Fête du charolais
Un contexte tendu
Trois journées dédiées à l’élevage ont animé l’espace Jean-Bertin le week-end dernier à Saulieu. Sécheresse, commerce en berne et accords du Ceta ont pesé sur cette édition.

Des animaux d’exception étaient présents les 16, 17 et 18 août à Saulieu. Malgré une qualité incontestable des bêtes, le commerce s’est avéré particulièrement difficile. Certains éleveurs, même hautement titrés, ont bien eu du mal à enregistrer des transactions à des prix jugés corrects. «Le contexte est vraiment délicat, nous remercions toutes les personnes qui sont venues malgré ces difficultés», mentionnait Jean-Michel Cap, président du comice agricole de Saulieu.
Celui-ci a donné raison au mouvement FDSEA-JA qui s’est manifesté lors de cette édition : «tout le monde le comprend et le soutient. En plus des difficultés liées à la sécheresse, certaines décisions au plus au rang ne nous aident pas, compliquent sérieusement notre métier et cela ne semble pas s’arranger avec le Ceta. Nos prix deviennent désastreux».
Plusieurs agriculteurs avaient interpellé la députée Yolaine de Courson dès son arrivée samedi matin. Un entretien d’une heure et demie portait sur l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, approuvé par les députés fin juillet. «Nous sommes dégoûtés», déplorait Cédric Sonnet, président des JA de Saulieu-Liernais, «ils vont faire importer des marchandises du Canada, faites avec des farines animales, piquées aux hormones et nourries avec des céréales traitées au glyphosate. Nous avons déjà du mal à vendre nos animaux dans nos fermes. Ici à Saulieu, il n’y a que des excellentes bêtes et elles ont aussi du mal à partir. Je ne sais pas où nous allons. Les réponses qui nous ont été apportées ne sont pas valables, on sacrifie clairement la viande française».
Jean-Pierre Fleury, d’autres officiels, ainsi que plusieurs membres de la commission bovin-viande de la FDSEA y sont «allés de leur grain de sel» lors de l’inauguration de la fête (voir vidéo postée sur la page Facebook de Terres de Bourgogne samedi dernier ici).
Celui-ci a donné raison au mouvement FDSEA-JA qui s’est manifesté lors de cette édition : «tout le monde le comprend et le soutient. En plus des difficultés liées à la sécheresse, certaines décisions au plus au rang ne nous aident pas, compliquent sérieusement notre métier et cela ne semble pas s’arranger avec le Ceta. Nos prix deviennent désastreux».
Plusieurs agriculteurs avaient interpellé la députée Yolaine de Courson dès son arrivée samedi matin. Un entretien d’une heure et demie portait sur l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, approuvé par les députés fin juillet. «Nous sommes dégoûtés», déplorait Cédric Sonnet, président des JA de Saulieu-Liernais, «ils vont faire importer des marchandises du Canada, faites avec des farines animales, piquées aux hormones et nourries avec des céréales traitées au glyphosate. Nous avons déjà du mal à vendre nos animaux dans nos fermes. Ici à Saulieu, il n’y a que des excellentes bêtes et elles ont aussi du mal à partir. Je ne sais pas où nous allons. Les réponses qui nous ont été apportées ne sont pas valables, on sacrifie clairement la viande française».
Jean-Pierre Fleury, d’autres officiels, ainsi que plusieurs membres de la commission bovin-viande de la FDSEA y sont «allés de leur grain de sel» lors de l’inauguration de la fête (voir vidéo postée sur la page Facebook de Terres de Bourgogne samedi dernier ici).