Agroécologie
Un Icaunais au symposium de la FAO
Le 2ème symposium international sur l’agroécologie organisé par la FAO, a rassemblé à Rome plus de 700 participants, parmi lesquels Thierry Desvaux, agriculteur céréalier dans le pays d’Othe, adepte de ces techniques culturales depuis de nombreuses années.
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Engagé depuis longtemps à Afdi Bourgogne Franche-Comté, Thierry Desvaux participe également au niveau national de l’association, à un groupe de réflexion sur l’agroécologie. C’est à ce titre qu’il a été mandaté pour participer au second symposium international sur le sujet, qui s’est tenu à Rome en avril dernier, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Un événement qui faisait suite à une première rencontre organisée en 2014, suivie depuis lors par plusieurs symposiums continentaux en Afrique, Amérique latine et Asie. Avec cette fois, un changement d’échelle visant à faire passer l’agroécologie du dialogue à l’action, en recensant les besoins et problèmes auxquels sont confrontés les pays de la planète, dans la mise en œuvre de ce système cultural. Le succès aura dépassé toutes les espérances des organisateurs, avec plus de 750 participants représentant 72 États membres de la FAO, mais également 350 ONG, ainsi que nombre d’organismes de recherche et plusieurs organisations relevant des Nations Unies.
«Une véritable révolution…»
Thierry Desvaux n’en revient toujours pas : «j’ai été stupéfait de l’ampleur consensuelle manifestée pendant ces trois jours, en faveur d’une agriculture familiale autour de l’agroécologie. On sent qu’une page se tourne vis-à-vis de l’agrochimie, mais je ne pensais pas que cela se passerait ainsi, en un lieu comme le siège de la FAO...»
Surpris également de la nouvelle approche autour de systèmes alimentaires durables : «j’y ai plus entendu parler de sytèmes alimentaires que de productions agricoles et ça, c’est une véritable révolution ! Le problème est pris dans sa globalité, afin d’offrir une alimentation équilibrée et nutritive, tournée vers une meilleure résilience au climat et une adaptation spécifique au territoire…»
Parmi les participants aux différentes tables rondes, Stéphane Travert, ministre de l’agriculture et de l’alimentation, qui a réaffirmé l’engagement de la France pour promouvoir les approches agroécologiques, «porteuses de solutions dans les pays du Nord comme ceux du Sud…» Une prise de position en phase avec la démarche entreprise depuis plusieurs années par Thierry Desvaux et ses associés, à la SEP de Bord : «moi ça m’a rassuré, dans le sens où jusqu’à présent, Stéphane Travert n’avait pas trop mis en avant l’agroécologie, sans doute pour ne pas être dans la continuité de son prédécesseur ! Mais aujourd’hui, le fait d’en parler ainsi, au plus haut niveau, me conforte incroyablement, notamment ce changement de cap qu’est en train de prendre l’agriculture au niveau mondial, en faveur de mesures plus écosystémiques et plus proches de la nature, en réel contrepoids de la chimie…» Reste, précise l’agriculteur de Bligny-en-Othe, que les trois quarts des agriculteurs dans le monde sont de type familial et ne se retrouvent pas dans le schéma existant : «2 % seulement sur toute la planète ont des tracteurs, réalisant à eux seuls 30 % de la production mondiale. Mais quelle politique internationale doit-on mener ? Basée sur ces 2 % ou sur tous les autres… ?»
«Une véritable révolution…»
Thierry Desvaux n’en revient toujours pas : «j’ai été stupéfait de l’ampleur consensuelle manifestée pendant ces trois jours, en faveur d’une agriculture familiale autour de l’agroécologie. On sent qu’une page se tourne vis-à-vis de l’agrochimie, mais je ne pensais pas que cela se passerait ainsi, en un lieu comme le siège de la FAO...»
Surpris également de la nouvelle approche autour de systèmes alimentaires durables : «j’y ai plus entendu parler de sytèmes alimentaires que de productions agricoles et ça, c’est une véritable révolution ! Le problème est pris dans sa globalité, afin d’offrir une alimentation équilibrée et nutritive, tournée vers une meilleure résilience au climat et une adaptation spécifique au territoire…»
Parmi les participants aux différentes tables rondes, Stéphane Travert, ministre de l’agriculture et de l’alimentation, qui a réaffirmé l’engagement de la France pour promouvoir les approches agroécologiques, «porteuses de solutions dans les pays du Nord comme ceux du Sud…» Une prise de position en phase avec la démarche entreprise depuis plusieurs années par Thierry Desvaux et ses associés, à la SEP de Bord : «moi ça m’a rassuré, dans le sens où jusqu’à présent, Stéphane Travert n’avait pas trop mis en avant l’agroécologie, sans doute pour ne pas être dans la continuité de son prédécesseur ! Mais aujourd’hui, le fait d’en parler ainsi, au plus haut niveau, me conforte incroyablement, notamment ce changement de cap qu’est en train de prendre l’agriculture au niveau mondial, en faveur de mesures plus écosystémiques et plus proches de la nature, en réel contrepoids de la chimie…» Reste, précise l’agriculteur de Bligny-en-Othe, que les trois quarts des agriculteurs dans le monde sont de type familial et ne se retrouvent pas dans le schéma existant : «2 % seulement sur toute la planète ont des tracteurs, réalisant à eux seuls 30 % de la production mondiale. Mais quelle politique internationale doit-on mener ? Basée sur ces 2 % ou sur tous les autres… ?»