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Grippe aviaire

Un risque accru

À la suite de la découverte de nouveaux cas d’influenza aviaire dans plusieurs pays d’Europe, des mesures de protection des élevages viennent d’être prises, concernant notamment 85 communes du département.
Par D’après communiqué
De nouveaux cas d’influenza aviaire H5N8 hautement pathogènes ont été détectés chez les oiseaux sauvages et dans des élevages commerciaux de certains pays européens (Hongrie, Pologne, Allemagne, Croatie, Pays-Bas, Danemark..), ainsi qu’à la frontière entre la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche. Le ministère de l’Agriculture, sur avis de l’Anses (Agence Nationale de Sécurité des Aliments, de l’Environnement et du Travail), a décidé de relever le niveau de risque vis-à-vis de la maladie, qui passe ainsi de «négligeable» à «modéré» sur l’ensemble du territoire national.

Les cas détectés récemment touchant plus particulièrement les oiseaux migrateurs, le ministère a également relevé le niveau de risque dans les zones humides qui concentrent la faune sauvage et constituent des arrêts sur la route de ces oiseaux. Ces zones ont ainsi vu leur niveau de risques relevé à une qualification «d’élevé».

Dans l’Yonne, 85 communes (*) de la vallée de l’Yonne et une partie de celle de l’Armançon sont concernées et soumises à l’arrêté du 8 février 2016 relatif aux mesures de biosécurité s’appliquant dans tous les élevages professionnels ou particuliers. Avec pour conséquence de rendre le confinement (ou la protection par filet), obligatoire et sans dérogation possible, sur l’ensemble de ces 85 communes dites à risqué élevé, pour les élevages commerciaux et non commerciaux. Ce confinement consiste à enfermer les volailles dans un bâtiment, ou à les protéger par des filets places sur les parcours extérieurs auxquels elles ont accès, afin de limiter les contacts avec la faune sauvage. Interdits également en zone à risque particulier : les rassemblements de volailles, ainsi que le lâcher de gibiers. Ce dernier restant possible en zone à «risque modéré», sous couvert de mesures de traçabilité. La mise en mouvement des appellants et les lâchers de pigeons sont pour leur part interdits jusqu’à nouvel ordre, sur l’ensemble du territoire métropolitain.

Toute mortalité anormale dans une basse-cour, doit être signalée sans délai à un vétérinaire ou à la DDCSPP (03 86 72 69 00 ou
03 86 72 69 27). En cas de découverte d’oiseaux sauvages morts, prévenir en semaine la Fédération des chasseurs de l’Yonne
(03 86 94 22 94) et ‘Office National de la chasse et la faune sauvage, les week-end et jours fériés (03 86 80 21 68).

(*) : Liste consultable sur le site de la prefecture de l’Yonne : www.yonne.gouv.fr