Aire de lavage des pulvérisateurs de Volnay
«Un dossier exemplaire»
L'aire de lavage collective des pulvérisateurs des viticulteurs de Volnay a été officiellement inaugurée le 28 février. Un dossier exemplaire mais coûteux, porté financièrement par les collectivités territoriales et l'Agence de l'eau et accompagné par la Chambre d'agriculture de Côte d'Or.
Il aura fallu cinq ans pour que le projet aboutisse. Cinq ans et le concours financier de l'Agence de l'eau, du Conseil régional, du Conseil général et du Pays Beaunois, qui ont supporté l'essentiel de l'investissement en apportant 80% des 430 000 euros nécessaires. La Chambre d'agriculture de Côte d'Or a travaillé très en amont sur ce dossier, comme sur tous les projets environnementaux qu'elle accompagne. Pour son président, Dominique Chambrette, [I]«c'est un dossier exemplaire à plus d'un titre. D'abord parce qu'il s'inscrit dans une logique collective, ensuite parce qu'il repose sur un principe d'autonomie, en totale indépendance du réseau d'eau collectif local, enfin parce c'est la certitude de voir sécuriser les opérations à risque autour de la pulvérisation»[i]. C'est l'un [I]«des projets phares de la viticulture départementale qui a pu aboutir grâce au partenariat engagé avec le Conseil général au travers de notre accord-cadre»[i].
[INTER]Une démarche écologique[inter]
Viticulteur à Volnay, Pascal Mure témoigne de la volonté des viticulteurs de la zone de développer un projet collectif afin d'optimiser la gestion des effluents en excluant tout rejet dans la nature : [I]«C'est une démarche écologique qui va dans le sens de l'évolution des pratiques tout en répondant aux exigences de la réglementation»[i].
La station de Volnay est conçue selon un principe de sécurisation optimale : le lavage des pulvérisateurs et le traitement des eaux usées s'effectue en circuit fermé. Trois grandes cuves de récupération assurent pour l'une le stockage de l'eau de pluie collectée à partir des toits des grands hangars qui abritent le matériel des viticulteurs adhérents. Les deux autres cuves collectent les eaux usées et quand l'une est pleine c'est une entreprise spécialisée dans le traitement des effluents sanitaires qui en assure le pré-traitement chimique et l'ultra filtration sur charbon actif, avant de remettre l'eau dans le circuit qui est ainsi alimenté en continu. Une «poche» d'une contenance de 300m3 complète le dispositif. Périodiquement les boues des fonds de cuves sont évacuées vers un centre de destruction des produits dangereux.
A ce jour, 63 viticulteurs de Volnay et des communes environnantes se sont engagés par contrat et cotisent. Quatre autres projets sont en cours de réflexion, mais à terme c'est une douzaine d'aires de lavage qui devraient quadriller le département et témoigner de l'engagement des viticulteurs pour une viticulture durable.
[INTER]Une démarche écologique[inter]
Viticulteur à Volnay, Pascal Mure témoigne de la volonté des viticulteurs de la zone de développer un projet collectif afin d'optimiser la gestion des effluents en excluant tout rejet dans la nature : [I]«C'est une démarche écologique qui va dans le sens de l'évolution des pratiques tout en répondant aux exigences de la réglementation»[i].
La station de Volnay est conçue selon un principe de sécurisation optimale : le lavage des pulvérisateurs et le traitement des eaux usées s'effectue en circuit fermé. Trois grandes cuves de récupération assurent pour l'une le stockage de l'eau de pluie collectée à partir des toits des grands hangars qui abritent le matériel des viticulteurs adhérents. Les deux autres cuves collectent les eaux usées et quand l'une est pleine c'est une entreprise spécialisée dans le traitement des effluents sanitaires qui en assure le pré-traitement chimique et l'ultra filtration sur charbon actif, avant de remettre l'eau dans le circuit qui est ainsi alimenté en continu. Une «poche» d'une contenance de 300m3 complète le dispositif. Périodiquement les boues des fonds de cuves sont évacuées vers un centre de destruction des produits dangereux.
A ce jour, 63 viticulteurs de Volnay et des communes environnantes se sont engagés par contrat et cotisent. Quatre autres projets sont en cours de réflexion, mais à terme c'est une douzaine d'aires de lavage qui devraient quadriller le département et témoigner de l'engagement des viticulteurs pour une viticulture durable.
