MFR Bourgogne
Un forum pour préparer l’avenir
Organisé avec l’ensemble des MFR de Bourgogne, le forum de l’orientation qui s’est tenu à Auxerre, aura été l’occasion de renseigner les collégiens et leurs parents sur les formations dispensées.
Animateur de territoires ruraux, service à la personne, estimateur de bétail, commercial en vins et spiritueux, aménageur paysager, éleveur canin… Autant de formations diverses avec un dénominateur commun : elles sont toutes dispensées au sein des Maisons Familiales et Rurales de Bourgogne. Ouvert à tous les élèves de 4e et 3e du département, le forum de l’orientation organisé par les MFR le 3 février dernier au Phare, à Auxerre, aura été l’occasion de présenter les multiples débouchés qui s’offrent à eux, à la sortie du collège.
«Alors vous buvez du vin toute la journée… ? C’est quoi les critères pour valider les vins ? Salé (sic !), sucré ?» Interrogatif, Alexandre, élève de 4e, interpelle la formatrice de la MFR de Grandchamp en Côte d’Or, où l’on peut se former aux métiers de la commercialisation des vins. Pas encore prêt pour présider un jury de dégustation, mais qui sait ce que lui réserve l’avenir !
Elève de Bac Pro CGEA système à dominante élevage à la MFR de Villevallier, Teddy est présent sur le stand, pour témoigner sur sa formation, qu’il poursuit en alternance chez un éleveur charolais de Saône et Loire. Tout comme Thomas et Agathe qui eux, ont opté dans le même établissement, pour une formation cuisinier gestionnaire de collectivité. Le premier a déjà un emploi assuré au sortir de ses études, au sein d’une maison de retraite. Sa voisine est encore à la recherche d’un emploi, mais pas démotivée pour autant, la passion aidant. Sur le stand voisin de la MFR d’Anzy le Duc, un intitulé qui interpelle : «estimateur de bétail». Tout simplement la nouvelle appellation du métier de maquignon, mais qui ne semble pas attirer les foules, comme le confirme le formateur présent : «souvent des fils d’éleveurs, qui font ça en attendant de reprendre la ferme familiale. Chaque année, de 8 à 12 personnes formées, avec le souci de trouver de nouveaux effectifs à chaque rentrée. Il y a pourtant des emplois à la clé, notamment chez de gros groupes, comme Bigard, très demandeurs d’estimateurs de carcasses».
Plus surprenante : la présence de représentants des trois armes, terre, mer et air, venus recruter de jeunes effectifs. Une présence naturelle, comme l’explique Stéphane Pérennès, directeur de la MFR de Gron : «il existe beaucoup de passerelles entre l’armée et les MFR, ne serait-ce qu’au travers des métiers sur lesquels débouchent nos formations. Certains de nos jeunes veulent devenir militaire, il leur faut pour cela obtenir à minima un BEP». Des propos confirmés par le capitaine Guyot, de l’antenne de l’armée de l’air, basée à Dijon : «les jeunes qualifiés par les MFR peuvent trouver facilement un emploi dans la défense. A l’exemple d’une formation en élevage canin, pouvant déboucher sur un métier de maître-chien, d’une formation en restauration ou en espaces paysagers… Il est vrai aussi que le travail mené au sein des MFR sur l’éducation et le savoir-être, ou la vie en groupe, compte énormément pour un employeur comme l’armée. Sur 2016, les trois armes ont prévu d’embaucher jusqu’à 21 000 jeunes». Avec l’avantage, poursuit la capitaine, «de ne compter en moyenne que trois candidats pour chaque poste. Ce qui relève de l’exception pour une intégration dans la fonction publique».
«Alors vous buvez du vin toute la journée… ? C’est quoi les critères pour valider les vins ? Salé (sic !), sucré ?» Interrogatif, Alexandre, élève de 4e, interpelle la formatrice de la MFR de Grandchamp en Côte d’Or, où l’on peut se former aux métiers de la commercialisation des vins. Pas encore prêt pour présider un jury de dégustation, mais qui sait ce que lui réserve l’avenir !
Elève de Bac Pro CGEA système à dominante élevage à la MFR de Villevallier, Teddy est présent sur le stand, pour témoigner sur sa formation, qu’il poursuit en alternance chez un éleveur charolais de Saône et Loire. Tout comme Thomas et Agathe qui eux, ont opté dans le même établissement, pour une formation cuisinier gestionnaire de collectivité. Le premier a déjà un emploi assuré au sortir de ses études, au sein d’une maison de retraite. Sa voisine est encore à la recherche d’un emploi, mais pas démotivée pour autant, la passion aidant. Sur le stand voisin de la MFR d’Anzy le Duc, un intitulé qui interpelle : «estimateur de bétail». Tout simplement la nouvelle appellation du métier de maquignon, mais qui ne semble pas attirer les foules, comme le confirme le formateur présent : «souvent des fils d’éleveurs, qui font ça en attendant de reprendre la ferme familiale. Chaque année, de 8 à 12 personnes formées, avec le souci de trouver de nouveaux effectifs à chaque rentrée. Il y a pourtant des emplois à la clé, notamment chez de gros groupes, comme Bigard, très demandeurs d’estimateurs de carcasses».
Plus surprenante : la présence de représentants des trois armes, terre, mer et air, venus recruter de jeunes effectifs. Une présence naturelle, comme l’explique Stéphane Pérennès, directeur de la MFR de Gron : «il existe beaucoup de passerelles entre l’armée et les MFR, ne serait-ce qu’au travers des métiers sur lesquels débouchent nos formations. Certains de nos jeunes veulent devenir militaire, il leur faut pour cela obtenir à minima un BEP». Des propos confirmés par le capitaine Guyot, de l’antenne de l’armée de l’air, basée à Dijon : «les jeunes qualifiés par les MFR peuvent trouver facilement un emploi dans la défense. A l’exemple d’une formation en élevage canin, pouvant déboucher sur un métier de maître-chien, d’une formation en restauration ou en espaces paysagers… Il est vrai aussi que le travail mené au sein des MFR sur l’éducation et le savoir-être, ou la vie en groupe, compte énormément pour un employeur comme l’armée. Sur 2016, les trois armes ont prévu d’embaucher jusqu’à 21 000 jeunes». Avec l’avantage, poursuit la capitaine, «de ne compter en moyenne que trois candidats pour chaque poste. Ce qui relève de l’exception pour une intégration dans la fonction publique».