Gaec de la Roche des Baumes
Un outil pour traire 160 vaches
Le Gaec de la Roche des Baumes est né de la fusion successive de plusieurs exploitations laitières. Aujourd'hui, les cinq associés sont allés au bout de leur démarche en réunissant toutes leurs vaches en production sur un même site. Une nouvelle structure qui allie confort de travail, confort des animaux et rationalisation des coûts.

Le 9 février dernier, le contrôle laitier et la Chambre d'agriculture de Saône-et-Loire proposaient une visite de la nouvelle installation de traite du Gaec de la Roche des Baumes à Charrecey (71). L'été dernier, l'exploitation, qui compte cinq associés et résulte de la fusion successive de plusieurs structures, rassemblait toutes ses vaches en production sur un même site. Désormais, pour traire les 160 montbéliardes du troupeau en lactation, le Gaec dispose d'une unique salle de traite rotative à 31 postes.
Les associés ont opté pour un bâtiment avec logettes couvertes et aire d'exercice extérieure hydrocurées. Les 164 logettes sont réparties en deux rangées [I]«cul-à-cul»[i] sous un édifice de 108 mètres de long. Pour un confort optimisé des animaux, chaque logette est recouverte d'un matelas souple. Les aires d'exercice sont, quand à elles, garnies de tapis en caoutchouc. Le couloir entre les deux rangées de logettes ainsi que l'aire d'exercice, placée entre les logettes et la stalle d'alimentation, sont tous les deux nettoyés par hydrocurage. Ce système, calqué sur le principe de la chasse d'eau, consiste à lâcher une grande quantité d'eau à l'extrémité de la surface en pente. Le courant emporte les déjections vers un système de décantation et de lagunage.
[INTER]1h30 pour traire 155 vaches[inter]
Fermé et muni d'une bonne isolation thermique, le bloc de traite est séparé de la stabulation. Le [I]«roto»[i] dispose de 31 postes de traite par l'arrière. Les postes de salle de traite sont en fait disposés en rond autour du trayeur et l'ensemble tourne autour de ce dernier. Les vaches prennent place dans le [I]«roto»[i] par l'extérieur. Une fois installé dans un des postes de traite, l'animal effectue un tour complet qui dure environ 11 minutes. Le trayeur branche les griffes dès l'arrivée de la vache dans le roto. La traite se fait ensuite pendant la rotation. A la fin de la traite, la griffe se libère à l'aide du décrochage automatique et le poste s'immobilise quelques instants en face de la sortie. [I]«Il faut compter environ 1h30 pour traire 155 vaches»[i], estime Aurélien Laborde, l'un des associés
du Gaec. Le nettoyage prend environ une demie heure après chaque traite.
Dans la stabulation, les vaches sont conduites en deux lots ; celui des vaches en début de lactation et celui des vaches en fin de lactation. Les deux lots se mélangent au moment de la traite. Mais à la sortie du roto, un dispositif de tri informatisé permet de séparer à nouveau les animaux ou de conduire les vaches à inséminer vers des boxs d'isolement.
[INTER]Bâtiment économe[inter]
De l'avis des techniciens, le type de bâtiment choisi est finalement relativement économe puisque la construction revient à 1 800 €/place de logement seul et 5 000 €/ vache laitière si l'on fait l'impasse sur un certain nombre d'options et avec un minimum d'auto-construction. Sur les six derniers mois passés, les associés ont par ailleurs enregistré un gain de production de + 1,7 kg/ vache laitière par rapport à l'année dernière (avant l'installation des vaches dans le nouveau bâtiment).
Les associés ont opté pour un bâtiment avec logettes couvertes et aire d'exercice extérieure hydrocurées. Les 164 logettes sont réparties en deux rangées [I]«cul-à-cul»[i] sous un édifice de 108 mètres de long. Pour un confort optimisé des animaux, chaque logette est recouverte d'un matelas souple. Les aires d'exercice sont, quand à elles, garnies de tapis en caoutchouc. Le couloir entre les deux rangées de logettes ainsi que l'aire d'exercice, placée entre les logettes et la stalle d'alimentation, sont tous les deux nettoyés par hydrocurage. Ce système, calqué sur le principe de la chasse d'eau, consiste à lâcher une grande quantité d'eau à l'extrémité de la surface en pente. Le courant emporte les déjections vers un système de décantation et de lagunage.
[INTER]1h30 pour traire 155 vaches[inter]
Fermé et muni d'une bonne isolation thermique, le bloc de traite est séparé de la stabulation. Le [I]«roto»[i] dispose de 31 postes de traite par l'arrière. Les postes de salle de traite sont en fait disposés en rond autour du trayeur et l'ensemble tourne autour de ce dernier. Les vaches prennent place dans le [I]«roto»[i] par l'extérieur. Une fois installé dans un des postes de traite, l'animal effectue un tour complet qui dure environ 11 minutes. Le trayeur branche les griffes dès l'arrivée de la vache dans le roto. La traite se fait ensuite pendant la rotation. A la fin de la traite, la griffe se libère à l'aide du décrochage automatique et le poste s'immobilise quelques instants en face de la sortie. [I]«Il faut compter environ 1h30 pour traire 155 vaches»[i], estime Aurélien Laborde, l'un des associés
du Gaec. Le nettoyage prend environ une demie heure après chaque traite.
Dans la stabulation, les vaches sont conduites en deux lots ; celui des vaches en début de lactation et celui des vaches en fin de lactation. Les deux lots se mélangent au moment de la traite. Mais à la sortie du roto, un dispositif de tri informatisé permet de séparer à nouveau les animaux ou de conduire les vaches à inséminer vers des boxs d'isolement.
[INTER]Bâtiment économe[inter]
De l'avis des techniciens, le type de bâtiment choisi est finalement relativement économe puisque la construction revient à 1 800 €/place de logement seul et 5 000 €/ vache laitière si l'on fait l'impasse sur un certain nombre d'options et avec un minimum d'auto-construction. Sur les six derniers mois passés, les associés ont par ailleurs enregistré un gain de production de + 1,7 kg/ vache laitière par rapport à l'année dernière (avant l'installation des vaches dans le nouveau bâtiment).