Alysé
Un outil pour évaluer le bien-être animal
Thème retenu par la coopérative Alysé, pour son assemblée de section du 18 janvier dernier : le bien être animal. Avec intervention de la DDCSPP le matin en salle, suivie d’une visite terrain l’après-midi sur le Gaec de Chichery.
Responsable du pôle Santé Protection Animale et Environnement à la DDCSPP, Christine Wencel le reconnaît : «la réglementation ne fait que formaliser les bonnes pratiques d’élevage qui le plus souvent, sont déjà en pratique sur l’exploitation…» Le service compte 14 agents, soit 8 ETP, pour 52 interventions programmées par an, dont 25%, de façon aléatoire. Se rajoutent des contrôles d’établissements équins, de pensions et refuges, ou lors de transports d’animaux. Près d’une centaine de signalements arrive chaque année à la DDCSPP, dont la moitié sans fondement : «nous sommes capables de servir de filtre, en expliquant aux gens que voir un nourrisseur entouré de boue au milieu d’un champ, en période humide, avec des animaux sales, ne relève pas de la maltraitance, dès lors qu’ils ont à boire et à manger !» Pas toujours facile pour une population de néo ruraux, de se convertir à la réalité du monde agricole…
L’après-midi, les éleveurs présents se sont rendus sur l’élevage laitier du Gaec de Chichery, pour une présentation d’un diagnostic Bowibell, outil d’évaluation du bien être animal, permettant d’identifier les bonnes pratiques en matière de bien être animal, tout en évaluant les possibilités d’amélioration si nécessaire. Le diagnostic consiste en premier lieu à identifier les points généraux de l’exploitation comme : le nombre d’animaux morts sur un an, les vêlages difficiles, les vaches laitières avec cellules, les méthode d’écornage, le nombre d’animaux à l’attache, l’accès au pâturage, ou encore les cases d’isolement, la régularité du parage ou le rangement des médicaments. Ensuite, il s’agit d’observer les deux catégories animales principales (le plus souvent des vaches et des génisses), en notant différents points portant aussi bien sur le bâtiment (surface des lots observés), le confort des animaux (nombre d’animaux couchés dans des conditions optimum), l’abreuvement (accès à l’eau, nombre et propreté des abreuvoirs), ou l’alimentation (relevé des animaux les plus maigres). D’autres paramètres sont aussi pris en compte, comme : les boiteries, les problèmes respiratoires, ou la relation homme-animal, en observant les animaux à l’auge et leur mouvement d’évitement lorsque l’on passe devant. Toutes ces observations sont ensuite saisies sur un logiciel qui synthétise les différents points et classe huit indicateurs sur une échelle allant d’excellent à acceptable.
L’après-midi, les éleveurs présents se sont rendus sur l’élevage laitier du Gaec de Chichery, pour une présentation d’un diagnostic Bowibell, outil d’évaluation du bien être animal, permettant d’identifier les bonnes pratiques en matière de bien être animal, tout en évaluant les possibilités d’amélioration si nécessaire. Le diagnostic consiste en premier lieu à identifier les points généraux de l’exploitation comme : le nombre d’animaux morts sur un an, les vêlages difficiles, les vaches laitières avec cellules, les méthode d’écornage, le nombre d’animaux à l’attache, l’accès au pâturage, ou encore les cases d’isolement, la régularité du parage ou le rangement des médicaments. Ensuite, il s’agit d’observer les deux catégories animales principales (le plus souvent des vaches et des génisses), en notant différents points portant aussi bien sur le bâtiment (surface des lots observés), le confort des animaux (nombre d’animaux couchés dans des conditions optimum), l’abreuvement (accès à l’eau, nombre et propreté des abreuvoirs), ou l’alimentation (relevé des animaux les plus maigres). D’autres paramètres sont aussi pris en compte, comme : les boiteries, les problèmes respiratoires, ou la relation homme-animal, en observant les animaux à l’auge et leur mouvement d’évitement lorsque l’on passe devant. Toutes ces observations sont ensuite saisies sur un logiciel qui synthétise les différents points et classe huit indicateurs sur une échelle allant d’excellent à acceptable.