Élevage
Un projet ambitieux
Tiphaine Bondoux, 23 ans vient de reprendre les Écuries des Colchiques situées à Maux. Elle nous explique son choix et sa stratégie d’entreprise.

C’est un pari ambitieux que s’est lancé Tiphaine Bondoux. À seulement 23 ans, elle a décidé de reprendre seule les «Écuries des Colchiques» situées dans la commune de Maux. Après sa reprise définitive, l’exploitation s’appellera «Les Écuries Cupidon». Sa passion de l’élevage lui vient de ses parents qui sont exploitants agricoles à Limanton. Pour elle s’installer dans cette écurie est un moyen de ne pas laisser tomber une entreprise en parfait état. Après un bac pro Conduite et Gestion d’Exploitation Agricole option élevage équin, elle obtient un BTS DATR (Développement et Animation des Territoires Ruraux). Ayant le souhait d’aller plus loin dans sa qualification, elle passe et obtient un CQP ASA (Certificat de Qualification Professionnelle Animateur Soigneur Assistant). Récemment, elle s’est encore un peu plus professionnalisée en suivant un BP JEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse de l’Éducation Populaire et du Sport) avec l’option AE (Activité Équestre). Ce brevet lui permet désormais d’assurer des cours collectifs ou particuliers. Dans son projet d’installation Tiphaine Bondoux ne part de rien puisqu’elle reprend des écuries qui comprennent un centre équestre de 32 licenciés : du débutant jusqu’au galop 4. «Mon objectif est de monter le nombre de licenciés à 50 voire 60. En plus des cours, je vais proposer du tir à l’arc à cheval et pourquoi pas amener certains licenciés en concours de saut d’obstacles et de dressage. Mes qualifications me permettent de toute manière d’accueillir des élèves jusqu’au galop 7. Enfin dans le courant de l’année, je proposerai des stages sur plusieurs jours» explique la jeune femme. Pour son projet Tiphaine Bondoux va investir 200 000 euros dont 36 195 € euros sont financés par la Dotation Jeunes Agriculteurs. Mais en attendant, le Crédit Agricole de Moulins-Engilbert lui a proposé un prêt à taux 0. Un coup de pouce qui va lui permettre de lui donner de l’air et de s’installer plus sereinement.
Un Élevage amené à se développer
Côté élevage, Tiphaine Bondoux ne part pas non plus de zéro. Elle reprend un élevage constitué d’étalon Connemara ; d’une poulinière Connemara et d’un poulain mâle castré d’un an à vendre de race Connemara. La jeune éleveuse avait également anticipé en constituant elle-même son propre cheptel à savoir : un jeune étalon de 3 ans qui va commencer à saillir l’année prochaine de race Welsh Mountain, une poulinière de race Welsh Mountain et une pouliche d’un an de race Welsh Mountain. Il s’agit d’une race rustique qui vient du pays de Galles et qui ne dépasse pas 1,20 m au garrot. Ces chevaux son très polyvalents aussi bien pour le sport que pour l’attelage. Elle va également développer une partie pension au pair c’est-à-dire que le gardiennage est offert et en contrepartie le propriétaire s’engage à faire les soins quotidiens. «C’est une petite pension qui ne va pas dépasser 20 chevaux» précise la jeune femme. Enfin, Tiphaine Bondoux possède 24 hectares de prairies permanentes attenants à la ferme, dont 16 ha sont dédiés à la fauche pour l’autoconsommation ou la vente. En attendant la reprise définitive, la jeune femme peaufine les derniers détails. «Je suis impatiente de débuter» nous a-t-elle confié en conclusion.
Contact : Tiphaine Bondoux : 07 85 60 68 32
Un Élevage amené à se développer
Côté élevage, Tiphaine Bondoux ne part pas non plus de zéro. Elle reprend un élevage constitué d’étalon Connemara ; d’une poulinière Connemara et d’un poulain mâle castré d’un an à vendre de race Connemara. La jeune éleveuse avait également anticipé en constituant elle-même son propre cheptel à savoir : un jeune étalon de 3 ans qui va commencer à saillir l’année prochaine de race Welsh Mountain, une poulinière de race Welsh Mountain et une pouliche d’un an de race Welsh Mountain. Il s’agit d’une race rustique qui vient du pays de Galles et qui ne dépasse pas 1,20 m au garrot. Ces chevaux son très polyvalents aussi bien pour le sport que pour l’attelage. Elle va également développer une partie pension au pair c’est-à-dire que le gardiennage est offert et en contrepartie le propriétaire s’engage à faire les soins quotidiens. «C’est une petite pension qui ne va pas dépasser 20 chevaux» précise la jeune femme. Enfin, Tiphaine Bondoux possède 24 hectares de prairies permanentes attenants à la ferme, dont 16 ha sont dédiés à la fauche pour l’autoconsommation ou la vente. En attendant la reprise définitive, la jeune femme peaufine les derniers détails. «Je suis impatiente de débuter» nous a-t-elle confié en conclusion.
Contact : Tiphaine Bondoux : 07 85 60 68 32