Filière avicole
Un nouveau poulailler bio au nord de l’Yonne
Un nouvel atelier de poules pondeuses bio vient d’être inauguré à La Tuilerie, sur les hauteurs de Voisines. Concrétisation d’un projet mené par Yoann Thiempont, pour s’installer sur l’exploitation céréalière familiale.

C’est dans l’objectif de succéder un jour à son père sur l’exploitation familiale, que Yoan Thiempont souhaitait se lancer dans l’élevage de poulets de chair. Un projet finalement réorienté en atelier de poules pondeuses bio et inauguré le 10 février dernier : «9 000 poules, pour subvenir aux besoins des 140 ha de la ferme, aujourd’hui en cours de conversion, soit l’équivalent de 110 à 120 tonnes de fientes à l’année…». D’une surface de 1 800 m2, le bâtiment est complété d’un parcours extérieur de 3,6 ha. Coût total de l’investissement : un peu plus de 480 K€, subventionnés en partie par une enveloppe de la Région de 120 K€ et une aide JA de 18 K€.
Le premier lot de poules en provenance des Ardennes est arrivé il y a deux semaines, le bâtiment ayant été amené pour cela à une température de 18°, pour éviter tout choc thermique. Des volailles de souche Lohmann, âgées de 18 semaines. Premier défi : les stresser le moins possible, tout en leur inculquant dès le premier soir, l’habitude de rejoindre les caillebotis et le couvoir. Une tâche pas toujours de tout repos, explique le technicien de la société CDPO : «dans les cas extrêmes, plus de la moitié du lot est à remonter ! Normalement, dès le troisième soir, l’habitude est prise. Après, il faut leur apprendre à aller dans le pondoir, en jouant avec les lumières. Une tolérance de 2% est acceptable, pas plus…». Les premières pontes sont attendues pour la 19ème semaine : «on les fait monter rapidement en ponte, de sorte que très vite, l’on obtienne des œufs de 53 grammes, poids standard en bio. Après bien sûr, tout dépend du rapport eau/aliments» Pour une collecte attendue, de 6 000 à 7 000 œufs jour dans les semaines les plus prolifiques : «80% du résultat de l’élevage se joue là, entre 18 et 24 semaines…» L’alimentation est à base de blé, maïs et soja, complétée d’apports en calcium et phosphore.
À 24 semaines, les trappes du bâtiment s’ouvrent, pour donner libre accès au parc extérieur. Un point important, celui de l’extraction de l’air : «le renouvellement de l’air prend même le pas sur la température intérieure du bâtiment. L’extraction se fait de façon statique, au moyen d’une cheminée centrale, le chauffage étant obtenu à partir des seules calories aliment : «à 6 poules par m2, une ventilation naturelle est suffisante, sous réserve que les pentes du toit soient impérativement à 35%, sinon, ça ne fonctionne pas».
Le premier lot de poules en provenance des Ardennes est arrivé il y a deux semaines, le bâtiment ayant été amené pour cela à une température de 18°, pour éviter tout choc thermique. Des volailles de souche Lohmann, âgées de 18 semaines. Premier défi : les stresser le moins possible, tout en leur inculquant dès le premier soir, l’habitude de rejoindre les caillebotis et le couvoir. Une tâche pas toujours de tout repos, explique le technicien de la société CDPO : «dans les cas extrêmes, plus de la moitié du lot est à remonter ! Normalement, dès le troisième soir, l’habitude est prise. Après, il faut leur apprendre à aller dans le pondoir, en jouant avec les lumières. Une tolérance de 2% est acceptable, pas plus…». Les premières pontes sont attendues pour la 19ème semaine : «on les fait monter rapidement en ponte, de sorte que très vite, l’on obtienne des œufs de 53 grammes, poids standard en bio. Après bien sûr, tout dépend du rapport eau/aliments» Pour une collecte attendue, de 6 000 à 7 000 œufs jour dans les semaines les plus prolifiques : «80% du résultat de l’élevage se joue là, entre 18 et 24 semaines…» L’alimentation est à base de blé, maïs et soja, complétée d’apports en calcium et phosphore.
À 24 semaines, les trappes du bâtiment s’ouvrent, pour donner libre accès au parc extérieur. Un point important, celui de l’extraction de l’air : «le renouvellement de l’air prend même le pas sur la température intérieure du bâtiment. L’extraction se fait de façon statique, au moyen d’une cheminée centrale, le chauffage étant obtenu à partir des seules calories aliment : «à 6 poules par m2, une ventilation naturelle est suffisante, sous réserve que les pentes du toit soient impérativement à 35%, sinon, ça ne fonctionne pas».