Afdi (Paysans sans frontières)
Un voyage d’étude sur l’agroécologie à Madagascar
Du 28 novembre au 13 décembre dernier, Thierry Desbaux, accompagnateur à l’Afdi et son groupe étaient à Madagascar pour un voyage d’étude sur le thème de l’agroforesterie. Le groupe de 13 personnes a passé 17 jours en immersion auprès des paysans malgaches pour observer leurs pratiques et leur transmettre les connaissances françaises en matière de développement durable.

«L’objectif de l’AFDI (agriculteur français développement international, aussi appelé Paysans sans frontières, ndlr) est de rendre autonome des groupements d’agriculteurs, en leur apportant des formations ou en faisant des échanges de paysans», indique Thierry Desvaux, membre de l’Afdi.
Ce dernier, ainsi que 12 autres personnes, étaient à Madagascar du 28 novembre au 13 décembre pour un voyage d’étude. «Un voyage d’étude sert à emmener un groupe de personnes intéressées par la démarche d’Afdi pour voir quelles actions on mène sur le terrain et la réalité du pays au niveau agricole et touristique. On rencontre des paysans, on est en immersion chez eux».
Pour la première fois, une thématique était prévue lors de ce voyage : l’agroécologie. «Le but était de rencontrer les partenaires avec qui on travaille mais aussi de voir d’autres intervenants dans le domaine de l’agroécologie», explique-t-il. «On est donc allé rencontrer nos partenaires avec qui on travaille dans le volet élevage, volet producteur de semence et volet défense des agriculteurs. Les rencontres ont été orientées dans le but de connaître leur vision de ce que peut être le développement durable à Madagascar».
Sensibiliser au travail effectué par l’Afdi
L’Afdi, fondée en 1975 suite à des grandes sécheresses en Afrique, travaille dans quatre pays : la France, le Sénégal, le Cameroun et Madagascar. «L’objectif principal de ces voyages, c’est de sensibiliser des personnes qui s’intéressent à ce que l’on fait là-bas, pour qu’elles aient ensuite envie de s’impliquer avec nous. Les agriculteurs impliqués à l’AFDI dans l’Yonne travaillent avec des paysans de Madagascar pour l’installation des jeunes ou pour le renforcement de la filière semences, à travers des formations notamment», continue Thierry Desvaux.
Lors du voyage d’étude, le groupe a rencontré un centre de formation en agroécologie, où des Malgaches formés reçoivent des groupes d’agriculteurs qui testent des associations de culture, de l’agroforesterie, apprennent à faire des compostes, des purins de protection. «Ce centre de formation, face à la demande des paysans malgaches qui souhaitent utiliser un peu d’engrais et un peu de chimie, a décidé à leur apprendre à faire un dosage et à calculer une dose d’engrais, s’ils veulent utiliser un insecticide de manière ponctuelle. Tout en leur montrant qu’il y a aussi d’autres façons de protéger des plantes et de les fertiliser, pour leur montrer le parallèle. Afin de leur expliquer quels peuvent être les inconvénients que l’on peut rencontrer avec ces produits, qui nous font dire en France qu’il faut faire une transition vers des pratiques avec moins d’impacts environnementaux», détaille Thierry Desvaux.
Madagascar, une terre idéale pour l’agroécologie
Pour Thierry Desvaux, «toutes les pratiques agroécologistes comme l’association de cultures, la rotation, l’introduction de compost et la complémentarité entre l’élevage et les cultures, la protection de l’érosion, l’agroforesterie... Ce sont des volets extrêmement efficaces lorsque l’on a humidité et température, comme c’est le cas à Madagascar», assure-t-il.
Ce voyage était aussi l’occasion de rencontrer des agriculteurs avec des projets importants en reboisement et reforestation, dans un pays où les problèmes d’érosion et de déboisement sont énormes, avec des conséquences dramatiques.
Mais aussi de rencontrer des producteurs innovants comme l’un produisant des huiles essentielles avec un lieu où il expérimente des plantations servant ensuite à fabriquer des huiles.
Ce dernier, ainsi que 12 autres personnes, étaient à Madagascar du 28 novembre au 13 décembre pour un voyage d’étude. «Un voyage d’étude sert à emmener un groupe de personnes intéressées par la démarche d’Afdi pour voir quelles actions on mène sur le terrain et la réalité du pays au niveau agricole et touristique. On rencontre des paysans, on est en immersion chez eux».
Pour la première fois, une thématique était prévue lors de ce voyage : l’agroécologie. «Le but était de rencontrer les partenaires avec qui on travaille mais aussi de voir d’autres intervenants dans le domaine de l’agroécologie», explique-t-il. «On est donc allé rencontrer nos partenaires avec qui on travaille dans le volet élevage, volet producteur de semence et volet défense des agriculteurs. Les rencontres ont été orientées dans le but de connaître leur vision de ce que peut être le développement durable à Madagascar».
Sensibiliser au travail effectué par l’Afdi
L’Afdi, fondée en 1975 suite à des grandes sécheresses en Afrique, travaille dans quatre pays : la France, le Sénégal, le Cameroun et Madagascar. «L’objectif principal de ces voyages, c’est de sensibiliser des personnes qui s’intéressent à ce que l’on fait là-bas, pour qu’elles aient ensuite envie de s’impliquer avec nous. Les agriculteurs impliqués à l’AFDI dans l’Yonne travaillent avec des paysans de Madagascar pour l’installation des jeunes ou pour le renforcement de la filière semences, à travers des formations notamment», continue Thierry Desvaux.
Lors du voyage d’étude, le groupe a rencontré un centre de formation en agroécologie, où des Malgaches formés reçoivent des groupes d’agriculteurs qui testent des associations de culture, de l’agroforesterie, apprennent à faire des compostes, des purins de protection. «Ce centre de formation, face à la demande des paysans malgaches qui souhaitent utiliser un peu d’engrais et un peu de chimie, a décidé à leur apprendre à faire un dosage et à calculer une dose d’engrais, s’ils veulent utiliser un insecticide de manière ponctuelle. Tout en leur montrant qu’il y a aussi d’autres façons de protéger des plantes et de les fertiliser, pour leur montrer le parallèle. Afin de leur expliquer quels peuvent être les inconvénients que l’on peut rencontrer avec ces produits, qui nous font dire en France qu’il faut faire une transition vers des pratiques avec moins d’impacts environnementaux», détaille Thierry Desvaux.
Madagascar, une terre idéale pour l’agroécologie
Pour Thierry Desvaux, «toutes les pratiques agroécologistes comme l’association de cultures, la rotation, l’introduction de compost et la complémentarité entre l’élevage et les cultures, la protection de l’érosion, l’agroforesterie... Ce sont des volets extrêmement efficaces lorsque l’on a humidité et température, comme c’est le cas à Madagascar», assure-t-il.
Ce voyage était aussi l’occasion de rencontrer des agriculteurs avec des projets importants en reboisement et reforestation, dans un pays où les problèmes d’érosion et de déboisement sont énormes, avec des conséquences dramatiques.
Mais aussi de rencontrer des producteurs innovants comme l’un produisant des huiles essentielles avec un lieu où il expérimente des plantations servant ensuite à fabriquer des huiles.