Retraite progressive
Un départ en douceur
Christian Raffeau est un agriculteur parti à la retraite il y a un peu plus d’un an. Il a bénéficié d’un dispositif de la MSA appelé «Retraite Progressive». Il nous en présente les avantages.
Il se dit soulagé. Christian Raffeau 61 ans est désormais à la retraite depuis le 1er janvier 2017. Tout a commencé pour lui en 1980, dans l’exploitation familiale au Gaec du Bourg de Talon.
Le système de l’époque était basé sur la polyculture et l’élevage avec des bovins allaitants et des moutons. Il cultivait également du colza, du blé et de l’orge.
En 1989, il s’agrandit et rachète la ferme de Gemigny, à quelques kilomètres de Corbigny. En plus de ses 100 mères brebis et de ses 150 vaches, il crée une crêperie et se lance dans l’hébergement à la ferme. Son activité se développe, mais Christian Raffeau cherche aussi une nouvelle forme de diversification. C’est ainsi qu’en 1990, il achète 5 ha de vigne. «J’ai essayé pendant une dizaine d’années de vivre de mes récoltes mais sans succès. J’ai donc décidé d’arrêter les récoltes en 2005 sur les coteaux de Tannay».
«2016 une année déterminante pour la fin de ma carrière»
C’est à l’occasion d’une réunion de la MSA sur les futurs retraités que Christian Raffeau entend parler du système de retraite progressive. «Une bonne formule pour le cédant» affirme cet exploitant à la retraite. «Ce dispositif permet de ne pas s’arrêter brutalement et de passer la main en douceur» poursuit-il.
Pour bénéficier de ce dispositif, vous devez vous engager à céder au minimum entre 35 et 45% de votre exploitation. Dans ces conditions vous pouvez espérer obtenir 40% de votre retraite. Pour les cessions supérieures à 45%, vous pouvez percevoir 50% de votre retraite. Christian Raffeau a fait le choix de céder 90% de son exploitation. «Cela m’a permis de continuer à cotiser et ainsi d’obtenir la retraite à taux plein». Désormais son exploitation est gérée par Sébastien Bandonny et Frédéric Guyard.
En Bourgogne Franche-Comté, les chiffres de la MSA font état de 60 demandes de retraite progressive des salariés et 18 demandes de retraite progressive de non salariés.
Pour en savoir plus sur ce dispositif rendez-vous sur le site de la MSA : www.msa.fr
Le système de l’époque était basé sur la polyculture et l’élevage avec des bovins allaitants et des moutons. Il cultivait également du colza, du blé et de l’orge.
En 1989, il s’agrandit et rachète la ferme de Gemigny, à quelques kilomètres de Corbigny. En plus de ses 100 mères brebis et de ses 150 vaches, il crée une crêperie et se lance dans l’hébergement à la ferme. Son activité se développe, mais Christian Raffeau cherche aussi une nouvelle forme de diversification. C’est ainsi qu’en 1990, il achète 5 ha de vigne. «J’ai essayé pendant une dizaine d’années de vivre de mes récoltes mais sans succès. J’ai donc décidé d’arrêter les récoltes en 2005 sur les coteaux de Tannay».
«2016 une année déterminante pour la fin de ma carrière»
C’est à l’occasion d’une réunion de la MSA sur les futurs retraités que Christian Raffeau entend parler du système de retraite progressive. «Une bonne formule pour le cédant» affirme cet exploitant à la retraite. «Ce dispositif permet de ne pas s’arrêter brutalement et de passer la main en douceur» poursuit-il.
Pour bénéficier de ce dispositif, vous devez vous engager à céder au minimum entre 35 et 45% de votre exploitation. Dans ces conditions vous pouvez espérer obtenir 40% de votre retraite. Pour les cessions supérieures à 45%, vous pouvez percevoir 50% de votre retraite. Christian Raffeau a fait le choix de céder 90% de son exploitation. «Cela m’a permis de continuer à cotiser et ainsi d’obtenir la retraite à taux plein». Désormais son exploitation est gérée par Sébastien Bandonny et Frédéric Guyard.
En Bourgogne Franche-Comté, les chiffres de la MSA font état de 60 demandes de retraite progressive des salariés et 18 demandes de retraite progressive de non salariés.
Pour en savoir plus sur ce dispositif rendez-vous sur le site de la MSA : www.msa.fr
