FDSEA 89
Un menu au goût terroir
Opération communication pour la FDSEA et JA de l’Yonne, qui ont invité les Auxerrois à partager un barbecue en centre ville et déguster des produits du terroir «made in Yonne». Une manière de rappeler aux consommateurs l’importance à produire localement pour continuer de «manger français».
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«Y’a du bœuf, y’a du poulet, y’a du porc, y’a de tout dans l’Yonne ! Et y’a même encore des paysans mais peut-être plus pour longtemps…! » Même si, l’odeur de barbecue aidant, en ce mercredi midi devant la mairie d’Auxerre, on pourrait s’imaginer au « camping des flots bleus un soir d’été », le message syndical est privilégié et interpelle les passants, nombreux à s’arrêter au buffet terroir organisé par la FDSEA de l’Yonne. Objectif de l’opération, explique son président, Francis Letellier : « si l’on veut continuer de manger français, il faut pouvoir produire chez nous… Or, le cadre réglementaire qui s’impose à nous aujourd’hui, va bientôt finir par nous empêcher d’exercer notre métier… » Venu en voisin saluer les agriculteurs, le maire d’Auxerre, Guy Férez, place la ville parmi les bons élèves en matière de circuits courts dans la restauration collective : « c’est une véritable politique municipale, avec un cahier des charges obligeant entre autres nos restaurants scolaires à s’approvisionner dans un rayon maximum de 100 km. Certes, cela a un coût, estimé à environ 200 K€, mais qui relève de la part de tous et non seulement des familles concernées, puisque c’est la ville qui prend en charge cette différence, afin de promouvoir les produits français de qualité… »
Grillades, terrines, pommes, pain d’épice, jus de fruit, produits laitiers…, le buffet rencontre le succès escompté et les messages de sympathie se multiplient, à l’image de Joël un auxerrois habitué depuis longtemps à s’approvisionner localement : « ce qui me désole, c’est que les agriculteurs soient obligés de monter ce genre d’opération. Ça veut dire qu’ils ont d’énormes difficultés pour faire connaître et vendre leurs produits alors qu’il y a un tas d’institutions susceptibles de leur acheter et ça, c’est désolant… » Il se dit même prêt à payer un peu plus cher pour cela, avec une réponse pleine de bon sens : « on consomme un peu moins quand c’est plus cher, évitant d’autant le gaspillage et rien que cela, peut faire la différence avec le prix payé… »
A quelques mètres, un groupe de jeunes, attablé à une terrasse de fast-food, sandwich à la main. Interrogés sur le fait de savoir s’ils privilégient ou non la viande française, l’un d’entre eux a cette réponse : « de toute façon, nous, on n’aime pas la viande ! » Il était à quoi le sandwich ? « Ben, au poulet… » (Sic !) Encore du travail de communication en perspective pour les producteurs… !
Grillades, terrines, pommes, pain d’épice, jus de fruit, produits laitiers…, le buffet rencontre le succès escompté et les messages de sympathie se multiplient, à l’image de Joël un auxerrois habitué depuis longtemps à s’approvisionner localement : « ce qui me désole, c’est que les agriculteurs soient obligés de monter ce genre d’opération. Ça veut dire qu’ils ont d’énormes difficultés pour faire connaître et vendre leurs produits alors qu’il y a un tas d’institutions susceptibles de leur acheter et ça, c’est désolant… » Il se dit même prêt à payer un peu plus cher pour cela, avec une réponse pleine de bon sens : « on consomme un peu moins quand c’est plus cher, évitant d’autant le gaspillage et rien que cela, peut faire la différence avec le prix payé… »
A quelques mètres, un groupe de jeunes, attablé à une terrasse de fast-food, sandwich à la main. Interrogés sur le fait de savoir s’ils privilégient ou non la viande française, l’un d’entre eux a cette réponse : « de toute façon, nous, on n’aime pas la viande ! » Il était à quoi le sandwich ? « Ben, au poulet… » (Sic !) Encore du travail de communication en perspective pour les producteurs… !