Crise agricole
Un dispositif pour passer le cap
La Chambre d’agriculture de Côte d’Or renforce son accompagnement pour les agriculteurs en difficultés.
Vincent Lavier l’avait déjà annoncé au Conseil départemental de l’agriculture du 5 septembre. Le président de la Chambre d’agriculture l’a de nouveau présenté la semaine dernière lors de la réunion des membres du bureau : le dispositif d’accompagnement des agriculteurs fragilisés par la crise agricole va évoluer et considérablement se renforcer. «Nous vivons une période économique difficile, d’une ampleur sans doute jamais connue. Notre devoir est de tout mettre en œuvre pour aider les exploitants à trouver des solutions et faire face à cette situation» indique Vincent Lavier.
Un numéro à composer
Le dispositif, opérationnel d’ici peu, se déclinera en trois étapes. Les agriculteurs qui en éprouvent le besoin pourront composer un seul et même numéro pour être mis en relation avec un contact unique lui aussi, spécialement dédié à cette tâche à la Chambre d’agriculture. L’écoute et l’orientation seront de mise. Cet entretien permettra d’identifier la nature des difficultés et les préoccupations de l’exploitant. «Il ne faut surtout pas hésiter à appeler, même si l’agriculteur considère que son problème est vraiment particulier. Nous attendons l’attribution de ce numéro par notre opérateur téléphonique pour le communiquer. Les différents besoins de l’agriculteur seront rapidement ciblés» poursuit le président de la Chambre d’agriculture.
Envoi d’un pré-diagnostic
La seconde étape du dispositif sera l’envoi d’un pré-diagnostic à l’agriculteur. Le document, à compléter puis à retourner, permettra de recueillir les premières données et cerner les difficultés de l’agriculteur avec plus de précisions. Il donnera aussi l’autorisation de contacter les divers organismes qui gravitent autour de lui comme sa banque, la MSA, son centre comptable ou encore d’éventuels créanciers. Lors de la troisième étape, l’agriculteur sera rappelé par le contact de la Chambre d’agriculture. Une proposition d’accompagnement adapté lui sera proposée.
Accompagnement individuel ou collectif
La MSA pourra alors intervenir si les problèmes sont d’ordre social. La cellule départementale d’urgence (constituée de la Chambre d’agriculture, de la DDT, de la MSA, du Conseil départemental et des centres comptables) interviendra en cas de difficultés lourdes et chroniques. Un accompagnement et un conseil adaptés seront proposés par la Chambre d’agriculture avec des formules collectives ou individuelles. La voie du collectif s’intéressera notamment à la compréhension des documents comptables, la maîtrise des coûts de production et autres charges de mécanisation. La formule individuelle pourra déboucher sur un audit de l’exploitation avec le centre comptable. Des diagnostics «ateliers» et «charges de mécanisation» pourront être proposés.
Tout le monde au diapason
Un numéro spécial de Chambr’Info présentera prochainement ce dispositif inédit et sera envoyé à l’ensemble des agriculteurs et viticulteurs du département. «Nous listerons l’intégralité des services de la Chambre d’agriculture mis en œuvre pour aider les agriculteurs en difficulté. Pour que notre démarche soit la plus efficace possible, nous comptons sur une bonne coopération de l’ensemble des autres organismes agricoles» insiste Vincent Lavier.
Un numéro à composer
Le dispositif, opérationnel d’ici peu, se déclinera en trois étapes. Les agriculteurs qui en éprouvent le besoin pourront composer un seul et même numéro pour être mis en relation avec un contact unique lui aussi, spécialement dédié à cette tâche à la Chambre d’agriculture. L’écoute et l’orientation seront de mise. Cet entretien permettra d’identifier la nature des difficultés et les préoccupations de l’exploitant. «Il ne faut surtout pas hésiter à appeler, même si l’agriculteur considère que son problème est vraiment particulier. Nous attendons l’attribution de ce numéro par notre opérateur téléphonique pour le communiquer. Les différents besoins de l’agriculteur seront rapidement ciblés» poursuit le président de la Chambre d’agriculture.
Envoi d’un pré-diagnostic
La seconde étape du dispositif sera l’envoi d’un pré-diagnostic à l’agriculteur. Le document, à compléter puis à retourner, permettra de recueillir les premières données et cerner les difficultés de l’agriculteur avec plus de précisions. Il donnera aussi l’autorisation de contacter les divers organismes qui gravitent autour de lui comme sa banque, la MSA, son centre comptable ou encore d’éventuels créanciers. Lors de la troisième étape, l’agriculteur sera rappelé par le contact de la Chambre d’agriculture. Une proposition d’accompagnement adapté lui sera proposée.
Accompagnement individuel ou collectif
La MSA pourra alors intervenir si les problèmes sont d’ordre social. La cellule départementale d’urgence (constituée de la Chambre d’agriculture, de la DDT, de la MSA, du Conseil départemental et des centres comptables) interviendra en cas de difficultés lourdes et chroniques. Un accompagnement et un conseil adaptés seront proposés par la Chambre d’agriculture avec des formules collectives ou individuelles. La voie du collectif s’intéressera notamment à la compréhension des documents comptables, la maîtrise des coûts de production et autres charges de mécanisation. La formule individuelle pourra déboucher sur un audit de l’exploitation avec le centre comptable. Des diagnostics «ateliers» et «charges de mécanisation» pourront être proposés.
Tout le monde au diapason
Un numéro spécial de Chambr’Info présentera prochainement ce dispositif inédit et sera envoyé à l’ensemble des agriculteurs et viticulteurs du département. «Nous listerons l’intégralité des services de la Chambre d’agriculture mis en œuvre pour aider les agriculteurs en difficulté. Pour que notre démarche soit la plus efficace possible, nous comptons sur une bonne coopération de l’ensemble des autres organismes agricoles» insiste Vincent Lavier.
