Une délégation FDSEA-JA a profité de la venue du Premier ministre en Côte d'Or pour se faire entendre.
Un oral ministériel plutôt réussi
Vingt minutes. C'est souvent le temps accordé à un étudiant pour une soutenance orale. Lundi, il s'agissait du temps accordé à la délégation FDSEA-JA de Côte d'Or pour exposer ses revendications agricoles, lors de la visite de François Fillon à Leuglay. Le «jury» était Gaëlle Régnard, la conseillère du Premier ministre en charge des dossiers agricoles. De nombreux sujets ont été évoqués.
Demandes de trois types
La délégation départementale a abordé trois grands dossiers : l'économie des exploitations, les mesures environnementales et le bilan de santé de la Pac. Pour le premier point, le prix payé à la production inquiète toujours. Des outils de régulation sont souhaités dans la gestion au quotidien des productions agricoles. La transparence de la grande distribution a de nouveau été demandée. Enfin, des outils de régulation sont souhaités pour les revenus, par le biais de la fiscalité des entreprises agricoles.
Environnement et bilan Pac
En ce qui concerne les mesures environnementales, «il faut trouver un compromis entre environnement et production, par rapport au retrait des produits phytosanitaires». La question des réserves d'eau a également été soulevée avec la nécessité de maintenir l'irrigation. La question des bandes enherbées a également été débattue. Enfin, pour le bilan de santé de la Pac, des assouplissements concernant le maintien des prairies naturelles sont demandés, tout comme le ciblage de l'aide rotationnelle sur les régions intermédiaires et le soutien aux protéines pour «renouer un pacte gagnant-gagnant entre céréaliers et éleveurs». D'autre sujets ont été abordés, comme celui de l'équarrissage qui a aujourd'hui besoin de moyens.
De quoi espérer
Emmanuel Bonnardot dressait un bilan positif de l'entretien : «Sur les outils de régulation, ils ont conscience que les limites acceptables du système ont été dépassées. Il semblerait qu'il y ait de nouvelles réflexions à l'ordre du jour, sans pour autant remettre en question certaines décisions comme la suppression des quotas laitiers. Sur la gestion des prairies, il y a des éléments qui vont dans le bon sens et on peut s'attendre à une évolution. Il y a également des avancées notables autour de l'aide rotationnelle et sur le travail à faire avec la grande distribution. Il faut continuer de mettre la pression».
Aurélien Genest
ENCADRE
Parc national et gibier : la profession agricole veut être entendue
Emmanuel Bonnardot souhaite que l'agriculture soit représentée dans le cadre de réflexion de la mise en place de ce parc. Le président de la FDSEA soulève notamment la question du gibier : «Nous serons vigilants sur le fait que le gibier continue à être régulé. Il ne faudrait pas que ce parc soit une réserve naturelle pour que le gibier. C'est un sujet très sérieux, je pense que le sujet ne sera pas traité que par la fédération des chasseurs. Il faut que la profession agricole puisse dire son mot et que l'administration départementale joue le rôle de relai».
Emmanuel Bonnardot, Gérard Berthaut (FDSEA), Nicolas Michaud et Aurélien Viellard (JA) ont rencontré Gaëlle Régnard, la conseillère de François Fillon.
Demandes de trois types
La délégation départementale a abordé trois grands dossiers : l'économie des exploitations, les mesures environnementales et le bilan de santé de la Pac. Pour le premier point, le prix payé à la production inquiète toujours. Des outils de régulation sont souhaités dans la gestion au quotidien des productions agricoles. La transparence de la grande distribution a de nouveau été demandée. Enfin, des outils de régulation sont souhaités pour les revenus, par le biais de la fiscalité des entreprises agricoles.
Environnement et bilan Pac
En ce qui concerne les mesures environnementales, «il faut trouver un compromis entre environnement et production, par rapport au retrait des produits phytosanitaires». La question des réserves d'eau a également été soulevée avec la nécessité de maintenir l'irrigation. La question des bandes enherbées a également été débattue. Enfin, pour le bilan de santé de la Pac, des assouplissements concernant le maintien des prairies naturelles sont demandés, tout comme le ciblage de l'aide rotationnelle sur les régions intermédiaires et le soutien aux protéines pour «renouer un pacte gagnant-gagnant entre céréaliers et éleveurs». D'autre sujets ont été abordés, comme celui de l'équarrissage qui a aujourd'hui besoin de moyens.
De quoi espérer
Emmanuel Bonnardot dressait un bilan positif de l'entretien : «Sur les outils de régulation, ils ont conscience que les limites acceptables du système ont été dépassées. Il semblerait qu'il y ait de nouvelles réflexions à l'ordre du jour, sans pour autant remettre en question certaines décisions comme la suppression des quotas laitiers. Sur la gestion des prairies, il y a des éléments qui vont dans le bon sens et on peut s'attendre à une évolution. Il y a également des avancées notables autour de l'aide rotationnelle et sur le travail à faire avec la grande distribution. Il faut continuer de mettre la pression».
Aurélien Genest
ENCADRE
Parc national et gibier : la profession agricole veut être entendue
Emmanuel Bonnardot souhaite que l'agriculture soit représentée dans le cadre de réflexion de la mise en place de ce parc. Le président de la FDSEA soulève notamment la question du gibier : «Nous serons vigilants sur le fait que le gibier continue à être régulé. Il ne faudrait pas que ce parc soit une réserve naturelle pour que le gibier. C'est un sujet très sérieux, je pense que le sujet ne sera pas traité que par la fédération des chasseurs. Il faut que la profession agricole puisse dire son mot et que l'administration départementale joue le rôle de relai».
Emmanuel Bonnardot, Gérard Berthaut (FDSEA), Nicolas Michaud et Aurélien Viellard (JA) ont rencontré Gaëlle Régnard, la conseillère de François Fillon.