Groupement de défense sanitaire
«Un signe fort de l'àtat, pour savoir où l'on va»
Pascal Martens, président du GDS de Côte d'Or, fait le bilan des récentes réunions cantonales. FCO et tuberculose alimentent la discussion.

[G]Quel message voulez-vous faire passer au sujet de la FCO?[g]
[I]«Il faut absolument vacciner le cheptel de souche. Il y a deux ans, nous l'avons fait à 80%. L'année dernière, à seulement 20%... La tendance est à la baisse alors que la maladie est encore là. Nous devons faire en sorte qu'elle s'exprime le moins possible. Pour cela, il faut vacciner. Si la FCO se manifeste en 2012, ce sera probablement au mois de juillet. Il faudra alors reprendre toutes les bêtes dans les prés et une des conséquences sera la fermeture des marchés vers le Maghreb et les pays tiers, pour au moins deux ans... Il faut vacciner cette année pour que la période réglementaire de trois ans sans cas de FCO soit validée. Il n'y aura alors plus besoin de vacciner les bovins à l'export».[i]
[G]Le prix du vaccin est souvent revenu dans vos propos....[g]
[I]«Je regrette que l'àtat n'ait pas jugé bon de suivre le conseil du GDS en mettant le vaccin au PSE, le Plan sanitaire d'élevage. Cela aurait permis d'avoir un prix standardisé intéressant. Le prix peut être un frein à la vaccination. Dans mon cas, le prix du vaccin a augmenté de 70% cette année. L'augmentation n'est pas négligeable. Malgré tout, les éleveurs doivent comparer cette augmentation à la plus-value réalisée avec les broutards exportés dans les pays tiers. Il faut bien comprendre que si nous avons un nouveau cas de FCO, les marchés vers ces pays seront fermés et nous retomberons dans les anciens prix... La vaccination est donc nécessaire pour la commercialisation».[i]
[G]La FCO n'est malheureusement pas le seul sujet qui a animé les réunions[g]
[I]«Concernant la tuberculose bovine, une mauvaise nouvelle est arrivée vers la fin des cantonales, à la mi-décembre. Deux cerfs ont été retrouvés positifs dans la zone sud et plus précisément dans la vallée de l'Ouche. Ces deux cerfs s'ajoutent à quatre sangliers également positifs. Dans la zone nord, à proximité de Précy-ous-Thil, un blaireau a été retrouvé positif à 10 km de tout foyer tuberculose. Il y a donc une extension de la zone et cela confirme ce que l'on avait annoncé l'année dernière : la maladie se déplace par la faune sauvage».[i]
[G]Il y a quelques mois, vous demandiez une réaction de l'àtat sur le blaireau. Qu'en est-il aujourd'hui?[g]
[I]«Les Pouvoirs publics sont en train de prendre conscience de la situation. On commence à parler d'un plan blaireau ambitieux. Je pense que nous avons marqué un essai, mais maintenant, il faut le transformer. Nous avons besoin de mesures concrètes pour le blaireau, mais aussi pour la faune sauvage en général. Autre chose : notre grosse crainte concerne le financement de la prophylaxie des prochaines années. Nous arrivons au terme du plan de 3 ans dans lequel la part de l'àtat s'élevait à 3 euros par bovin. Ce montant est assuré jusqu'au 30 juin mais après, on ne sait pas du tout ce qui va se passer. Nous attendons un signe fort de l'àtat pour savoir où l'on va».[i]
[I]«Il faut absolument vacciner le cheptel de souche. Il y a deux ans, nous l'avons fait à 80%. L'année dernière, à seulement 20%... La tendance est à la baisse alors que la maladie est encore là. Nous devons faire en sorte qu'elle s'exprime le moins possible. Pour cela, il faut vacciner. Si la FCO se manifeste en 2012, ce sera probablement au mois de juillet. Il faudra alors reprendre toutes les bêtes dans les prés et une des conséquences sera la fermeture des marchés vers le Maghreb et les pays tiers, pour au moins deux ans... Il faut vacciner cette année pour que la période réglementaire de trois ans sans cas de FCO soit validée. Il n'y aura alors plus besoin de vacciner les bovins à l'export».[i]
[G]Le prix du vaccin est souvent revenu dans vos propos....[g]
[I]«Je regrette que l'àtat n'ait pas jugé bon de suivre le conseil du GDS en mettant le vaccin au PSE, le Plan sanitaire d'élevage. Cela aurait permis d'avoir un prix standardisé intéressant. Le prix peut être un frein à la vaccination. Dans mon cas, le prix du vaccin a augmenté de 70% cette année. L'augmentation n'est pas négligeable. Malgré tout, les éleveurs doivent comparer cette augmentation à la plus-value réalisée avec les broutards exportés dans les pays tiers. Il faut bien comprendre que si nous avons un nouveau cas de FCO, les marchés vers ces pays seront fermés et nous retomberons dans les anciens prix... La vaccination est donc nécessaire pour la commercialisation».[i]
[G]La FCO n'est malheureusement pas le seul sujet qui a animé les réunions[g]
[I]«Concernant la tuberculose bovine, une mauvaise nouvelle est arrivée vers la fin des cantonales, à la mi-décembre. Deux cerfs ont été retrouvés positifs dans la zone sud et plus précisément dans la vallée de l'Ouche. Ces deux cerfs s'ajoutent à quatre sangliers également positifs. Dans la zone nord, à proximité de Précy-ous-Thil, un blaireau a été retrouvé positif à 10 km de tout foyer tuberculose. Il y a donc une extension de la zone et cela confirme ce que l'on avait annoncé l'année dernière : la maladie se déplace par la faune sauvage».[i]
[G]Il y a quelques mois, vous demandiez une réaction de l'àtat sur le blaireau. Qu'en est-il aujourd'hui?[g]
[I]«Les Pouvoirs publics sont en train de prendre conscience de la situation. On commence à parler d'un plan blaireau ambitieux. Je pense que nous avons marqué un essai, mais maintenant, il faut le transformer. Nous avons besoin de mesures concrètes pour le blaireau, mais aussi pour la faune sauvage en général. Autre chose : notre grosse crainte concerne le financement de la prophylaxie des prochaines années. Nous arrivons au terme du plan de 3 ans dans lequel la part de l'àtat s'élevait à 3 euros par bovin. Ce montant est assuré jusqu'au 30 juin mais après, on ne sait pas du tout ce qui va se passer. Nous attendons un signe fort de l'àtat pour savoir où l'on va».[i]
Rendez-vous le 30 janvier à Sombernon
L'assemblée générale du GDS de Côte d'Or se tiendra le lundi 30 janvier à Sombernon. L'utilisation des antibiotiques en élevage et le programme national de lutte contre l'antibiorésistance seront notamment au programme.
IBR
Le GDS conseille très vivement aux éleveurs de s'engager vers la qualification IBR. Celle-ci devient une nécessité pour la plupart des marchés.