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Politique agricole commune

«Un soutien indispensable pour la zone intermédiaire !»

Lundi 21 octobre, FDSEA, JA et Chambre d'€™Agriculture de Côte d'€™Or ont rencontré monsieur le Préfet, Pascal Mailhos, et les parlementaires du département pour porter leurs revendications sur l'€™application française de la future Politique Agricole Commune.
Par SG
Les annonces faites par le Président de la République à Cournon ne satisfont pas les agriculteurs de Côte d'€™Or. C'€™est ce message que la profession agricole est venue porter à Monsieur le Préfet et aux parlementaires du département. Si on peut se satisfaire d'€™un soutien marqué à l'€™élevage, les dispositifs annoncés (convergence progressive jusqu'€™en 2019, surdotation des 52 premiers ha sans prise en compte de tous les actifs, verdissement basé sur l'€™historique) sont tous défavorables aux exploitations de la zone intermédiaire, quels que soient les systèmes.
[I]«Depuis plus de 15 ans, à chaque réforme, les exploitations de la zone intermédiaire sont perdantes. Nos soutiens ont baissé à l'€™Agenda 2000, puis à la réforme Fischler, au bilan de santé Barnier. Et nous allons encore perdre des soutiens, c'€™est insupportable!»[i] rappellent les responsables professionnels présents. [I]«Après la réforme de 1992, cette réforme va encore dans le sens des zones intensives, nous ne nous y retrouvons pas. Que veut-on faire de nos territoires?»[i] interpellent les représentants syndicaux.
Ainsi, les élus ont accueilli favorablement la demande des responsables professionnels : [I]«il faut obtenir une mesure de 2ème pilier simple et accessible à tous sans contrainte supplémentaire, pour soutenir spécifiquement les exploitations céréalières de la zone intermédiaire»[i]. La seconde revendication des agriculteurs présents a porté sur [I]«la prise en compte de tous les actifs, chefs d'€™exploitation et salariés, pour la surprime des 52 premiers hectares»[i]. Enfin, les responsables élevage ont insisté : [I]«il faudra être vigilant sur l'€™application des mesures en faveur de l'€™élevage, aides couplées, ICHN, MAE Herbe...»[i] Beaucoup de points restent donc à caler au travers des règlements d'€™application, [I]«nous attendons que la mesure de soutien aux protéines soient accessibles aux producteurs de grandes cultures et que le retournement des prairies soit facilité pour favoriser l'€™autonomie des élevages»[i].
Avant de conclure les échanges, la profession agricole porte une revendication supplémentaire. [I]«Nous demandons la suppression de l'€™écotaxe pour le secteur agricole et agroalimentaire»[i] lance Fabrice Faivre. [I]«C'€™est une charge en plus qui va peser sur les exploitations dans une période où nous devons rester compétitif. L'€™agriculture n'€™a pas d'€™alternative modale. On nous impose une taxe, supportée surtout par les produits de proximité, pour financer l'€™évolution des modes de transports des produits de grand transit, donc d'€™importation!»[i] L'€™ensemble du réseau FNSEA s'€™est mobilisé le mardi 22 octobre contre l'€™écotaxe.