Châtillonnais
Un rendez-vous à ne pas sécher
Le Gaec Lévêque propose la découverte de son séchoir en grange le 18 août à Chambain, près de Recey-sur-Ource.
Journée captivante en perspective ! Francis et John Lévêque organisent la visite de leur exploitation à Chambain vendredi 18 août. Ce rendez-vous ouvert à tous sera principalement axé sur la découverte d’un séchoir en grange, système innovant dans la région, mis en place il y a un peu plus d’un an sur cette exploitation du nord de la Côte-d’Or. Des présentations seront assurées à 11 heures, 15 heures puis 18 heures. Une restauration sera proposée sur place le midi et le soir avec des produits de la ferme et la participation des Jeunes agriculteurs d’Auberive (Haute-Marne). De la viande de Blonde d’Aquitaine sera notamment au menu.
Autosuffisance alimentaire
Le séchage en grange apporte plusieurs avantages. Le premier concerne la qualité de l’alimentation pour les animaux avec une forte conservation de la valeur alimentaire de l’herbe sur pied. «Le but est d’obtenir une importante valeur nutritive du fourrage, afin de nourrir les vaches avec très peu de compléments, réduire l’achat de concentrés et proposer, derrière, une viande de qualité, vendue directement au consommateur» indique John Lévêque, qui élève 120 Blondes d’Aquitaine et une dizaine de Limousines. En pratique, le foin encore humide est récolté en vrac à l’autochargeuse, le séchage se poursuivant en grange par ventilation d’air chaud.
Amorti en 15 ans
La capacité du séchoir en grange du Gaec Lévêque atteint 400 tonnes. Un investissement de 350 000 euros à été nécessaire pour financer le bâtiment et tout son équipement (ventilateurs, griffe, déshumidification, presse, autochargeuse...). Subventionné au hauteur de 140 000 euros via le PCAE (Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles), le séchoir devrait observer un retour sur investissement de 15 ans avec tous les avantages à la clé.
Baisse des charges
En plus de l’alimentation, les charges de mécanisation sont réduites. La bonne santé des animaux permet également une réduction des charges. La planification de la récolte, moins dépendante des conditions climatiques, est nettement simplifiée. La pompe à chaleur de l’installation permet de sécher le grain récolté tardivement dans l’année. Le séchage en grange est également une technique très respectueuse de l’environnement : un autre atout pour Francis et John Lévêque, actuellement en fin de conversion biologique.
Autosuffisance alimentaire
Le séchage en grange apporte plusieurs avantages. Le premier concerne la qualité de l’alimentation pour les animaux avec une forte conservation de la valeur alimentaire de l’herbe sur pied. «Le but est d’obtenir une importante valeur nutritive du fourrage, afin de nourrir les vaches avec très peu de compléments, réduire l’achat de concentrés et proposer, derrière, une viande de qualité, vendue directement au consommateur» indique John Lévêque, qui élève 120 Blondes d’Aquitaine et une dizaine de Limousines. En pratique, le foin encore humide est récolté en vrac à l’autochargeuse, le séchage se poursuivant en grange par ventilation d’air chaud.
Amorti en 15 ans
La capacité du séchoir en grange du Gaec Lévêque atteint 400 tonnes. Un investissement de 350 000 euros à été nécessaire pour financer le bâtiment et tout son équipement (ventilateurs, griffe, déshumidification, presse, autochargeuse...). Subventionné au hauteur de 140 000 euros via le PCAE (Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles), le séchoir devrait observer un retour sur investissement de 15 ans avec tous les avantages à la clé.
Baisse des charges
En plus de l’alimentation, les charges de mécanisation sont réduites. La bonne santé des animaux permet également une réduction des charges. La planification de la récolte, moins dépendante des conditions climatiques, est nettement simplifiée. La pompe à chaleur de l’installation permet de sécher le grain récolté tardivement dans l’année. Le séchage en grange est également une technique très respectueuse de l’environnement : un autre atout pour Francis et John Lévêque, actuellement en fin de conversion biologique.
