Agro-écologie
Un débat sur les pratiques agricoles
La Nuit de l’agro-écologie s’est déroulée le 23 juin un peu partout dans l’Hexagone. En Côte d’Or, le rendez-vous était donné dans un cinéma dijonnais.
Événement national impulsé par le ministre de l’Agriculture, la Nuit de l’agro-écologie a fait l’objet d’une centaine d’évènements en France jeudi 23 juin. Dans le département, citoyens et agriculteurs se sont rencontrés au cinéma Devosges à Dijon pour échanger sur les pratiques agricoles. Cette soirée a été lancée par la projection de «Demain», un documentaire invitant le public à voyager dans une dizaine de pays, à la recherche de solutions qui pourraient permettre d’éviter les crises écologiques, économiques et sociales. Des acteurs de l’agriculture, de l’énergie, de l’économie, de la démocratie et de l’éducation sont rencontrés au cours de ce périple. Des initiatives nouvelles et positives y sont abordées afin de «préserver le monde de demain». La transition était toute trouvée pour cette Nuit de l’Agro-écologie : plusieurs agriculteurs sont venus au devant des spectateurs, afin de répondre aux questions du public. Olivier Mouillon, exploitant à Civry-en-Montagne, petit village près de Pouilly-en-Auxois, a présenté son exploitation en phase de reconversion. Le Côte d’orien tire un bilan positif de cette soirée : «Ce genre d’évènement développe notre relationnel avec le milieu urbain, cela ne peut être que positif. Le film était assez optimiste, loin du catastrophisme de Yann Arthus Bertrand. Les débats ont été très positifs eux-aussi, j’ai senti le public très intéressé. L’agro-écologie, c’est un virage à prendre, mais j’ai envie de dire que nous en faisons déjà. Nous faisons attention à notre terre que l’on reçoit de nos parents et que nous transmettrons à nos enfants». Vincent Lavier, le président de la Chambre d’agriculture de Côte d’Or, participait lui aussi à cette soirée et s’est lui-aussi réjoui de son déroulement : «Les débats ont été riches, avec des questions constructives. Les agriculteurs présents ont pu exprimer largement leur point de vue, sans que cela n’entraîne quelconque polémique».
Réaction
Lilian Tatigny, jeune étudiant
de 20 ans résidant à Chaignay au nord de Dijon, assistait à cette soirée et livre ses impressions : «Je suis venu avec mon père qui est agriculteur. Je ne me destine pas à travailler en agriculture car je viens de terminer mes études dans l’industrie du bois. Cela dit, j’avais à cœur de venir ici : assez branché autour de l’écologie et du bio, je voulais voir le documentaire demain depuis un petit moment déjà. Je l’ai trouvé très intéressant, il donne beaucoup d’espoirs et prouve qu’il est possible de faire de belles choses pour demain. Les débats étaient intéressants eux aussi, même s’ils étaient beaucoup plus terre-à-terre que le documentaire. La présence de professionnels de l’agriculture l’explique. Ils ont rappelé certaines limites mais ce fut de beaux échanges. Le grand public n’était pas très nombreux, c’est le seul point négatif que je peux trouver à cette soirée».
de 20 ans résidant à Chaignay au nord de Dijon, assistait à cette soirée et livre ses impressions : «Je suis venu avec mon père qui est agriculteur. Je ne me destine pas à travailler en agriculture car je viens de terminer mes études dans l’industrie du bois. Cela dit, j’avais à cœur de venir ici : assez branché autour de l’écologie et du bio, je voulais voir le documentaire demain depuis un petit moment déjà. Je l’ai trouvé très intéressant, il donne beaucoup d’espoirs et prouve qu’il est possible de faire de belles choses pour demain. Les débats étaient intéressants eux aussi, même s’ils étaient beaucoup plus terre-à-terre que le documentaire. La présence de professionnels de l’agriculture l’explique. Ils ont rappelé certaines limites mais ce fut de beaux échanges. Le grand public n’était pas très nombreux, c’est le seul point négatif que je peux trouver à cette soirée».