Aire d’alimentation des sources de la vallée de la Vanne
Un territoire à enjeux «eau»
Fin novembre, le Gaby, Bio Bourgogne et Eau de Paris organisaient une rencontre dans la vallée de la Vanne. L’objectif : faire un bilan du développement agricole biologique sur l’aire d’alimentation des captages d’Eau de Paris
Une trentaine de participants (agriculteurs, organismes agricoles, associations, élus...) se sont réunis vendredi 25 novembre, en présence de Sabine Roussely, sous-préfète de Sens et de Didier Roussel, Directeur des Territoires de l’Yonne pour participer à une après-midi d’échanges et de découverte, organisée par le Gaby, BioBourgogne et Eau de Paris. Cette rencontre avait pour objectif de faire un bilan du développement agricole biologique sur l’aire d’alimentation des captages d’Eau de Paris, et de souligner le lien fort qui existe entre qualité de l’eau et pratiques agricoles sur le territoire. Cette rencontre, a débuté par la visite de la source d’Armentières, sur la commune de Flacy, qui alimente une partie de la ville de Paris en eau potable. L’eau provenant de failles karstiques est drainée par des galeries souterraines, puis canalisée vers Paris grâce à l’Aqueduc de la Vanne. L’occasion de rappeler l’importance de la mise en place des pratiques agricoles vertueuses afin de préserver la qualité de l’eau.
À ce sujet, le travail d’animation et de conseil mené conjointement par Bio Bourgogne et Eau de Paris, financé par l’Agence de l’Eau Seine Normandie, a porté ses fruits puisque entre 2008 et 2016 les surfaces agricoles conduites en bio ont été multipliées par dix sur ce territoire particulièrement dynamique. L’aire d’alimentation de captage recouvre en effet 46 800 ha dont plus de la moitié sont des terres agricoles. Aujourd’hui 11% de ces terres sont en bio ou en conversion à l’agriculture biologique alors que ce mode de production ne représente que 4,9% des surfaces agricoles de l’Yonne.
L’après-midi s’est poursuivie avec la visite de la ferme de Christophe Dupuis, agriculteur bio depuis 2008 à Arces-Dilo.
Sabine Roussely, sous-préfète de Sens, ainsi que Didier Roussel, Directeur des Territoires de l’Yonne ont fait part de leur intérêt et de leur soutien à l’agriculture biologique. La DDT a également échangé quelques mots avec les agriculteurs bio venus porter leurs interrogations en ces temps difficiles. Aux piètres résultats de la campagne de cette année, dus à des conditions climatiques particulièrement difficiles, viennent en effet s’ajouter de lourds retards de paiements des aides bio. Le directeur de Bio Bourgogne et le président du Gaby ont d’ailleurs fait remarquer que les agriculteurs convertis à l’agriculture biologique en 2015 avaient effectué leur conversion sans toucher les aides bio censées combler le manque à gagner de ces premières années d’adaptation du système. Il a été confirmé à cette occasion qu’un ATR (Apport de Trésorerie remboursable) pour les aides bio allait être versé en mars 2017.
À ce sujet, le travail d’animation et de conseil mené conjointement par Bio Bourgogne et Eau de Paris, financé par l’Agence de l’Eau Seine Normandie, a porté ses fruits puisque entre 2008 et 2016 les surfaces agricoles conduites en bio ont été multipliées par dix sur ce territoire particulièrement dynamique. L’aire d’alimentation de captage recouvre en effet 46 800 ha dont plus de la moitié sont des terres agricoles. Aujourd’hui 11% de ces terres sont en bio ou en conversion à l’agriculture biologique alors que ce mode de production ne représente que 4,9% des surfaces agricoles de l’Yonne.
L’après-midi s’est poursuivie avec la visite de la ferme de Christophe Dupuis, agriculteur bio depuis 2008 à Arces-Dilo.
Sabine Roussely, sous-préfète de Sens, ainsi que Didier Roussel, Directeur des Territoires de l’Yonne ont fait part de leur intérêt et de leur soutien à l’agriculture biologique. La DDT a également échangé quelques mots avec les agriculteurs bio venus porter leurs interrogations en ces temps difficiles. Aux piètres résultats de la campagne de cette année, dus à des conditions climatiques particulièrement difficiles, viennent en effet s’ajouter de lourds retards de paiements des aides bio. Le directeur de Bio Bourgogne et le président du Gaby ont d’ailleurs fait remarquer que les agriculteurs convertis à l’agriculture biologique en 2015 avaient effectué leur conversion sans toucher les aides bio censées combler le manque à gagner de ces premières années d’adaptation du système. Il a été confirmé à cette occasion qu’un ATR (Apport de Trésorerie remboursable) pour les aides bio allait être versé en mars 2017.