Desherbage mécanique
Un défi pour la qualité de l’eau
La Chambre d’agriculture de Côte d’Or mène un essai sur soja dans la plaine dijonnaise.
Peut-on limiter l’usage de certaines substances actives présentant un effet herbicide ? C’est tout l’intérêt d’un travail mené par la Chambre d’agriculture dans le secteur de Magny-lès-Aubigny, qui teste son remplacement par du désherbage mécanique depuis plusieurs mois. L’essai réalisé dans une culture de soja a fait l’objet d’une visite ouverte aux agriculteurs vendredi 24 juin. La zone concerne le captage de la Male Raie dans lequel certaines molécules posent particulièrement problème en se retrouvant dans l’eau dans des concentrations jugées trop importantes.
Après analyses, l’Agence régionale de santé (ARS) a alerté le syndicat des eaux de Seurre-Val de Saône, en charge de la gestion du puits et de l’alimentation des habitants. Sollicitée pour la partie agricole, la Chambre d’agriculture a réalisé un diagnostic et formulé un certain nombre de propositions et d’actions à mener, en collaboration avec les exploitants. Parmi elles, cet essai visant à trouver des alternatives à l’utilisation de certaines molécules. L’expérimentation, financée par l’agence de l’eau RMC et le syndicat des eaux de Seurre-Val de Saône, est actuellement menée sur une parcelle située à Charrey-sur-Saône, appartenant à M. Ponnavoy, un agriculteur concerné par le captage et où les terres sont similaires à celles situées sur la zone de protection du captage. «Les résultats seront connus à la récolte du soja, courant septembre» indique la technicienne Alice Faivre, faisant part de plusieurs difficultés suite aux récentes inondations. L’essai se décompose en trois parties distinctes : la première s’intéresse à un désherbage post-levée chimique avec de la bentazone. Une seconde se dédie à un désherbage post-levée mixte qui évaluera l’intérêt de la combinaison du désherbage chimique post-levée avec un passage de herse étrille dans le contrôle des adventices estivales.
Une troisième et dernière partie, et non la moindre, concerne le désherbage post-levée mécanique: c’est cette modalité qui vise à remplacer, dans la mesure du possible, l’utilisation de la bentazone, qui est problématique dans ce captage, par le passage d’outils de désherbage mécanique tels que la herse étrille.
Après analyses, l’Agence régionale de santé (ARS) a alerté le syndicat des eaux de Seurre-Val de Saône, en charge de la gestion du puits et de l’alimentation des habitants. Sollicitée pour la partie agricole, la Chambre d’agriculture a réalisé un diagnostic et formulé un certain nombre de propositions et d’actions à mener, en collaboration avec les exploitants. Parmi elles, cet essai visant à trouver des alternatives à l’utilisation de certaines molécules. L’expérimentation, financée par l’agence de l’eau RMC et le syndicat des eaux de Seurre-Val de Saône, est actuellement menée sur une parcelle située à Charrey-sur-Saône, appartenant à M. Ponnavoy, un agriculteur concerné par le captage et où les terres sont similaires à celles situées sur la zone de protection du captage. «Les résultats seront connus à la récolte du soja, courant septembre» indique la technicienne Alice Faivre, faisant part de plusieurs difficultés suite aux récentes inondations. L’essai se décompose en trois parties distinctes : la première s’intéresse à un désherbage post-levée chimique avec de la bentazone. Une seconde se dédie à un désherbage post-levée mixte qui évaluera l’intérêt de la combinaison du désherbage chimique post-levée avec un passage de herse étrille dans le contrôle des adventices estivales.
Une troisième et dernière partie, et non la moindre, concerne le désherbage post-levée mécanique: c’est cette modalité qui vise à remplacer, dans la mesure du possible, l’utilisation de la bentazone, qui est problématique dans ce captage, par le passage d’outils de désherbage mécanique tels que la herse étrille.