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Incendie agricole

Un pompier témoigne

Ludovic Thierry est caporal chef à Arnay-le-Duc.

Chaque année, il intervient sur 2 à 3 incendies de type agricole en moyenne. Dernière intervention en date, l'€™embrasement de 15 tonnes de fourrage à Mimeure (21).
Par Aurélien Genest
[G]Quels sont vos principales préoccupations en arrivant sur les lieux?[g]
[I]«à‰viter les risques de propagation du feu. Il faut préserver tout ce qui pourrait être attaqué par un nouvel incendie. Sauver le maximum de biens et d'€™animaux, après les personnes bien évidemment. Dans le cas de Mimeure, le danger venait d'€™une cuve à fioul à proximité du feu. L'€™habitation n'€™était pas loin non plus. Les deux seuls animaux présents avaient été évacués par le propriétaire».[i]

[G]Les pompiers qui interviennent ne sont pas systématiquement ceux qui sont les plus proches, comment l'€™expliquez-vous?[g]
[I]«Pour chaque intervention, il faut du matériel et un personnel adéquats. Pour un incendie agricole, il faut un sergent, sinon le service d'€™alerte contacte une autre caserne. A Arnay, nous sommes parfois amenés à sortir vers Saulieu. Ajoutez à cela le temps et les kilomètres pour arriver à la caserne, ça commence à faire beaucoup».[i]

[G]Qu'€™est ce qui pousse les gens à devenir pompier aujourd'€™hui?[g]
[I]«La passion de servir les gens dans diverses actions. Leur rendre service. C'€™est le but premier. Pour moi, si on fait ça uniquement ça pour l'€™argent, on n'€™est pas pompier. Il faut être motivé, les aptitudes et les critères de sélections sont contraignantes, de même que les formations et les astreintes».[i]