Innovation
Un moteur solaire pour l’agriculture d’aujourd’hui et de demain
Basée à Auxerre, la société Saurea et sa présidente, Isabelle Gallet-Coty, ont conçu le premier moteur a énergie solaire. Un moteur pouvant actionner le pompage de l’eau, faire fonctionner l’extraction d’air dans les bâtiments agricoles ou encore le brassage de l’eau.

Dans les locaux de la pépinière de l’Auxerrois, se trouve la société Saurea. Créée en avril 2016 par sa présidente Isabelle Gallet-Coty, Saurea a mis au point un moteur unique en son genre, fonctionnent uniquement à l’énergie solaire. « Il a la spécificité de n’avoir aucune électronique ni à l’intérieur ni à l’extérieur, ce qui est inédit pour un moteur électrique. Nous avons inventé ce que l’on appelle une nouvelle génération de moteur électrique », se réjouit Isabelle Gallet-Coty. « C’est le premier moteur solaire au monde. Avec, on convertit directement l’énergie solaire en énergie mécanique que l’on vient récupérer sur l’axe tournant de ces moteurs. Et on n’a aucun intermédiaire pour ces conversions, alors que d’habitude, dans les systèmes conventionnels, il y a toujours de l’électronique de conversion, très fragile aux températures, aux intempéries et aux zones hostiles comme peuvent l’être les zones hors réseau électrique », détaille-t-elle. « Comme nous n’avons pas d’électronique, nous n’avons pas de panne. Et c’est ce qui fait de ce moteur un moteur adapté hors réseau électrique et il convient aussi pour la réduction de la facture énergétique en milieu urbain ».
Le pompage de l’eau comme premier marché
Ce moteur solaire, mis en vente depuis mi 2019, est utilisable dans l’agriculture. « Son premier marché était le pompage de l’eau. Il délivre une puissance équivalente à la force de motricité humaine. Ça veut dire que ce moteur est susceptible d’entrainer une pompe qui va remplacer la force mécanique d’une personne qui active un bras de levier », explique Isabelle Gallet-Coty.
Le moteur peut également motoriser des turbines de ventilation ou des palmes de ventilateurs comme l’on peut tous avoir chez nous. « L’extraction d’air vaut pour pas mal de choses, notamment en agriculture pour aérer les serres, les bâtiments agricoles, pour sécher le foin. C’est aussi extraire de l’air des fumiers dans les bâtiments industriels. Il y a beaucoup d’applications liées à tout ce qui est ventilation et extraction d’air », continue-t-elle.
Autre application : le brassage de l’eau. « On vient brasser de l’eau pour oxygéner les bassins des lacs, pour éviter le phénomène de développement des algues (l’eutrophisation). Nous intervenons chez les aquaculteurs et les pisciculteurs car le moteur va venir brasser de l’eau pour l’élevage. Ça peut être de l’élevage d’écrevisses, de truites, de divers poissons... On peut faire de l’aération de l’agitation d’eau en mettant à l’interface, soit un brasseur soit un système de bullage ».
Alimenté uniquement à l’énergie solaire
Le moteur solaire conçu par Saurea est un moteur écologique. « Il se branche directement sur des modules photovoltaïques. Il n’y a pas de pièces d’usure, pas d’aimant, pas d’émission de particules fines. Et on utilise une énergie gratuite qui est celle du soleil », assure Isabelle Gallet-Coty. « Il fonctionne comme une éolienne, mais avec le soleil. La nuit, il ne fonctionne pas. Mais il n’était pas question de mettre des batteries pour des soucis de recyclage. C’est quelque chose que je ne souhaitais absolument pas ».
Alors, quel est le montant qu’un agriculteur doit débourser s’il souhaite acquérir ce moteur solaire ? Il faut compter 3600 € (pour un moteur de 130 w), hors taxes, « pour le kit moteur qui comprend trois panneaux solaires additionnels pour apporter la puissance au moteur », précise la présidente de Saurea.
Une innovation que l’on pourrait retrouver sur bon nombre d’exploitations dans les années à venir.
Le pompage de l’eau comme premier marché
Ce moteur solaire, mis en vente depuis mi 2019, est utilisable dans l’agriculture. « Son premier marché était le pompage de l’eau. Il délivre une puissance équivalente à la force de motricité humaine. Ça veut dire que ce moteur est susceptible d’entrainer une pompe qui va remplacer la force mécanique d’une personne qui active un bras de levier », explique Isabelle Gallet-Coty.
Le moteur peut également motoriser des turbines de ventilation ou des palmes de ventilateurs comme l’on peut tous avoir chez nous. « L’extraction d’air vaut pour pas mal de choses, notamment en agriculture pour aérer les serres, les bâtiments agricoles, pour sécher le foin. C’est aussi extraire de l’air des fumiers dans les bâtiments industriels. Il y a beaucoup d’applications liées à tout ce qui est ventilation et extraction d’air », continue-t-elle.
Autre application : le brassage de l’eau. « On vient brasser de l’eau pour oxygéner les bassins des lacs, pour éviter le phénomène de développement des algues (l’eutrophisation). Nous intervenons chez les aquaculteurs et les pisciculteurs car le moteur va venir brasser de l’eau pour l’élevage. Ça peut être de l’élevage d’écrevisses, de truites, de divers poissons... On peut faire de l’aération de l’agitation d’eau en mettant à l’interface, soit un brasseur soit un système de bullage ».
Alimenté uniquement à l’énergie solaire
Le moteur solaire conçu par Saurea est un moteur écologique. « Il se branche directement sur des modules photovoltaïques. Il n’y a pas de pièces d’usure, pas d’aimant, pas d’émission de particules fines. Et on utilise une énergie gratuite qui est celle du soleil », assure Isabelle Gallet-Coty. « Il fonctionne comme une éolienne, mais avec le soleil. La nuit, il ne fonctionne pas. Mais il n’était pas question de mettre des batteries pour des soucis de recyclage. C’est quelque chose que je ne souhaitais absolument pas ».
Alors, quel est le montant qu’un agriculteur doit débourser s’il souhaite acquérir ce moteur solaire ? Il faut compter 3600 € (pour un moteur de 130 w), hors taxes, « pour le kit moteur qui comprend trois panneaux solaires additionnels pour apporter la puissance au moteur », précise la présidente de Saurea.
Une innovation que l’on pourrait retrouver sur bon nombre d’exploitations dans les années à venir.