Jeunes agriculteurs
Un très joli marché
Les JA de Pouilly-en-Auxois ont connu un grand succès lors de l’organisation de leur premier marché fermier samedi dernier.
Près de 700 visiteurs ont participé la semaine dernière au marché fermier des Jeunes agriculteurs de Pouilly-en-Auxois. L’évènement a permis à chacun de passer une très belle journée en compagnie des JA. Viandes bovine, ovine, porcine, miel, œufs, volailles, fleurs et bien d’autres productions et animations étaient proposés au public. L’objectif a été pleinement rempli pour les organisateurs qui ont communiqué sur leur activité et abordé toutes les facettes de leur métier dans la joie et la bonne humeur.
Rencontre
Benoît Laprée fait partie de l’équipe JA de Pouilly-en-Auxois et est à l’origine de l’organisation de ce marché. Le jeune éleveur de 90 vaches Charolaises s’est lancé dans la vente directe en tout début d’année et souhaitait communiquer sur sa nouvelle activité : «Avec Lisa Griffond, mon apprentie en BTS Acse à la MFR Auxois sud-Morvan, nous avons réfléchi comment nous pouvions procéder. Au départ, nous pensions proposer une simple dégustation de viande sur la ferme, mais l’idée d’organiser quelque chose de collectif a rapidement vu le dessus, sachant qu’un certain nombre d’agriculteurs du secteur réalisent aujourd’hui de la vente directe. Le rendez-vous du 19 mai a permis aux JA de communiquer tous ensemble sur leur métier mais aussi d’aller à la rencontre des consommateurs, qui ne comprennent pas toujours pourquoi nous montons, parfois, manifester en tracteur à Dijon !»
Depuis janvier, le gérant de la Ferme des Lavières a écoulé quatre vaches par la voie de la vente directe, sous forme de colis de 5, 10 et 20 kg composés de divers morceaux. «C’est encourageant, d’autant plus qu’il y a de la demande. Les clients sont principalement des locaux, mais j’ai déjà vendu 150 kg de viande à des Parisiens», poursuit Benoît Laprée. Installé en 2009, le jeune éleveur engraisse ses animaux, selon les périodes, à l’herbe et aux compléments de céréales produites sur la ferme, avant de les envoyer aux abattoirs de Venarey-Les Laumes ou de Beaune : «je reçois ensuite la viande sous vide, livrée immédiatement ou stockée dans une armoire réfrigérée qui est mon seul investissement à ce jour. Pour me lancer dans cette nouvelle activité, j’ai suivi une formation dédiée à l’hygiène durant deux jours à Autun et j’ai effectué une déclaration à la DDPP, les démarches sont donc assez simples. Le travail supplémentaire consiste à gérer l’engraissement des animaux, de façon à produire régulièrement tout au long de l’année, et à trouver des clients.
La vente directe génère davantage de revenus car il n’y a pas d’intermédiaire. La plus-value varie de 500 à 900 euros par bovin».
Contact : 06 33 82 59 55 ou benoit.lapree@gmail.com
Depuis janvier, le gérant de la Ferme des Lavières a écoulé quatre vaches par la voie de la vente directe, sous forme de colis de 5, 10 et 20 kg composés de divers morceaux. «C’est encourageant, d’autant plus qu’il y a de la demande. Les clients sont principalement des locaux, mais j’ai déjà vendu 150 kg de viande à des Parisiens», poursuit Benoît Laprée. Installé en 2009, le jeune éleveur engraisse ses animaux, selon les périodes, à l’herbe et aux compléments de céréales produites sur la ferme, avant de les envoyer aux abattoirs de Venarey-Les Laumes ou de Beaune : «je reçois ensuite la viande sous vide, livrée immédiatement ou stockée dans une armoire réfrigérée qui est mon seul investissement à ce jour. Pour me lancer dans cette nouvelle activité, j’ai suivi une formation dédiée à l’hygiène durant deux jours à Autun et j’ai effectué une déclaration à la DDPP, les démarches sont donc assez simples. Le travail supplémentaire consiste à gérer l’engraissement des animaux, de façon à produire régulièrement tout au long de l’année, et à trouver des clients.
La vente directe génère davantage de revenus car il n’y a pas d’intermédiaire. La plus-value varie de 500 à 900 euros par bovin».
Contact : 06 33 82 59 55 ou benoit.lapree@gmail.com
