassent le tour de l’assemblée. Nicolita Peyret questionne, elle permet aux producteurs de s’exprimer.
Un cidre acidulé
Louisette Frottier commence à expliquer, avec adresse, la particularité du cidre en France : «au XIXe siècle, 83 départements produisaient du cidre». Et puis de préciser que son pressoir, même s’il est à l’arrêt, est vieux de deux siècles. Ainsi, les premiers verres de jus de pomme «acide et acidulé», comme se plait à répéter Louisette, sont acceuillis avec bienveillance. Et en bouche, la sensation est en effet très fraîche. Très proche de la description de Louisette.
Mais déjà, la première écluse arrive. Le passage est serré «on a 40cm de marge de chaque côté», explique une membre d’équipage. A la force des bras, les éclusiers nous enferment momentanement, et font monter l’eau. Puis, les portes s’ouvrent, quelques minutes plus tard, et la visite continue. Sur les rives du canal du Nivernais, la faune est nombreuse : oie bernache, canard, et quelques charolaises au champ regardent la péniche passer.
En face de Louisette Frottier, Sophie Billon fait goûter ses petits gâteaux. «J’ai créé cinq recettes originales, et j’essaie de me fournir en produit locaux. Ma farine vient du Moulin de Vincelottes» déclare la jeune pâtissière. Les premiers biscuits originaux - noisettes et farine de riz complet - se marient à merveille au jus de pomme frais. Les enfants sont ravis de l’expérience, au fil de l’eau. «J’ai préalablement testé mes produits sur des cobayes» sourit-elle. S’ils font l’unanimité, ces produits sont tout jeune. «J’ai achevé ces recettes il y a 4 mois. J’ai fait une formation en pâtisserie récemment» explique la jeune femme. Quand elle n’a pas les mains dans la farine, Sophie Billon écrit en tant que journaliste pour le presse professionnelle. La visite du canal se fait au rythme de la marche, et sans se fatiguer, bien installé dans la péniche. Nous sommes d’ailleurs rattrapés, puis dépassés par de nombreux sportifs profitant des quais.
Lentement, au rythme de la ballade
Le «pop» tant attendu arrive. Il est déjà temps de faire demi-tour et Louisette s’est décidée à déboucher son cidre. «Othe, ça veut dire forêt en Celte, alors on en a des pommiers dans notre région » analyse-t-elle. Elle revient sur son pressoir, qui a vu défiler 6 générations de producteurs de cidre. «On fait aussi du ratafia, de l’eau de vie, du vinaigre» égraine Louisette. Dans le même temps, Sophie propose des biscuits noirs. «Non, ils n’ont pas brûlé, c’est la farine de châtaigne qui donne cette couleur» s’amuse la pâtissière.
Côté visite guidée, Nicolita Peyret reprend un moment la parole et explique la particularité de la préfecture et de la cathédrale d’Auxerre. Et retour au point de départ, de retour en ville, après s’être échappé dans la nature du canal. Pour les fans de chablis, la semaine prochaine, c’est saumon et aligoté.