Pisciculture
Un redémarrage couronné de succès
Sur les quelques élevages où l’on peut pêcher soi-même des truites dans le département, un seul est déclaré «en bio» : son activité a repris il y a juste un an.
Un cadre verdoyant
L’endroit est chargé d’histoire : une pisciculture fondée il y a 40 ans, en 1976, à l’arrêt pendant deux ans et reprise il y a tout juste un an par un jeune couple, originaire de Savoie. Sur la commune de Trucy sur Yonne, non loin de Bazarnes et de Prégilbert, la ferme aquacole de Crisenon peut être rejointe en bateau par le canal jusqu’à l’écluse des Dames, qui tire son nom des vestiges d’une ancienne abbaye de bénédictines toute proche. Endroit unique également du fait que l’eau nécessaire à la pisciculture provient d’une source permanente, à température constante de 12° et dont le débit de 1 500 m3 à l’heure assure un renouvellement permanent sans accumulation de déchets : l’eau est transparente et on peut voir les truites se ranger dans le sens du courant près des bouches de sortie de l’eau. Tout près de la pisciculture le cadre naturel exceptionnel abrite également une faune sauvage assez abondante (oiseaux, ragondins…).
La qualité avant tout
Passionné par l’élevage des poissons, Guillaume Baudry a d’abord travaillé pendant 15 ans dans le Valais, en Suisse, d’où sa parfaite maîtrise de ce métier qu’il a exercé dans un premier temps de manière industrielle. Son installation dans l’Yonne, il l’explique par l’envie de «pratiquer son activité autrement, dans le respect de l’animal et de l’environnement». Ce sont actuellement 200 000 poissons, depuis la truite portion, d’environ 300 g jusqu’à de grosses truites de 2 kg, qui frétillent dans les bassins. Alors que dans une installation industrielle il faut 250 litres d’eau par seconde, la ferme aquacole de Crisenon en utilise 400 litres, ce qui permet d’aboutir à un produit d’une grande qualité gustative. Les truites sont nourries d’aliments bio : farines de poissons à faible valeur commerciale et céréales, contrôlés deux fois par an par des organismes certificateurs. Et pour favoriser leur bonne santé, une journée de jeûne par semaine !
Au bout d’une année, l’exploitant ne regrette pas son choix : même s’il n’a pas encore atteint ses objectifs en termes de volume, la qualité est bel et bien là, et c’est ce qui compte avant tout. «Il a fallu faire des travaux pour tout remettre en état, je n’ai pas pris un jour de vacances, mais nous avons créé un lieu accueillant, tel que nous le souhaitions». La vente se fait sur place au détail, avec possibilité de pêcher soi-même le poisson et de passer une après-midi agréable, mais aussi auprès des restaurants et depuis peu dans les coopératives Biocoop Germinal, à Sens et à Auxerre, ainsi que dans certaines grandes surfaces en rayon spécialisé. Quelques produits transformés sont également proposés : truite fumée, rillettes…
Depuis le début de l’année quelques milliers de visiteurs sont venus découvrir ou redécouvrir l’endroit qui est ouvert aussi aux classes des écoles et aux centres de loisirs. Soucieux de faire connaître leur démarche auprès du grand public, Guillaume et Audrey veulent sensibiliser les enfants pour qui c’est un apprentissage de la vie.
L’endroit est chargé d’histoire : une pisciculture fondée il y a 40 ans, en 1976, à l’arrêt pendant deux ans et reprise il y a tout juste un an par un jeune couple, originaire de Savoie. Sur la commune de Trucy sur Yonne, non loin de Bazarnes et de Prégilbert, la ferme aquacole de Crisenon peut être rejointe en bateau par le canal jusqu’à l’écluse des Dames, qui tire son nom des vestiges d’une ancienne abbaye de bénédictines toute proche. Endroit unique également du fait que l’eau nécessaire à la pisciculture provient d’une source permanente, à température constante de 12° et dont le débit de 1 500 m3 à l’heure assure un renouvellement permanent sans accumulation de déchets : l’eau est transparente et on peut voir les truites se ranger dans le sens du courant près des bouches de sortie de l’eau. Tout près de la pisciculture le cadre naturel exceptionnel abrite également une faune sauvage assez abondante (oiseaux, ragondins…).
La qualité avant tout
Passionné par l’élevage des poissons, Guillaume Baudry a d’abord travaillé pendant 15 ans dans le Valais, en Suisse, d’où sa parfaite maîtrise de ce métier qu’il a exercé dans un premier temps de manière industrielle. Son installation dans l’Yonne, il l’explique par l’envie de «pratiquer son activité autrement, dans le respect de l’animal et de l’environnement». Ce sont actuellement 200 000 poissons, depuis la truite portion, d’environ 300 g jusqu’à de grosses truites de 2 kg, qui frétillent dans les bassins. Alors que dans une installation industrielle il faut 250 litres d’eau par seconde, la ferme aquacole de Crisenon en utilise 400 litres, ce qui permet d’aboutir à un produit d’une grande qualité gustative. Les truites sont nourries d’aliments bio : farines de poissons à faible valeur commerciale et céréales, contrôlés deux fois par an par des organismes certificateurs. Et pour favoriser leur bonne santé, une journée de jeûne par semaine !
Au bout d’une année, l’exploitant ne regrette pas son choix : même s’il n’a pas encore atteint ses objectifs en termes de volume, la qualité est bel et bien là, et c’est ce qui compte avant tout. «Il a fallu faire des travaux pour tout remettre en état, je n’ai pas pris un jour de vacances, mais nous avons créé un lieu accueillant, tel que nous le souhaitions». La vente se fait sur place au détail, avec possibilité de pêcher soi-même le poisson et de passer une après-midi agréable, mais aussi auprès des restaurants et depuis peu dans les coopératives Biocoop Germinal, à Sens et à Auxerre, ainsi que dans certaines grandes surfaces en rayon spécialisé. Quelques produits transformés sont également proposés : truite fumée, rillettes…
Depuis le début de l’année quelques milliers de visiteurs sont venus découvrir ou redécouvrir l’endroit qui est ouvert aussi aux classes des écoles et aux centres de loisirs. Soucieux de faire connaître leur démarche auprès du grand public, Guillaume et Audrey veulent sensibiliser les enfants pour qui c’est un apprentissage de la vie.