MFR de Champeaux
Un établissement bien ancré dans son territoire
Ancrée dans le paysage toucycois depuis 70 ans, la Maison Familiale et Rurale de Champeaux a reçu la vite de la Présidente de région, Marie-Guite Dufay, lors de sa venue dans l’Yonne en juin dernier.

C’est en 1948 que fut créée la MFR, installée dans un premier temps au Château de Lalande, avant de rejoindre vingt ans plus tard Champeaux, en périphérie de Toucy. A vocation uniquement agricole dans un premier temps, l’établissement accueillait alors des classes de 4e et 3e, ainsi que des élèves de BEPA 1ère année, appelés à rejoindre en 2e année la MFR de Villevallier, qui était à l’époque, un Institut rural d’éducation et de formation.
En 1992, explique sa directrice, Christelle Bellier, «la MFR de Champeaux abandonne la formation agricole et se tourne vers le Service à la personne, une orientation en phase avec les besoins du Territoire» L’ouverture l’année suivante d’un BTA Service en Milieu Rural, confirmant ce changement de cap. Aujourd’hui remplacé par un Bac Pro Service aux personnes et au territoire. En partenariat avec deux autres MFR de Bourgogne, Champeaux accueille également depuis 2007, un Brevet Professionnel Jeunesse et Sport, tourné vers l’animation sociale.
A la rentrée dernière, l’effectif comptait 80 élèves en formation initiale, ainsi qu’une trentaine de stagiaires de formation continue. A l’issue des classes d’orientation de 4e et 3e, les élèves pouvant opter, soit pour un CAP «Service aux personnes et vente en espace rural» en 2 ans, soit rejoindre la filière Bac Pro en 3 ans. L’intérêt de ces filières, souligne Christelle Bellier, «étant qu’elles ne conduisent pas à des professions bien définies, mais ouvrent à un secteur permettant de se préparer à une multitude de professions et de pouvoir prétendre passer tous les concours de niveau 5 et 4, dans le secteur médico social…» Pour autant, la MFR peine à recruter. Un désintérêt que ne s’explique pas sa directrice : «on s’interroge sur la désaffection de ces filières qui sont pourtant une véritable opportunité, du fait d’être pourvoyeuses d’emploi sur le territoire icaunais, particulièrement riche en structures d’accueil pour personnes âgées…»
Une navette à la rentrée prochaine
Une baisse des effectifs qui a conduit la MFR de Puisaye à se restructurer sur un plan pédagogique, en regroupant les classes, de façon à optimiser les semaine de présence. Lui permettant ainsi de développer la mise à disposition des locaux pendant ces semaines libérées, pour des réunions ou séminaires, grâce notamment à un équipement informatique de premier plan.
D’autres pistes sont développées pour attirer les élèves (et leurs parents!), comme la mise en place d’une navette à la rentrée prochaine, reliant l’établissement à la gare d’Auxerre les lundi matin et vendredi soir, ou la possibilité, pour les élèves de CAP et Bac Pro, de suivre en parallèle de leur cursus, la première partie du Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur (Bafa).
Réaffirmant son intérêt pour les MFR et leur fonctionnement, «des établissements de formation avec la double originalité de s’adresser à la fois, à des jeunes qui ne trouveraient pas ailleurs les voies de leur évolution et de s’ancrer ainsi dans des réalités de territoire», Marie-Guite Dufay a insisté sur l’importance à cultiver ce lien avec le territoire : «vous êtes des acteurs de l’orientation et de la formation ainsi que des acteurs du développement du territoire et c’est ce croisement qui m’intéresse beaucoup, dans les projets que vous portez…»
En 1992, explique sa directrice, Christelle Bellier, «la MFR de Champeaux abandonne la formation agricole et se tourne vers le Service à la personne, une orientation en phase avec les besoins du Territoire» L’ouverture l’année suivante d’un BTA Service en Milieu Rural, confirmant ce changement de cap. Aujourd’hui remplacé par un Bac Pro Service aux personnes et au territoire. En partenariat avec deux autres MFR de Bourgogne, Champeaux accueille également depuis 2007, un Brevet Professionnel Jeunesse et Sport, tourné vers l’animation sociale.
A la rentrée dernière, l’effectif comptait 80 élèves en formation initiale, ainsi qu’une trentaine de stagiaires de formation continue. A l’issue des classes d’orientation de 4e et 3e, les élèves pouvant opter, soit pour un CAP «Service aux personnes et vente en espace rural» en 2 ans, soit rejoindre la filière Bac Pro en 3 ans. L’intérêt de ces filières, souligne Christelle Bellier, «étant qu’elles ne conduisent pas à des professions bien définies, mais ouvrent à un secteur permettant de se préparer à une multitude de professions et de pouvoir prétendre passer tous les concours de niveau 5 et 4, dans le secteur médico social…» Pour autant, la MFR peine à recruter. Un désintérêt que ne s’explique pas sa directrice : «on s’interroge sur la désaffection de ces filières qui sont pourtant une véritable opportunité, du fait d’être pourvoyeuses d’emploi sur le territoire icaunais, particulièrement riche en structures d’accueil pour personnes âgées…»
Une navette à la rentrée prochaine
Une baisse des effectifs qui a conduit la MFR de Puisaye à se restructurer sur un plan pédagogique, en regroupant les classes, de façon à optimiser les semaine de présence. Lui permettant ainsi de développer la mise à disposition des locaux pendant ces semaines libérées, pour des réunions ou séminaires, grâce notamment à un équipement informatique de premier plan.
D’autres pistes sont développées pour attirer les élèves (et leurs parents!), comme la mise en place d’une navette à la rentrée prochaine, reliant l’établissement à la gare d’Auxerre les lundi matin et vendredi soir, ou la possibilité, pour les élèves de CAP et Bac Pro, de suivre en parallèle de leur cursus, la première partie du Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur (Bafa).
Réaffirmant son intérêt pour les MFR et leur fonctionnement, «des établissements de formation avec la double originalité de s’adresser à la fois, à des jeunes qui ne trouveraient pas ailleurs les voies de leur évolution et de s’ancrer ainsi dans des réalités de territoire», Marie-Guite Dufay a insisté sur l’importance à cultiver ce lien avec le territoire : «vous êtes des acteurs de l’orientation et de la formation ainsi que des acteurs du développement du territoire et c’est ce croisement qui m’intéresse beaucoup, dans les projets que vous portez…»